U SPORTS Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… » 

Dan_Durack_headshot.png (68 KB)

  • Nom : Dan Durack
  • Établissement : Université Western
  • Poste : Événements/MustangsTV/Fanfare
  • Ancienneté : 15 ans
  • Établissement/Poste précédent : Coordonnateur des sports intramuraux/Adjoint aux événements, Université Acadia
  • Ville natale : Pierrefonds, Québec

1. Comment avez-vous obtenu votre poste actuel et qu’est-ce que vous appréciez le plus à propos de votre travail?

Peu de temps après la mort de mon père, j’ai voulu déménager dans l’ouest pour me rapprocher de ma famille. Je travaillais à l’époque l’Université Acadia.

J’avais joué contre Western avec Acadia à la Coupe Atlantique en 1995, et lorsque j’ai passé l’entrevue pour le poste à Western, je me suis dit : « Si je ne peux pas les battre, autant me joindre à eux ». Ce que j’aime, c’est de voir les résultats d’un travail acharné en action, et mon côté compétitif me pousse toujours à être la personne qui monte la barre dans mon domaine de compétence. 

2. Qui a eu le plus d’influence sur votre carrière?

Mes parents sont à coup sûr les personnes qui m’ont le plus influencé, car ils se sont portés volontaires pour tout ce qui concernait le sport organisé dans ma ville natale. Mon père était président du hockey mineur et ma mère, présidente de la ringuette et du softball féminin. 

Dès mon plus jeune âge, j’ai su que je travaillerais dans le sport. Après avoir rencontré Eric Cederberg du département de l’information sportive à Acadia, je me suis senti interpelé par la possibilité de faire carrière dans le sport universitaire. Alors, pour ça, je dis merci à Eric! Mais il aurait pu me parler des heures de travail! 

3. Quel est votre plus grand moment sportif ou votre plus belle réussite?

Le fait d’avoir fait partie de deux équipes de football d’Acadia qui se sont rendues à la Coupe Atlantique (1995 et 1998).

Mais plus récemment, ce fut le Championnat de hockey féminin de U SPORTS, qui a vu Western disputer la finale dans notre aréna et notre fanfare jouer l’hymne national qui a été une source de fierté pour moi. Le sentiment du travail accompli et la satisfaction d’avoir surmonté les difficultés entourant l’accueil d’un championnat sont incomparables. C’était un moment très spécial. 

4. Comment définiriez-vous un étudiant-athlète à l’Université Western?

Un étudiant-athlète de Western est un individu dévoué, travaillant et hautement performant. C’est assez difficile d’être un étudiant universitaire qui obtient des notes élevées et qui excelle suffisamment dans son sport pour concourir au sein de U SPORTS. Les normes académiques de Western sont très élevées, mais nous trouvons quand même des étudiants-athlètes qui sont capables de remporter du succès sur le terrain et dans la salle de classe.  

5. À quoi ressemble le succès pour le programme sportif de l’Université Western?

Le sport au Canada est lentement en train de devenir une course aux armements. Le succès pour le programme sportif de l’Université Western serait d’encourager nos anciens étudiants à aider à soutenir notre succès sur le terrain malgré les besoins financiers continus du département de sport. 

6. Quel est le plus grand défi que vous rencontrez dans le monde sportif d’aujourd’hui?

Le plus grand défi est de rejoindre le grand public et de créer de l’ambiance à nos événements sportifs. Il y a tellement de distractions aujourd’hui dans notre société axée sur les médias sociaux.  

Ramener les gens dans les stades pour regarder les compétitions et vivre l’expérience en direct, il n’y a pas de meilleur moyen de consommer ce produit qu’est le sport. 

7. À quelle place souhaitez-vous voir le sport universitaire canadien dans 3 à 5 ans?

Je pense que cela prendra plus que trois ou cinq ans, mais si nous pouvions tous travailler afin de développer l’aspect divertissement de notre sport et l’expérience des fans, nous pourrions récupérer des partisans et en trouver de nouveaux. 

8. Si vous pouviez vous asseoir pour dîner avec une personne du monde sportif (athlète, entraîneur ou gestionnaire), qui serait-ce? Pourquoi? De quoi parleriez-vous?

Originaire de Montréal et ayant grandi avec les Canadiens, je dirais Guy Lafleur. Je lui parlerais de ses cheveux, quels beaux cheveux!

Wayne Gretzky – le plus grand joueur de hockey de l’histoire. Nous partageons la même date d’anniversaire, et ce serait formidable de souffler nos bougies ensemble. À mon sens, il a changé le sport professionnel.

J’aimerais lui parler de l’époque durant laquelle il a joué à Edmonton avant tous les changements survenus et avant son échange. Si le meilleur joueur de l’histoire a pu être échangé, alors personne n’est à l’abri d’un échange. Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai commencé à comprendre l’aspect commercial du sport.  

9. Que diriez-vous à un fan de sport qui n’a jamais regardé ou assisté à un match ou une compétition U SPORTS?

Nous avons des étudiants-athlètes formidables qui jouent pour l’amour du sport, non pour obtenir un contrat professionnel. C’est le but du sport.

10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas au travail?

Durant mes jours de congé, si je ne suis pas en train de dormir, j’aime passer du temps avec ma merveilleuse femme et avec nos filles, car elles grandissent trop vite.