Championnats Volleyball Masculin

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… » 

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  • Nom : Seth Friesen
  • École : Université de Brandon
  • Sport : Volleyball
  • Position : Ailier gauche
  • Année d'admissibilité : 4e
  • Programme : Science
  • Ville natale : Brandon, Man.

1. Qu’est-ce qui vous a attiré à l’Université de Brandon ?

En grande partie, le fait d’avoir grandi ici a été le facteur décisif. Deux choses étaient importantes pour moi dans le choix de mon université : la qualité du programme académique et les sports. J’ai toujours été partagé entre les études et le volleyball. Je connais Grant (Wilson, entraîneur-chef des Bobcats) depuis longtemps et je l’ai toujours respecté, autant comme personne que comme entraîneur. Ma famille m’avait très bien renseigné au sujet du programme et, tout au long de ma croissance, je venais régulièrement au gymnase pour voir évoluer les Bobcats, alors je ne me voyais pas vraiment jouer pour une autre équipe. Bref, l’excellent programme sportif, l’intimité des petites salles de cours et les relations exceptionnelles avec tous mes professeurs sont tous des facteurs qui ont facilité ma décision. 

2. Quel est votre meilleur souvenir et quelle est votre plus belle réussite comme étudiant-athlète U SPORTS ?

Ça, c’est facile — demandez à quiconque de notre équipe : la finale de l’Ouest canadien a été tout simplement incroyable. Avoir une telle foule qui nous encourageait avec autant de cœur et d’enthousiasme constitue pour moi l’un des plus beaux moments de ma vie — même si nous n’avions pas remporté le match. L’adrénaline était à son summum tout au long du match dont je me souviens à peine. Bref, ce fut une expérience extraordinaire !  

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3. Où pensez-vous que votre parcours universitaire vous mènera ?

Il y a très longtemps que je désire devenir médecin. Cette profession est tellement complexe que je suis certain de la trouver gratifiante. Simplement de penser qu’on puisse aider les gens, avoir une incidence dans leur vie, jouer un rôle dans leurs prises de décisions — tout cela m’attire énormément. J’espère que le volleyball aura toujours une place dans ma vie, peut-être éventuellement comme entraîneur, mais j’espère continuer à jouer pour quelques années encore. Le volleyball a toujours assumé un rôle tellement important dans ma vie que je n’ai pas l’intention de l’expulser de mon quotidien.

4. Qui a eu la plus grande influence sur votre carrière sportive ?

Pour chaque individu que je pourrais nommer, des dizaines d’autres pourraient s’ajouter que je ne voudrais pas oublier parce qu’ils ont, eux aussi, eu un impact important, mais voici les principaux.

D’abord, indéniablement mes parents. Mon père est là depuis toujours, me coachant et m’aidant à me calmer lorsque je suis frustré. C’est mon pilier. Les coéquipiers avec qui j’ai évolué ont été extraordinaires. Je dis à qui veut l’entendre combien je me sens comblé d’être là où je suis, entouré comme je le suis. Les gars dans mon groupe d’âge sont tellement bons et, chaque jour, nous nous lançons le défi de devenir de meilleurs joueurs, mais aussi de meilleures personnes. Évidemment, Grant fait partie de cet ensemble. C’est vraiment lui qui nous encourage dans ce défi puisqu’il le fait lui-même dans sa vie personnelle et nous l’admirons énormément.

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5. Avec qui du monde du sport, passé ou présent, aimeriez-vous prendre un repas ? Pourquoi ?

Roger Federer. Je respecte vraiment sa façon de se conduire. Son calme, son approche détachée, classique. Je crois que c’est un aspect important de la vie d’un athlète. Je crois qu’il est primordial de se comporter de manière professionnelle.

6. Quel est votre rituel d’avant match ? Avez-vous certaines superstitions/idiosyncrasies autour de votre préparation ?

Je ne suis pas un gars tellement superstitieux, mais Grant nous dit toujours de trouver quelque chose qui fonctionne pour nous et de nous préparer de cette même façon avant chaque match. Donc, les jours de match, au réveil, je prends un café et me prépare pour la séance d’entraînement spéciale des jours de match. Après l’entraînement, vient la vidéo puis je retourne chez-moi, je prends une bouchée, je fais une sieste puis je me rends de nouveau au gymnase. J’aime être parmi les premiers dans le vestiaire ; c’est tranquille avant la frénésie. Je me couvre toujours le visage avec mon chandail et je fais le vide pendant quelques secondes. J’oublie tout, je cesse de penser.

Il y a deux volets à ma vie ici : l’aspect éducatif d’une part, l’aspect sportif de l’autre. J’essaie de toujours prendre un moment avant un match pour me concentrer uniquement sur le volleyball. Je me dis que ce soir est le temps pour être le meilleur que je puisse être et que je dois oublier tout le reste.

7. Quelle musique écoutez-vous pour vous motiver avant un entraînement ou un match ?

We Like to Party de Vengaboys. Tous les gars l’aiment. L’an prochain, ça pourrait changer, mais ces deux dernières années c’est la chanson fétiche, celle qui nous anime tous. 

8. Quelle est la personnalité que vous suivez le plus en ce moment sur les médias sociaux ?

@BobcatsMVB sur Instagram. J’adore les gens qui le dirigent autant que le contenu. Allez voir !

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9. Si vous pouviez essayer un autre sport, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

J’aimerais essayer le saut à la perche. Ça me semble amusant. Ce que je veux dire : qui, en regardant le saut à la perche, n’a pas rêvé de s’envoler ainsi dans les airs et de retomber sur un matelas ?

10. Quelle est la chose la plus gênante qui vous est arrivée comme athlète ?

L’an dernier, nous étions en séance d’entraînement et j’ai essayé un coup frappé, mais — contrairement à mon intention — j’ai frappé le ballon derrière moi et atteint un de mes coéquipiers en plein visage. Les gars me le rappellent à ce jour. C’était plutôt gênant, mais cela arrive assez souvent que je me suis consolé en me disant que je n’étais pas le seul à avoir fait ça.