Soccer Masculin Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».

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Nom : Mike Shearon

Établissement : Université Trinity Western

Sport : Soccer masculin

Poste : Entraîneur-chef

Ancienneté : Troisième année

Établissement/poste précédent : Entraîneur-chef adjoint à Trinity Western

Ville natale : Macedonia, Ohio


1. Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef à Trinity Western?

J’ai été entraîneur la première fois au secondaire lors d’un camp d’été. J’ai ensuite été entraîneur d’une équipe jeunesse alors que j’étudiais à l’Université Wheaton aux abords de Chicago. Par la suite, j’ai aidé le programme de Wheaton pendant un an et j’ai ensuite été l’adjoint d’un ami à l’Université Cornerstone. Lorsque j’ai déménagé au Canada en 1998, j’ai d’abord travaillé comme entraîneur adjoint à TWU. J’ai donc continué de gravir les échelons et je suis devenu entraîneur-chef adjoint à TWU en 2009. J’ai aussi été entraîneur à d’autres endroits pendant ce temps, notamment à des camps, pour des équipes en tournée, des équipes jeunesse et même des équipes de ligues masculines.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur?

Wow, c’est une question difficile. Il y a tant de gens qui m’ont influencé : d’anciens entraîneurs, des gens que j’ai encadrés et même certaines personnes qui gravitent dans d’autres sphères de ma vie. Mes entraîneurs : Charlie Nagy, le tout premier, George et Louie Nanchoff, Ben Bellmen et Joe Bean ont sans doute eu la plus grande influence. Ceux avec qui j’ai été entraîneur : Al Alderson, Troye Flannery, Pat Rohla et Graham Roxburgh, entre autres. Les autres personnes qui m’ont influencé sont Erwin McManus, Tim Kight, Bill Beswick, et Joshua Medcalf. Il y a aussi certains entraîneurs issus d’autres sports que j’ai observés au fil des années comme Jim Tressell et Urban Meyer. J’ai appris des leçons professionnelles et aussi des leçons de vie grâce à ces gens, de bonnes leçons, mais aussi des mauvaises.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching?

Je suis quelqu’un de compétitif et j’ai envie de gagner comme tout entraîneur, sinon davantage. Au fil du temps par contre, j’ai pris l’habitude de me concentrer sur trois éléments clés, trois idées : le processus, la responsabilité et l’amour. Je sais qu’il s’agit de termes hétéroclites pour décrire ce que je fais. Mais je crois que mon travail est d’aider les joueurs à apprendre les processus qui mènent au succès, de les responsabiliser face à leurs talents pour qu’ils puissent les développer, et de les aimer tout au long de l’aventure. L’amour est parfois dur aussi. Il est honnête et vrai, mais j’essaie de garder en tête l’intérêt des joueurs.

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4. Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi?

 Sir Alex Ferguson.  

D’abord, parce que je suis un partisan du Manchester United. Ensuite, parce qu’il semble avoir une excellente capacité à gérer les gens. Il a tant de talents qui s’imbriquent et qui font en sorte que son équipe est si dominante. J’aimerais aussi mentionner Urban Meyer. Le travail qu’il a fait en 2014 pour remporter les séries de la NCAA était simplement génial.

5. Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu’entraîneur?

 Je ne crois pas que ça me soit arrivé. Pour vous répondre, je dirais le séjour de l’équipe au Paraguay pour oublier un peu le soccer. Nous y avons passé du temps à construire des choses pour les habitants de là-bas, ce qui a eu un énorme impact sur la vie des joueurs.

6. Quel a été votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur?

 Difficile de répondre. Par le passé, nous avons connu des tonnes de succès sur le terrain comme équipe d’entraîneurs qui collabore pour atteindre un but. C’était vraiment satisfaisant. J’ai conservé une de mes amitiés les plus solides de cette époque. Mais je dirais que c’est le fait de changer la vie de nombreux athlètes que j’ai entraînés tout au long de ces années. C’est la raison pour laquelle je fais ce métier et c’est ce qui m’apporte le plus de bonheur. La victoire ne dure qu’un temps, mais la joie ressentie par le fait d’avoir changé une vie perdure.

7. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?

D’apprécier le processus établi par leur sport et de porter une attention particulière aux apprentissages que le sport leur offre. Au bout du compte, on ne peut pas contrôler ce qui va se passer, mais on peut choisir quelle personne on deviendra.

8. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps. Quels principes ou quelles valeurs sont restés identiques?

 Je sais que je me suis beaucoup épanoui comme entraîneur au fil du temps. Mes façons d’aborder le jeu ont changé. La manière dont je traite les joueurs a changé. Tout revient à la manière dont je me perçois à présent. Je crois que par le passé j’ai été dur avec les joueurs, peut-être même trop. Je n’ai pas été en mesure de bâtir une solide relation avec eux.

 9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher?

 J’adore regarder mes enfants jouer au hockey. Eh oui, ce ne sont pas des joueurs de soccer. J’aime passer du temps dehors aussi, mais c’est de plus en plus difficile avec les enfants qui vieillissent. J’aime aussi lire et je suis accro à Madden Football sur mon iPad. J’adore regarder d’autres sports à la télé, surtout le football universitaire.

10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’entraîneur?

Je faisais une démonstration et je suis tombé sur le visage dans le gazon mouillé et boueux devant un groupe de recrues. J’ai aussi eu mon lot de lapsus soit en utilisant le mauvais mot ou en confondant les noms de certains personnages historiques.