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Les étudiants-athlètes U SPORTS progressent à la scène nationale depuis des décennies. L’athlétisme ne fait pas exception à la règle.
Les championnats de l’Amérique du Nord, de l’Amérique centrale et des Caraïbes (NACAC) 2018 ont eu lieu à Toronto, au Stade Varsity de l’Université de Toronto, du 10 au 12 août, alors que des athlètes, actuels et anciens, de U SPORTS se sont démarqués parmi un rassemblement d’athlètes de calibre mondial.
Équipe Canada était composée d’un heureux mélange d’athlètes d’expérience et de nombreux nouveaux visages — dont certains représentaient le Canada pour la première fois — et tout au long de ces championnats NACAC, les athlètes U SPORTS ont fait connaître leur présence.
L’exceptionnel sprinter de York, Bismark Boateng, s’est ajouté au légendaire groupe d’athlètes qui ont concouru pour le Canada une fois leurs études universitaires terminées, rejoignant les Desai Williams, Dontae-Richard Kwok, et Khamica Bingham. Depuis qu’il a été diplômé de York, Boateng se consacre à temps plein à son entraînement et ses résultats le démontrent amplement.
« Avec les Lions de York, je m’entraînais pendant trois à cinq mois, mais maintenant, je m’entraîne à longueur d’année alors je suis plus engagé, plus dédié, » d’expliquer Boateng. « Mon objectif est de devenir le meilleur au Canada et de me retrouver sur le podium en 2020 (aux Olympiques de Tokyo). C’est pour ça que je travaille aussi fort, j’aime la grande scène, j’aime ces moments-là ; c’est là qu’on fait preuve de caractère, qu’on affiche ses vraies couleurs »
S’étant qualifié pour la finale du 100-mètres, Boateng est venu tout près d’égaler son meilleur chronomètre personnel de 10,16 secondes, ratant de justesse la médaille de bronze par 0,04 seconde. Mais le médaillé d’argent de U SPORTS 2016 n’avait pas dit son dernier mot, se reprenant au relais 4x100-mètres et contribuant à la médaille d’or de l’équipe masculine et à la qualification pour les Jeux panaméricains 2019 – un exploit qu’il considère une expérience additionnelle à l’échelle nationale.
Le stade historique Varsity s’avère également être l’alma mater de deux athlètes canadiens des Varsity Blues de Toronto, dont les courses leur ont mérité des médailles. L’Olympienne 2016 de Rio et détentrice du record au 1000-mètres U SPORTS, Gabriela Stafford, a couru un coriace 1500 mètres pour la médaille de bronze, soutenue par sa famille et ses amis l’encourageant vigoureusement à chaque tournant de la piste. Alicia Brown allait, par la suite, servir d’ancrage à l’équipe féminine du 4x400-mètres pour accéder au podium pour le bronze.
Le Golden Bear de l’Alberta et détenteur du record U SPORTS au 300-mètres, Austin Cole, a fait ses débuts au sein d’Équipe Canada dans les demi-finales au 400-mètres, avec un chronomètre de 47,13 secondes, ratant de peu les qualifications pour les finales. Mais Cole a apprécié l’expérience et sait que les résultats ne sont pas d’une grande importance à ce stade de sa carrière.
« C’est une tellement merveilleuse expérience que de représenter ton pays à domicile, » d’affirmer Cole après sa course. « Ce n’est pas la course que j’aurais souhaitée, mais tu ne peux pas te désoler lorsque tu cours contre les meilleurs athlètes au monde. »
Au cours des années, U SPORTS a réussi à placer plusieurs athlètes diplômés sur l’équipe nationale canadienne qui ont poursuivi leur trajet et joué des rôles importants lors de compétitions internationales. Des athlètes tels que Stafford, Bingham, Brittany Crew (York), Melissa Bishop (Windsor), Taryn Suttie (Saskatchewan), Sekou Kaba (Ottawa), Geneviève Lalonde (Guelph), Noëlle Montcalm (Windsor), Andrea Seccafien (Guelph), et Charles Philibert-Thiboutot (Laval) se sont tous fait un nom à l’échelle nationale depuis qu’ils ont concouru aux Olympiques de 2016.
Philibert-Thiboutot, de son côté, poursuit son succès à l’échelle internationale depuis qu’il a reçu son diplôme de l’Université Laval il y a deux ans. Il admet qu’il y a toujours un gouffre entre U SPORTS et les courses internationales, mais s’est maintenant habitué au style international de course.
« Lorsque tu accèdes enfin à la scène mondiale, tu réalises que personne ne va te donner un laissez-passer ou te monter en grade dans le peloton. La course stratégique devient plus difficile, » ajoute Philibert-Thiboutot, qui a remporté le bronze au 1500 m hommes. « Au début, je manquais d’expérience à ce niveau, mais après deux ans de compétitions internationales, je saisis beaucoup mieux et je m’améliore. »
Les autres athlètes canadiens de renommée aux championnats NACAC incluent Caroline Ehrhardt (Western) qui a terminé en quatrième place au triple saut ; Patrick Hanna (Montréal) a terminé septième au triple saut chez les hommes alors que Montcalm a terminé septième également aux 400-mètres haies chez les femmes.
Deux anciens étudiants-athlètes d’UCB ont également remporté des médailles pour le Canada, Evan Dunfee remportant l’or au 20 km de la marche athlétique chez les hommes et Michael Mason y allant d’une médaille d’argent dans le saut en hauteur chez les hommes.
Un athlète qui a semblé apprécier particulièrement l’événement à un autre niveau est Sergio Raez Villanueva de McMaster’s, dont le sourire n’a pas quitté le visage à compter du tout premier jour du championnat. À la tête du peloton, à certains moments de la course de 10 000 — mètres chez les hommes, Villanueva savait que ce serait une expérience extraordinaire que de concourir ici mais, lorsqu’il est arrivé à la piste, c’était tout autre chose que ce à quoi il s’attendait. À partir de l’hôtel, en passant par la ligne de départ et jusqu’à la ligne d’arrivée, il dit que les championnats NACAC lui ont appris des leçons qu’il espère bien rapporter à McMaster.
« J’ai appris beaucoup. C’est quelque peu différent, ne serait-ce que mentalement, je cours dorénavant avec des professionnels, » de constater Villanueva, le champion national canadien au 10 km et médaillé d’argent U SPORTS au 3000 mètres. « C’est devenu un peu stratégique dans cette course — ce qui est vrai aussi au niveau universitaire. L’environnement est indéniablement différent, ne serait-ce que dans la façon dont tu abordes l’expérience. Je serai tellement heureux de pouvoir partager ce que j’ai appris avec nos partisans locaux ; le meilleur est à venir. »