U SPORTS Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… 

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Nom : Kevin Dickie

École : Acadia University

Position : Directeur général d’athlétisme

Ancienneté : Sept années

École / Poste précédente : Directeur d’athlétisme – UNB

Ville natale : Shaunavon, Sask.


1. Comment avez-vous obtenu votre poste actuel et qu'est-ce que vous appréciez le plus à propos de votre travail ?

J’étais auparavant entraîneur de hockey pour les Saskatoon Blades (WHL). Un an plus tard, j’ai décidé que je voulais continuer d’être entraîneur. Je savais que le sentiment de sécurité de ma famille était ma priorité et que de continuer à déménager n’était pas une option. Je voulais rester dans le domaine de sport donc, quand l’UNB m’a approché concernant le poste de directeur d’athlétisme en 2005, j’ai choisi de le suivre.

J’adore être à Acadia. Je crois que c’est unique parmi toutes les autres universités. Être lié à des étudiants tellement acharnés me garde jeune.

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2. Qui a eu le plus d'influence sur votre carrière ?

Don Wells, directeur d’athlétisme d’Acadia pendant le temps que je travaillais en tant qu’entraîneur-chef de l’équipe de hockey masculine de Acadia. Bien que je ne suis pas le même DA que Don, alors que les temps changent et qu’il faut adapter, je crois que ses valeurs étaient fortes et admirables. Je me surprends souvent à penser : « Que ferait Don dans cette situation ? »

Une autre personne qui m’a influencé dans ma venue à Acadia University était ancien président Ray Ivany. Il est rapidement devenu un ami proche, et j’ai beaucoup appris de Ivany sur le développent personnel.

3. Quel est votre plus grand moment sportif ou votre plus belle réussite ?

C’est étrange. J’ai participé à des championnats mondiaux et nationaux, et j’ai gagné à tous ces niveaux. Par contre, je n’oublierai jamais mon premier championnat en tant qu’entraîneur de niveau AA provincial à Saskatoon. Cette expérience m’a accroché à l’entraînement.

4. Comment définiriez-vous un étudiant-athlète à l’université de Acadia University ?

Notre environnement encourage la poursuite de la victoire, ne jamais compromettre les études et l’immersion totale avec notre communauté. On entend parler des écoles au sud – des villes universitaires – et nous sommes l’une des seules au Canada où nos étudiants-athlètes portent des maillots invisibles tous les jours.

5. À quoi ressemble le succès pour le programme sportif de Acadia University ?

Gagner aux niveaux régionaux et nationaux, qui tire de la dernière question. Ceci est mesuré par nos étoiles académiques canadiennes, mais aussi par notre amélioration, nos académiques et nos taux de diplomation chez les athlètes.

Et enfin, la connexion avec notre communauté, qui peut être mesurée par deux heures de bénévolat, du leadership attentif la participation à nos événements sportifs, c’est-à-dire accueillir plus de 70 000 fans en 2017 à divers événements sportifs.

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6. Quel est le plus grand défi que vous rencontrez dans le monde sportif d'aujourd'hui ?

Je dirai qu’il y a deux questions principales :

  • La viabilité financière pour gérer le département des sports. Notre capacité de permettre nos ressources de répondre aux activités, encore plus répondre à la poursuite d’excellence que j’ai mentionnée plus tôt.
  • La gestion des risques. Les choses ont vraiment changé au cours de 13 ans comme directeur d’athlétisme. Il y a beaucoup de choses et de situations qui nous donnent les paumes moites à ce poste.

7. À quelle place souhaitez-vous voir le sport universitaire canadien dans 3 à 5 ans ?

Cette question est facile. J’aimerais nous voir créer un espace qui est transparent, clair et différent de la perception actuelle du NCAA et du sport universitaire canadien partout. Et, cela est où l’athlétisme, l’académie et l’intégration avec la communauté sont clairs pour l’étudiant-athlète qui se préoccupe de tous les trois piliers. Cela ne concerne pas uniquement le sport, la salle de classe ni la profession qui suit après la remise des diplômes. Il s’agit de ces derniers entremêlés dans un paquet universitaire serré.

8. Si vous pouviez vous asseoir pour dîner avec une personne du monde sportif (athlète, entraîneur ou gestionnaire), qui serait-ce ? Pourquoi ? De quoi parleriez-vous ?

J’étais chanceux d’avoir l’occasion de faire cela quelques fois. Par exemple, j’ai forgé une relation avec Mark Shapiro des Toronto Blue Jays et j’ai toujours admiré qu’à son époque à Cleveland, il ait pu trouver des façons de faire plus avec moins, ce qui est souvent ce que les gens aiment qu’on fasse en sports universitaires canadiens.

Sur ma liste de cœur, s’il y avait une personne avec qui j’aurais l’occasion de jouer une partie de golf, ce serait Barack Obama. Je l’ai admiré pendant qu’il était président, et peut-être encore plus maintenant qu’il n’est plus. Une des choses que je crois que j’ai améliorée depuis que j’ai commencé comme directeur d’athlétisme est comprendre qu’on doit prendre des décisions qui ne peuvent pas plaire à tout le monde. Cela vient avec de la critique parfois des cicatrices de bataille sur le chemin. J’aimerai savoir comment il s’est débrouillé avec cela au plus haut niveau.

9. Que diriez-vous à un fan de sport qui n'a jamais regardé ou assisté à un match ou une compétition U SPORTS ?

Cela dépend sur où il a lieu. Si c’est chez Acadia, je leur dirais qu’il aura une expérience de match qui rivalise n’importe petit environnent collégiale partout à l’Amérique du Nord. Si c’était simplement un événement U SPORTS générale, je leur dirais d’attendre à assister, en grande partie, les meilleurs sports amateurs et étudiants athlètes de notre pays.

10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas au travail ?

J’aimerais que ce ne soit pas si superficiel qu’il soit, mais je pourrais jouer du golf 365 jours par ans. Toutefois, incontestablement, l’aspect le plus important de ma vie, même pendant ma carrière d’entraîneur, est ma famille. Passer du temps quand nous sommes ensemble tous les quatre est ce dont j'ai le plus hâte à faire.