Championnats Rugby Féminin

Sophie de Goede a pour devise « Vos objectifs dictent vos actions. »

La joueuse de rugby et de basketball de troisième année des Queen’s a déjà de nombreuses réalisations dans sa poche : championne de Sports universitaires Ontario (SUO), athlète de l’année de U SPORTS et membre de l’équipe canadienne senior. Tout cela, seulement en rugby.

« Si je laisse mes objectifs dicter mes actions, je suis responsable des résultats parce que je sais que j’ai participé au processus », explique celle qui a des aspirations similaires en basketball.

« Si je me demande si je devrais aller pratiquer mes lancers ou non, si je veux remporter un championnat de SUO avec l’équipe féminine de basketball de Queen’s, c’est déjà décidé – je dois aller me pratiquer », dit la double étudiante-athlète.

Elle se décrit comme une personne tenace et travaillante.


« Je suis très compétitive. Je dirais que c’est le mot qui me décrit le mieux comme athlète... C’est ce qui me fait foncer tous les jours. »


 

Elle vient d’une famille de rugby et a grandi à Victoria, en Colombie-Britannique. Ses parents, Hans de Goede et Stephanie White, ont tous les deux été capitaines des équipes canadiennes de rugby, et ses frères ont aussi joué.

À l’école secondaire Oak Bay, elle a fait plusieurs sports, mais elle a particulièrement aimé le basketball et le rugby. Elle était jeune lorsqu’elle a commencé le rugby et elle a réalisé seulement en 4e secondaire qu’elle était bonne. »

« Vers la fin du secondaire, le rugby ne m’intéressait plus vraiment », raconte-t-elle, ce qui contraste avec ses réalisations et ses nominations au sein des équipes nationales juniors.

« Je me mettais beaucoup de pression sur les épaules à performer et j’accordais beaucoup d’importance à jusqu’où je pouvais aller en rugby et aux performances que je devais faire pour y arriver plutôt qu’à me dire “Tu joues au rugby parce que tu aimes ça” », se rappelle-t-elle.

Elle a changé son approche à ses débuts à Queen’s et après avoir pris une décision difficile : partir jouer au basketball et au rugby au lieu de rester à la maison et jouer pour le programme de l’équipe canadienne de rugby à sept.

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Se retrouver à Queen’s entourée de coéquipières aussi passionnées par le rugby qu’elle lui a permis de réduire la pression ressentie tout en maintenant des attentes élevées et en s’efforçant de s’améliorer.

« Ce que j’aime le plus de mes journées, ce sont les entraînements. »

Elle comprend l’équilibre avec lequel elle jongle. Sa détermination à devenir la meilleure lui donne la persévérance nécessaire lors des entraînements difficiles, mais elle réalise aussi que le rugby devrait être amusant.

« Une fois sur le terrain de basket et de rugby, je n’ai qu’à me rappeler de m’amuser. »

Ses entraîneurs constatent tous les jours sa passion et sa détermination.

« Elle reçoit beaucoup d’attention et tout un tas de distinctions individuelles, presque chaque semaine », dit l’entraîneur-chef de rugby, Dan Valley. « Mais elle est la première à vous dire que les honneurs individuels ne veulent rien dire. »

Valley a souligné l’impressionnante capacité de Sophie à jongler avec deux sports en donnant comme exemple qu’elle pratique ses habiletés de basketball durant la saison de rugby et vice versa.

Il a ensuite expliqué que, d’après son expérience, les athlètes comme elle qui « ont un talent inné, sont d’excellentes coéquipières et ne calculent pas leurs efforts » ne courent pas les rues. Elle ne se contente pas non plus de ses réalisations, et son entraîneur-chef réalise que toute la détermination de sa joueuse est nourrie par ses aspirations, mais par autre chose aussi.

« Elle fonctionne différemment. Elle est poussée par une force innée à exceller, dont l’origine précise est difficile à déterminer et qui lui donne une force très pure et authentique. »

Dan Valley - Entraîneur-chef de Queen’s de rugby

Pour sa part, Sophie dit qu’elle aime les journées bien remplies. L’anxiété monte quand elle ne fait rien pendant trop longtemps et n’est pas productive. Sa haine de la défaite est aussi une source de motivation, et sa détermination à persévérer et sa persévérance à s’améliorer, sources de confiance.

