U SPORTS Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».DSC00365_copy.png (75 KB)

Nom : Carmine Isacco
Université : York
Sport : Soccer masculin
Poste : Maître entraîneur  
Séniorité : 11 saisons
École/poste précédent : Entraîneur-chef, Varsity Blues Toronto
Ville natale : Toronto

1. Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois ? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef du programme de soccer des Lions ?  

Le coaching est ce que j’ai toujours fait. Lorsque j’étais joueur au Maryland, je commençais déjà à m’impliquer au niveau des clubs. J’ai poursuivi cet intérêt tout au long de ma carrière de joueur ; après le Maryland, je suis revenu à la maison et j’ai hérité d’un club pour lequel j’avais déjà évolué. J’ai fini par devenir le directeur technique du club, mais j’ai décidé qu’il était trop tôt pour que j’arrête de jouer alors j’y suis retourné.  

J’ai été joueur/entraîneur adjoint avec le Rampage de Milwaukee et avec les Lynx de Toronto, tout en entraînant le CS Azzurri où j’étais également directeur technique. Avec le club, nous avons eu énormément de succès dans le développement de joueurs et le tout est parti de là. Après la vente du club Azzurri, je suis passé au Club de soccer Vaughan où je suis toujours entraîneur-chef et directeur technique.  

Je suis devenu entraîneur universitaire lorsqu’un de mes amis a, par inadvertance, soumis un résumé à l’Université de Toronto alors qu’ils étaient à la recherche d’un nouvel entraîneur-chef. Ils m’ont appelé et je n’avais aucune idée de ce dont ils parlaient ! Mais, je me suis rendu à l’interview et ils m’ont offert le poste. J’y ai passé deux ans avant de venir à York et la suite fait maintenant partie de l’histoire, comme on dit. I

Au début, à leur première saison en 2007, et un peu en 2008, j’étais également avec le FC Toronto. Originalement, je devais m’occuper des groupes de réservistes, mais ils ont, par la suite, ajouté le titre d’entraîneur des gardiens de but. Ce fut une expérience intéressante ; il y a beaucoup à apprendre du côté administratif. 

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2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur? 

J’ai eu la chance d’avoir plusieurs bons modèles. Il y a eu quelques entraîneurs de type « vieille école » avec qui j’étais vraiment sur la même longueur d’onde. Un entraîneur en particulier m’a vraiment inculqué une bonne éthique de travail, l’importance de réussir avec intégrité et ça, c’était très important pour moi.

Au cours de ma carrière, j’ai eu un entraîneur formidable en la personne de Bob Gansler, qui était mon entraîneur-chef à Milwaukee, qui entraînait l’équipe nationale des États-Unis et aussi dans la ligue majeure de soccer. Ce que j’ai appris de lui a fait de moi la personne que je suis aujourd’hui comme entraîneur, au point de vue technique autant que tactique. J’ai été chanceux d’avoir quelqu’un qui était motivé par les vraies valeurs. Je dirais qu’il est celui qui m’a le plus influencé, en termes d’approfondir le sport de soccer, de faire les bonnes choses, et de comprendre la véritable définition du succès.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching ?

Je pense que j’adapte beaucoup mon style aux athlètes avec qui je travaille. À York, nous avons beaucoup de bons joueurs et nous avons inculqué une mentalité compétitive et gagnante. À cause de leur talent, notre plan de match est souvent le point central de ce que nous voulons voir ; ensuite, nous les laissons s’exprimer. Nous faisons certains ajustements au besoin et nous nous assurons qu’ils voient les deux côtés du ballon, mais nous leur permettons aussi d’utiliser leur talent.

4. Quel entraîneur admirez-vous le plus, et pourquoi ? 

Mon mentor, Bob Gansler.

5. Quelle est la chose la plus originale que vous ayez faite comme entraîneur ?  

Ça, c’est une question difficile ! Tout est relatif. Il y a bien des choses que je fais qui sont probablement considérées « originales », mais, pour moi, elles font partie de l’image globale.

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6. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur ?  

Je dirais d’avoir remporté le championnat U SPORTS 2010. Nous avons remporté deux matches aux nationaux avec 10 hommes et nous étions de loin les plus « défavorisés » dans la finale contre l’UCB à cause de blessures et de cartons rouges. Mais, comme personnel entraîneur, nous étions à notre meilleur. Nous avons fait des changements dans l’alignement qui ont fonctionné. C’est sans doute un des moments où l’énergie, la mentalité et la tactique étaient au mieux. Même s’ils ont eu le ballon 80 % du temps, nous avons triomphé. Évidemment, le travail et la préparation avaient joué un grand rôle, mais nous en avons récolté les fruits. 

7. Quel est le meilleur conseil que vous donneriez à un athlète ou à ses parents ?  

Le meilleur conseil que je puisse donner à un athlète et à ses parents est de réaliser que ce sont les petites choses qui sont importantes et qu’il faut discerner quelles sont ces petites choses pour réussir.  

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8. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps ? Quels principes/quelles valeurs sont resté(e)s identiques ?

Mes valeurs de fond sont restées les mêmes, mais dans une perspective différente. Mon engagement envers le joueur et envers l’individu est resté le même depuis mes tout premiers jours comme entraîneur, même si je crois beaucoup mieux comprendre l’individu aujourd’hui. Je dirais que ma façon de gérer la pression n’a fait qu’empirer depuis que je suis devenu entraîneur. C’était beaucoup plus facile d’être un athlète !

9. Qu’est ce que vous aimez le plus faire lorsque vous n’êtes pas en mode entraîneur ?  

Passer du temps avec mes trois enfants.