Championnats Le 8 Ultime - Masculin

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… »

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  • Nom : Mario Joseph
  • École : Université du Québec à Montréal (UQAM)
  • Sport : Basketball Masculin
  • Position : Entraineur-chef
  • Ancienneté : 14e saison à  l’UQAM (12 ans à titre d’adjoint, 2 ans comme entraîneur-chef)
  • École / poste précédent : Entraineur-adjoint (UQAM)
  • Ville natale : Montréal, Qué.

1. Comment en êtes vous venu à entrainer pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d'entraîneur-chef à UQAM?

 À ma dernière année universitaire, mon coach, mon mentor Olga Hrycack, m'a demandé si je voulais être l'un de ses adjoints et j'ai répondu, Oui. Comme je ne voulais plus jouer au basketball, mais je voulais rester proche du sport pour redonner les connaissances que j'ai acquises tout au long de ma carrière. Tout au long des sept dernières années, j'ai appris beaucoup de choses avec Olga Hrycack et Nevio Marzinotto. Ils m'ont fait découvrir le monde du basketball sur un autre angle. Cela me donna l'aspiration de devenir un entraîneur-chef dans un futur proche. L'été 2013, fut mon entrée en scène comme entraineur-chef avec l'équipe Pagé-Dynamo. C'était une ligue semi-professionnelle avec des joueurs de haut calibre qui me permettait d'expérimenter la vie d'un entraineur-chef avec la prise de décision et les mises en situation de match. Cette première saison fut palpitante, mais avec le bagage et les heures passées dans le gymnase et côtoyer des légendes, j'ai fini par gagner le championnat. J'ai coaché trois ans dans cette ligue, j'ai été en final, les trois années et j'ai gagné deux championnats de suite. En avril 2015, mon mentor décida de prendre sa retraite. J'ai décidé de postuler, car je me sentais finalement prêt à prendre les règnes du programme qu'elle avait bâti. J'ai été sélectionné pour les entrevues, mais n'aie pas été choisi. J'étais déçu, mais je sais que mon temps allait venir et j'ai gardé la tête haute. Nate Phillipe décrocha l'emploi, mais il décida de me garder, car il croyait que je pouvais l'aider à construire un programme gagnant. J'ai tout de suite sauté sur l'occasion, car je savais que j'allais apprendre beaucoup de choses avec lui, car il avait un immense bagage avec son expérience aux États-Unis. Durant ses deux années, j'ai tellement appris de choses que je suis content d'avoir pris cette opportunité. En mai 2017, on me nomma comme entraîneur-chef par intérim et en février 2018 j'ai été nommé entraineur-chef. L'UQAM est un programme que je tiens à coeur, car ils m'ont permis en tant que athlète et entraîneur de me développer et de grandir. Je veux être un modèle pour tous ceux qui aspirent à être un entraineur-chef à l'avenir.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu'entraîneur?

Les gens qui m'ont influencés le plus en tant qu'entraîneur, sont mes amis et mes entraineurs et ma mère que j'ai côtoyés tout au long de ma vie. J'ai toujours voulu être une éponge et d'accumuler le plus de connaissance possible et même aujourd'hui, je continue de le faire, car si j'arrête, je ne pourrais plus devenir le meilleur entraineur possible.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching?

Le style de coaching que j'utilise est basé sur le respect, une attitude positive, le travail d'équipe et l'esprit sportif. Je comprends que chaque individu est différent et il faut savoir comment parler à chaque personne pour obtenir le meilleur. Ce sont valeurs de bases, la vie et le basketball sont deux lignes parallèles, mais très semblables. Je veux que la base de la communication soit sincère. Lorsque tout le monde est connecté au-delà de ses objectifs sportifs, la transparence et la confiance créées procurent des avantages à l'équipe.

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4. Quel entraineur admirez-vous le plus et pourquoi?

Les entraineurs que j'admire le plus sont, tous les entraineurs que j'ai côtoyés tout au long de ma vie, mais spécialement Olga Hrycack, car elle a été une personne marquante dans ma vie. Elle m'a recrutée à l'âge de 17 ans pour aller à Dawson College, elle m'a entrainée pendant deux ans à l'UQAM et elle m'a donné ma première opportunité en tant qu'entraîneur. Dix-neuf ans dans une vie, c'est plutôt marquant. Je continue à la parler même aujourd'hui après chaque partie et on a toujours de bonnes discussions.

5. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraineur?

Le plus grand moment est lorsque l'on a enlevé le mot intérim à entraîneur-chef. Ma plus belle réussite en tant qu'entraîneur, est lorsque tu vois les jeunes adultes gradués à la fin de leur parcours universitaire et que tu vois qu'ils ont maturés et que tu les as donnés des valeurs pour qu'ils puissent battre de leurs propres ailes.

6. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlete ou à ses parents?

Lorsque tu choisis un entraineur, il faut t'assurer que tu aimes l'entraineur et que l'entraineur

t'aime aussi. Comme c'est avec ce lien d'amitié que l'athlète pourra progresser et dépasser ses limites, car l'entraineur te permettra de faire des erreurs et grandir, car il croit en toi.

7. Comment avez-vous changé en tant qu'entraîneur au fil du temps. Quels principes / Quelles valeurs sont restés identiques?

Mes principes et mes valeurs sont restés les mêmes, mais il faut toujours avoir une ouverture d'esprit. Il y a toujours quelque chose à apprendre. Parfois, lorsque je réécoute nos parties, je vois de nouvelles choses de la façon dont mes joueurs se déplacent et j'apporte les corrections le lendemain. Il faut toujours être prêt à apprendre et évoluer si tu veux devenir un meilleur entraineur.

8. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n'êtes pas en train de coacher?

Lorsque je ne suis pas en train de coacher, j'aime passer du temps avec ma famille et mes amis. J'aime aller regarder mes enfants dans leur activité et les voir jouer et avoir du plaisir.