« Peu importe le résultat, je sais que j’ai suivi le processus au lieu de ne regarder que le produit final », dit l’étudiante inscrite à la majeure en commerce.

L’entraîneur de basketball féminin de Queen’s, James Bambury, et Sophie tentent de poursuivre son développement dans les deux sports en gardant en tête l’idée de processus.

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« Je pense qu’elle commence à accepter un peu plus de ne pas pouvoir être parfaite du premier coup dans tout, dit Bambury. Je pense que, bien souvent, elle veut être bonne tout de suite.

« Elle peut devenir frustrée si elle ne réussit pas aussi facilement qu’en rugby, explique-t-il. Je pense que, maintenant, elle transforme sa frustration au positif et en retire une énergie plutôt que d’en perdre, ce qu’elle vivait probablement au début de sa carrière. »

Ils se concentrent à ralentir le jeu sur le plan psychologique, stratégie qu’elle avait déjà utilisée en rugby. Elle a passé l’été dernier à jouer des matchs amicaux pour perfectionner ses habiletés. Bambury dit que l’équipe mise sur le rôle plus grand et polyvalent qu’elle pourra jouer cette saison-ci.

Même lorsque Sophie est au banc d’équipe, elle démontre de la détermination. Par exemple, lorsqu’elle s’est blessée à la cheville à la fin de la dernière saison de rugby, elle a regardé sans relâche des séquences vidéo jusqu’à ce qu’elle soit rétablie.

Ses deux entraîneurs ont tous deux noté ses interrogations et sa curiosité constantes.

« Ce n’est pas qu’elle doute des raisons derrière le travail, dit Bambury. Elle pose des questions… pour être en mesure de comprendre le concept derrière le travail que nous tentons de faire. »

De son côté, Sophie explique que son père lui a appris très tôt la valeur des bonnes questions, et elle le décrit comme une « personne très réfléchie » qui prenait toujours son temps pour lui répondre et lui donner des réponses utiles et mûrement réfléchies.

« J’ai réalisé que plus la question est bonne, plus la réponse aura de la valeur. »

Elle a continué de travailler sur cet aspect au fil du temps, c’est-à-dire de mieux communiquer et diriger. Évoluer pour Queen’s l’a aidée à ce point de vue. Elle a pris plus de responsabilités et a gagné en maturité et en estime de soi du fait qu’elle devait communiquer avec les autres.

Dans ses rôles de leader et de capitaine d’équipe, Sophie essaie d’être authentique. Elle se décrit comme une personne et une coéquipière logique et directe, qualités qui lui permettent de bâtir une confiance et une compréhension au sein de l’équipe en plus de développer de bonnes relations – et de travailler à atteindre ses objectifs.

Elle a encore de nombreux objectifs dans sa mire, notamment de remporter le championnat canadien dans l’uniforme de Queen’s… dans les deux sports. Et dans l’unifolié, de remporter la Coupe du monde de rugby et de participer aux Jeux olympiques en rugby à sept.

Prochainement, elle sera peut-être en mesure de cocher l’un de ses objectifs de sa liste.

Elle participe au Championnat féminin de rugby U SPORTS, qui se tient du 30 octobre au 3 novembre à Ottawa. Par la suite, elle se joindra à l’équipe de basketball de Queen’s.

Impossible de dire si elle atteindra ces objectifs, mais chose certaine, elle n’arrêtera pas tant qu’elle n’aura pas réussi et, comme le dit sa devise, elle posera toutes les actions pour réussir.

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En tant que fournisseur officiel de ballons de rugby pour U SPORTS, Gilbert Rugby Canada fournira les ballons de match et autres prix pour le Championnat de Rugby féminin U SPORTS 2019 présenté par l'Université d'Ottawa du 30 octobre au 3 novembre au Matt Anthony Field.

 


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Michael is a second-year Carleton Master of Journalism student. Michael writes for The Charlatan, Carleton’s student newspaper, as well as the Ottawa Sportspage and was a assistant Communications Intern for Wheelchair Basketball Canada. Michael also does colour commentary for the Carleton basketball broadcasts.