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Les célébrations du Mois de l’histoire des Noirs suscitent beaucoup de passion et d’intérêt au pays, mais notre engagement envers l’approfondissement de nos connaissances en matière de l’histoire des Noirs ne devrait pas se limiter à ces quelques semaines en février. Pour un très grand nombre de personnes, y compris Shanice Marcelle, joueuse de volleyball de plage canadienne âgée de 30 ans, l’importance globale et personnelle de cet événement dépasse de loin les limites de ce mois de reconnaissance annuelle.

« Pour moi, le Mois de l’histoire des Noirs n’est pas qu’un seul mois, il dure toute l’année », dit Marcelle, dont le père et la grand-mère sont immigrés au Canada de Trinité-et-Tobago. « Il faut que je me renseigne davantage sur l’histoire des Noirs. Je n’y connais rien. En parler à mon père, à ma grand-mère et à mon oncle du côté de mon père, et en apprendre au sujet de leurs expériences et de ce qu’ils ont vécu, pour moi, c’est ça le plus important ce mois-ci, et tous les  jours de l’année. »

Pour mieux comprendre l’importance que Marcelle accorde à ses racines noires, il faut d’abord connaître son parcours. 

L’ancienne des Jeux du Canada de 2009 est née à Toronto, mais à l’âge de 5 ans, suivant la séparation de ses parents, elle a quitté la ville la plus multiculturelle du pays. Accompagnée de sa mère Tracey, qui était enceinte de son frère cadet Jordan, et de sa sœur aînée Tanisha, elle a déménagé dans une petite ville appelée Errington sur l’île de Vancouver, où la majorité des habitants étaient blancs. C’est pendant cette période, et plus tard à Victoria, qu’elle avait parfois l’impression de ne pas se sentir à sa place.

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