Rugby Féminin Nouvelles

L'histoire des sœurs Svoboda avec le rugby a débuté dans une ligue de touch-rugby pour leur équipe locale, le club de rugby-football des Bulldogs de Belleville. Les jumelles Sara et Katie, ont ouvert la voie et Tia n’a pas hésité à rapidement faire de même. Leur père les a non seulement initiées au jeu dès leur plus jeune âge, mais il a joué un rôle important dans le lancement du programme des Bulldogs.

Honnêtement, je ne savais pas si certaines de mes filles allaient jouer au rugby à un niveau assez important, À la demande de ma femme, Dieu merci, elles ont toutes joué au hockey en premier et elles étaient formidables au soccer. Ce n'est qu’à l’école secondaire qu’elles se se sont complètement engagées dans le rugby. Elles étaient bonnes dans tout.

Paul Svoboda - Père du trio dynamique de soeurs

Les sœurs ont travaillé fort pour atteindre leur niveau de compétence, mais elles viennent d’une famille forte et sportive. Leur mère, Michelle Svoboda, a été médaillée d'or du SUO en gymnastique et a été capitaine de l'équipe féminine d'aviron des Marauders lorsqu’elle était étudiante à McMaster. Leur oncle, Karl Svoboda, a remporté trois titres de rugby du SUO en jouant pour l'Université de Toronto. Il a aussi joué au rugby pour le Canada pendant 10 ans, y compris lors des trois premières Coupes du monde. Leur père a également joué pour l'équipe nationale masculine senior, avec 24 participations durant sa carrière.

Il est évident que les sœurs sont portées par les géants qui les ont précédées. Suivant les traces de leurs parents, elles ont choisi de poursuivre leur carrière universitaire avec les Maraudeurs à l'Université McMaster.

J'ai choisi McMaster parce que dès ma première visite de l’école, et dès que j’ai mis le pied sur le terrain après le premier match d’une de mes sœurs, je me suis sentie comme dans une famille.

Tia Svoboda

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« Katie se considère «chanceuse de pouvoir jouer à ce niveau avec ses deux sœurs.»

Sara est reconnaissante d’avoir Katie comme partenaire d'entraînement et exprime son enthousiasme pour ce qui attend Tia dans les années à venir lorsqu’elle revêtira l’uniforme marron des Marauders. C'est vraiment une affaire de famille.

Leurs réalisations s'étendent au niveau national puisque les trois sœurs ont, d’une certaine façon, fait partie de l'équipe canadienne. Sara a été nommée remplaçante hors-voyage de l'équipe de la Coupe du monde de 2017; Katie a joué contre l’Angleterre dans la Super Series de rugby féminin à Salt Lake City, au Utah, en 2016 et Tia a remporté une médaille d'argent aux Jeux du Commonwealth de la jeunesse à Samoa avec l'équipe canadienne de rugby à sept des moins de 18 ans.

Je crois que c'est lorsque j’ai reçu la médaille d’argent, entourée de mes coéquipières, que je savais que le rugby était mon sport.

Tia Svoboda

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Un travail acharné n'est pas rare pour ces sœurs. Leur éthique de travail a été perfectionnée dès leur plus jeune âge et continue de produire des résultats académiques et sur le terrain.

Qu'il s'agisse de rejoindre une sœur pour une séance de bottés après l'entraînement ou de poser constamment des questions à l'entraîneur avant, pendant et après l'entraînement, Sara comprend l’importance « d’utiliser chaque minute disponible pour perfectionner mes compétences et devenir une meilleure joueuse chaque jour pour m’assurer d’un avantage concurrentiel. »

Katie et Tia expriment que si vous ne faites pas d'efforts pendant la pratique, comme si vous étiez en mode compétition, vous perdez votre temps. Le travail ne s'arrête pas non plus une fois que la saison s'arrête; l'un des secrets de leur succès est leur dévouement à l'entraînement durant l'été.

Les soeurs s'inspirent de joueuses tels que la Canadienne Karen Paquin, la Néo-Zélandaise Sara Goss, la Française Marjorie Mayans et leur oncle Karl Svoboda. «La vitesse, l'intelligence et le travail de Paquin en tant que joueuse à l’aile sont quelque chose que j'aspire à incarner», explique Sara.

Avant chaque jour de match, les sœurs prennent leur repas très au sérieux. Même avec tout le temps, l'énergie et le travail acharné mis en place pour préparer un match, les rituels d'avant-match sont très importants pour Sara.

«Je peux être très superstitieuse ... même quand il s'agit de l’alimentation ... alors cette année, je suis devenue une grand fan des sautés d'avant-match», dit-elle. Les autres jours, elle peut manger «au moins quatre petits repas par jour pour maintenir mon niveau d’énergie ».

Pendant que Sara jure par ses sautés, Tia se contente de «beaucoup de poulet». Quant à elle, Katie opte pour une alimentation semblable à celle de son père qui consiste à manger toute la nourriture qu’elle voit. « J'ai toujours faim », partage-t-elle.

Alors qu’elles poursuivent leur carrière de rugby, les trois sœurs ont de grands espoirs et des attentes importantes. Sara, qui a été nommée joueuse de l'année 2017 de la division Shiels du SUO pour la deuxième année consécutive jeudi, se joint à Tia qui désire gagner un autre championnat U SPORTS avec son équipe.

J'ai encouragé mes sœurs quand elles ont gagné les championnats canadiens, et j'adorerais en faire l'expérience aux côtés de mes sœurs.

Tia Svoboda

Les sœurs regorgent de gratitude lorsqu’elles considèrent l'influence de leur père sur leur carrière de rugby. Leurs parents sont des supporters fidèles et aimants.

«Papa et maman nous ont toujours soutenues depuis le premier match de rugby du secondaire jusqu'à notre carrière universitaire et nationale. Toujours présents à nos parties, ce sont nos grands fans », explique Katie.

Elles reconnaissent que la préparation fournie par leurs parents leur a permis d'être les concurrentes qu'elles sont aujourd'hui. Paul Svoboda dit que ses filles sont son inspiration.

Il leur a souvent dit: «le rugby est le plus grand sport de la planète. Mais, vous n'en retirez que ce que vous y mettez. Vous contrôlez ces choses: premièrement, votre propre forme physique; deuxièmement votre engagement;  troisièmement le développement des compétences. Ensuite, il n’y a plus de limite. »

Ses filles ont écouté ses mots et cherchent à continuer à vivre l'héritage de la famille Svoboda.

 

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Josie est une étudiante en journalisme à l'Université Concordia et contribue régulièrement au journal universitaire The Link ainsi qu'à Her Campus Concordia. Elle a grandi dans la culture du sport et elle aime jouer, regarder et écrire sur le sport. Elle trouve son inspiration non seulement dans le dévouement des athlètes, mais aussi dans la passion des amateurs.