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Il y a neuf mois, Kristian D’Amore terminait la quatrième année de sa carrière sportive universitaire comme gardien de but de l’équipe masculine de soccer des Reds de l’Université du Nouveau-Brunswick. Aujourd’hui, il supervise plus de 1 200 officiels à l’occasion de l’Universiade d’été 2019 de la FISU qui se déroule à Naples, en Italie.

À titre de gestionnaire des services ITO/NTO, soit les services aux officiels techniques internationaux et officiels techniques nationaux, lors de l’Universiade, Kristian gère l’équipe responsable du transport, de l’hébergement, des services alimentaires, du service de crédit de VISA, des indemnités journalières et remboursements, des uniformes et de l’accréditation de tous les officiels nationaux et internationaux lors d’importants jeux internationaux.

L’Universiade est un événement multisport qui met en compétition les étudiants universitaires du monde entier. En tenant compte de son importance et du nombre de participants, l’Universiade d’été se range derrière les Jeux olympiques, et elle est présentée tous les deux ans dans une ville différente.

Alors, comment un natif de Mississauga, en Ontario, d’origine italo-canadienne a-t-il fait pour atterrir à la FISU, c’est-à-dire la Fédération internationale du sport universitaire?

« Aussi loin que je puisse me souvenir, le soccer et le sport me passionnent. Petit, je jouais au soccer compétitif et je savais déjà qu'une orientation en sport et en gestion d’événement était la carrière professionnelle que je souhaitais après mes études universitaires. »

C’est pour cette raison qu’il s’est retrouvé à UNB, où il a décroché en avril son baccalauréat en loisirs et sports (gestion).

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« J’étais déterminé à trouver un programme en gestion du sport dans une bonne université qui allait également me permettre d’évoluer comme étudiant-athlète. Après quelques années à regarder du côté de la NCAA, je suis tombé amoureux de UNB, de Fredericton et de la côte est. L’entraîneur-chef, Miles Pinsent, m’a encouragé à miser sur la nouveauté, et, en un clin d’œil, je m’étais engagé auprès de UNB. » 

Nommé quatre fois étoile académique canadienne, Kristian a participé au championnat canadien U SPORTS à trois reprises lors de ses quatre saisons dans les couleurs des Reds, remportant la médaille d’argent en 2015.

« Ce fut un honneur d’arborer le logo des Reds pendant quelques-unes des plus belles années de ma vie », ajoute-t-il.

En dehors du sport, Kristian a travaillé pendant quatre ans au département de marketing et des communications des équipes sportives de UNB et a collaboré à l’organisation de deux championnats de hockey masculin et d’un championnat de basketball féminin de U SPORTS.

« Dans mon travail auprès des équipes, je consacrais mon énergie à interagir avec nos étudiants par le développement de la marque, la mobilisation des partisans et le renforcement de la fierté à l’université. Nick Zildjan et moi avons dirigé la refonte de la marque du programme sportif de UNB, qui présente un nouveau style et un nouveau nom unissant l’université et les étudiants et une nouvelle identité adaptée au 21esiècle. »

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Bénévole aux Jeux panaméricains de 2015 puis aux Jeux autochtones de 2017, tous deux s’étant déroulés à Toronto, il a fait ses débuts à la FISU à l’été 2018 lors des Championnats mondiaux universitaires de volleyball de plage tenus à Munich, où les Canadiennes Megan et Nicole McNamara ont remporté la médaille d’or.

C’est là également qu’il a rencontré Leonz Eder, premier vice-président de la FISU, et la DreVerena Burk, membre du comité des cadres supérieurs de la FISU.

« La DreBurk et moi sommes restés en contact après les Jeux et avons échangé quelques courriels. Elle m’a dit qu’elle ferait circuler mon nom pour m’aider à me trouver un emploi à Naples. J’entretenais des espoirs, mais je n’étais pas réellement convaincu que ça se réaliserait. »

Sans nouvelles de Naples, Kristian a accepté un poste comme consultant d’affaires des Honey Badgers de Hamilton qui évolue au sein de la toute nouvelle Ligue canadienne élite de basketball (CEBL).

Cependant, moins d’un mois plus tard, le téléphone a sonné.

« Un matin, j’ai reçu un appel du directeur de l’Universiade d’été de la FISU, Marc Vandenplas, qui me disait avoir besoin d’aide pour Naples et que la DreBurk avait parlé en bien de moi. Il m’a demandé de prendre le premier vol de Toronto à Naples et de commencer sans tarder. C’est ce que j’ai fait. »

Kristian excelle dans son travail et ne tarit pas d’éloges son équipe pour la réussite que connaît l’Universiade jusqu’à présent.

« C’est une expérience incroyable. Je m’occupe d’un groupe de clients très difficiles et exigeants, car plusieurs de nos officiels techniques ont participé à des Jeux olympiques et des championnats du monde, et ils s’attendent à un service de haute qualité. »

Alors, qu’est-ce qui attend l’ancien gardien de but de U SPORTS?

« Je ne sais pas. Je vais assurément prendre le temps de voyager en Europe et de me reposer après les Jeux. Qui sait, peut-être Tokyo 2020 ou la prochaine Universiade! Je suis accroc des jeux maintenant! »