Championnats Coupe Vanier

Le Rouge et Or de Laval revient à la Coupe Vanier ArcelorMittal Dofasco après une absence de trois ans — la plus longue de l’histoire de son programme. Le match de samedi marquera la 10e présence de l’équipe en 17 ans, une reprise de la finale de 2013 alors que Laval avait vaincu les Dinos de l’Université de Calgary au pointage de 25-14, chez eux à Québec. Le Rouge et Or détient une fiche de 8-1 en Coupe Vanier, leur seule défaite ayant été en 2011 alors que les Marauders de McMaster l’avaient finalement vaincu 41-38 en double prolongation. 

 

Pour une équipe considérée « en reconstruction », cette présence de Laval était inattendue, selon l’entraîneur-chef, Glen Constantin.

 

« Il n’était pas prévu que nous nous rendions à la Coupe Vanier, mais nous étions une jeune équipe qui n’a cessé de s’améliorer tout au long de la saison », dit Constantin. « C’est la cerise sur le gâteau que d’aller à la Coupe Vanier qui vaut la peine non seulement d’être disputée, mais surtout d’être remportée alors nous allons déployer tous nos efforts à l’entraînement tout au long de la semaine. »

 

Constantin est avec le Rouge et Or depuis le lancement de son programme en 1996, d’abord à titre de coordonnateur de la défensive lorsque Laval a remporté son premier titre en 1999 sous la tutelle de l’entraîneur-chef de l’époque, Jacques Chapdelaine.  Constantin a pris la relève en 2001, remportant depuis sept Coupes Vanier – le plus grand nombre de victoires de tous les entraîneurs-chefs du football de  U Sports.

 

« À vrai dire, je n’additionne pas les nombres parce que chaque match, saison et conquête est différent(e) et c’est une tout autre histoire chaque année alors c’est toujours du nouveau pour moi », d’expliquer Constantin au sujet de sa dixième apparition à la Coupe Vanier.

 

 

Le quart-arrière Hugo Richard est d’avis que faire partie de la dynastie du Rouge et Or a ses hauts et ses bas : « Il y a beaucoup de pression sur nous de performer chaque semaine et les deux dernières années ne se sont pas déroulées comme nous l’aurions voulu », d’ajouter Richard. « Cette année, ça va (bien) et nous avons les partisans derrière nous et ça, c’est fantastique. »

 

Le receveur et JPU de la Coupe Uteck, Félix Faubert-Lussier, participera à sa troisième Coupe Vanier samedi. Sa fiche est de 2-0 dans le gros match, remportant deux titres consécutifs en 2012 et 2013. Le vétéran de cinquième année est revenu au Rouge et Or cette année pour une dernière campagne, après avoir été repêché en cinquième ronde par les Ticats de Hamilton l’an dernier. 

 

« C’est un sentiment très particulier que de revenir au grand spectacle », de dire Lussier, « puisque c’était mon but de revenir pour ma cinquième année. »

 

Pour Faubert-Lussier, les Coupes Vanier 2012 et 2013 représentaient les deux premières saisons de sa carrière universitaire. Samedi, il sera considéré le vétéran de l’équipe..  

 

« Les deux premières années, tu suis la parade ; lorsque tu es jeune, tu te tournes vers les gars qui s’y connaissent pour leurs conseils », d’expliquer Lussier. « Là, la vapeur est renversée ; c’est à moi de montrer aux jeunes joueurs comment faire les choses et comment se préparer pour le plus gros match de leur vie. »  

 

 

La ville de Hamilton s’est montrée généreuse à l’endroit du Rouge et Or qui a remporté deux Coupes Vanier au vieux stade Ivor Wynne — d’abord en 2004 lorsqu’il a défait la Saskatchewan 7-1, et — quatre ans plus tard — lorsqu’il a vaincu les Mustangs de Western 44-2.  

 

« Hamilton nous a toujours choyés ; nous avons remporté de belles victoires à cet endroit — espérons que ça va continuer ainsi ! », de commenter Constantin. « L’équipe 2004 était très axée sur la défensive et tous les défenseurs se sont retrouvés dans la LCF. L’équipe 2008 était une équipe bien disciplinée et dont la force était l’offensive ».

 

Le gérant du banc trouve, cependant, que l’équipe qui se dirige vers Hamilton cette semaine est unique, comparativement aux deux autres.

 

« Ils sont rapides, impulsifs et un peu fous », dit Constantin. « Ils sont très jeunes et ont fait des erreurs en cours de route, mais ils reviennent sans cesse à la charge ; ils ont du.