U SPORTS Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… » 

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  • Nom : John Ryan
  • École : Université du Cap Breton
  • Poste : Directeur des sports et de la vie étudiante
  • Ancienneté : 16 ans
  • Ecole / Poste précédent : Gérant de succursale – Banque Royale du Canada
  • Ville natale : Sussex, N.B. 

1. Comment avez-vous obtenu votre poste actuel et qu’est-ce que vous appréciez le plus à propos de votre travail ?

J’étais à l’emploi de la RBC, mais en congé de maladie provoqué par une rupture du tendon d’Achille, lorsque j’ai vu une offre d’emploi comme directeur des sports à l’Université du Cap Breton. Il s’agissait de mon alma mater et, comme j’y avais connu une carrière sportive de haute performance et que j’y avais été également diplômé en commerce, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de poser ma candidature et vous connaissez la suite de l’histoire. Au moment où on m’a confié le poste, j’avais 29 ans et j’étais, je crois, le plus jeune directeur des sports au Canada. J’adore cette chance de travailler avec une équipe de haute performance et avec des étudiants-athlètes qui m’impressionnent chaque jour davantage. Ça me fait chaud au cœur de voir mon alma mater réussir au plus haut niveau de compétition.

2. Qui a eu le plus d’influence sur votre carrière ?  

Dr Carl « Bucky » Buchanan a été le premier directeur des sports à Cap Breton et il était déjà en poste lorsque j’y étais étudiant-athlète. Je compte sur lui pour les conseils et l’orientation ; il est un modèle, un exemple à suivre pour moi depuis que je suis en poste ici. Également, je dirais, Jack Drover, ancien directeur des sports à l’Université Mount Alison ; j’ai toujours eu le plus grand respect pour lui. C’est un homme de principes qui n’a jamais pris une décision sans penser d’abord au bien-être de nos étudiants-athlètes. Il m’a pris sous son aile comme nouveau DS et m’a enseigné les rudiments du sport universitaire.

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3. Quel est votre plus grand moment sportif ou votre plus belle réussite ? 

Personnellement, d’avoir eu l’occasion de représenter mon pays à un championnat mondial, comme junior avec Basketball Canada. Professionnellement, la chance de voir deux de nos équipes se rendre au sommet du sport de compétition et de remporter le championnat canadien pour notre université. Ça me remplit de joie de voir tout ce travail acharné récompensé par une médaille d’or et d’être témoin de l’euphorie de nos étudiants-athlètes après le coup de sifflet final. Croyez-moi, ça en vaut la peine.

4. Comment définiriez-vous un étudiant-athlète à l’Université du Cap Breton ?

Nous créons des champions. La poursuite implacable du succès est ce qui définit notre vision et c’est ce que nous nous efforçons d’inculquer à nos étudiants-athlètes. Nous voulons qu’ils deviennent des champions dans leurs études, sur le terrain de jeu, et au sein de nos communautés. Nous voulons qu’ils perdurent dans leur poursuite de l’excellence, qu’ils ne se contentent jamais du statu quo. On peut toujours faire mieux !

5. À quoi ressemble le succès pour les programmes sportifs des Capers du Cap Breton ?

Nous voulons faire de la marque des Capers quelque chose dont l’université et la communauté pourront être fières. Nous voulons que nos étudiants-athlètes reçoivent leur diplôme et deviennent membres d’un prestigieux programme d’anciens de l’U du CB. Ce qui compte n’est pas de toujours gagner aux sports de compétition, mais de continuer d’abord à exceller dans ses études et ensuite de pourchasser les bannières et les médailles sportives.    

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6. Quel est le plus grand défi que vous rencontrez dans le monde sportif d’aujourd’hui ?

Le plus grand défi auquel nous faisons face, actuellement, est la répercussion sur la santé et le bien-être des étudiants-athlètes de notre environnement en constante évolution et les services adéquats requis pour gérer les défis que cela pose. Les étudiants-athlètes actuels se mettent énormément de pression pour se surpasser dans toutes les sphères de leur vie universitaire. Et, par conséquent, nous constatons un besoin accru d’acquérir un niveau adéquat de services de soutien à nos étudiants-athlètes. Dans une plus petite université, ces services essentiels ne sont pas toujours évidents alors il nous faut recourir à notre communauté pour son aide et son soutien.

7. À quelle place souhaiteriez-vous voir le sport universitaire canadien dans 3 à 5 ans ?

J’aimerais voir U SPORTS devenir une marque reconnue par toutes les parties prenantes, une marque avec laquelle tous les partenaires voudront dorénavant être associés.

8. Si vous pouviez vous asseoir pour dîner avec une personne du monde sportif (athlète, entraîneur ou gestionnaire), qui serait-ce ? Pourquoi ? De quoi parleriez-vous ?

Greg Popovich des Spurs de San Antonio. Je pense qu’il serait extrêmement intéressant d’avoir une conversation avec lui puisqu’il a été, tour à tour, entraîneur-chef et membre de la direction de l’équipe. Grâce à cette expérience exceptionnelle et à ses talents, il a été en mesure d’exceller aux deux niveaux pendant de nombreuses années au sein de la NBA.

Qui plus est, les Spurs sont une franchise parmi les plus performantes de tous les sports professionnels. Ils sont considérés une équipe de marché restreint, mais ils ont connu tellement de succès pendant de si nombreuses années en ayant une vision très forte de qui ils sont et en prenant des décisions stratégiques qui les ont maintenus parmi les 10 meilleurs de la NBA pendant plus de 20 ans. Tout un exploit ! J’adorerais pouvoir lui demander comment il s’y est pris. Comme petite université, ici à l’U du CB, je les envie d’avoir réussi à maintenir une aussi longue période d’excellence.

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9. Qu’aimeriez-vous dire à un partisan de sport qui n’a jamais vu ou assisté à un match ou une compétition U SPORTS?

Je lui dirais qu’il rate une belle chance de voir évoluer les futures étoiles d’un sport qu’il adore. Ce que ces étudiants-athlètes réussissent à réaliser dans une seule journée de 24 heures me renverse et il nous faut continuer d’améliorer notre façon de raconter leurs histoires au sein de nos communautés de manière à attirer de nouveaux partisans à nos événements. Je pense qu’une fois que quelqu’un a la chance d’assister à un événement et de constater le niveau de jeu ainsi que l’implication, l’engagement de nos étudiants-athlètes, ils s’accrochent et reviennent.

10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas au travail ?

Je passe la plus grande partie de mon temps libre avec ma conjointe et nos deux filles. Ces dernières années, je me suis impliqué davantage comme entraîneur auprès de Basketball Cap Breton et d’équipes de niveaux intermédiaire et secondaire scolaires.

Les sports m’ont permis de poursuivre des études supérieures et de développer l’expertise dont j’avais besoin dans le poste que j’occupe actuellement. Je veux donc redonner aux jeunes d’aujourd’hui, partager mes expériences avec eux, et leur offrir un environnement propice à leur succès et à leur croissance.