Natation Masculine
Le Top 10 U SPORTS prend son élan mardi sous un nouveau format statistique
U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».
- Nom : Chantique Payne
- École : Université de Guelph
- Sport : Natation
- Poste : Entraîneuse-chef
- Ancienneté : Un an
- École / poste précédent : Entraîneuse adjointe, Gryphons de Guelph
- Ville natale : Brantford, Ont.
1. Comment en êtes-vous venue à entrainer pour la première fois ? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef à Guelph ?
Enseigner la natation est le tout premier travail que j’ai eu ; j’ai toujours adoré travailler avec des enfants et je croyais que c’est ce que je ferais toute ma vie. En vieillissant, j’ai commencé à coacher à différents niveaux et à divers groupes d’âge. Je suis tombée amoureuse du sport universitaire, comme athlète avec les Gryphons ; une fois mes études terminées, je me suis mise à offrir mon aide comme bénévole, ce qui m’a amenée à mon poste d’adjointe et, éventuellement, à la réalisation de mon rêve de devenir entraîneuse-chef de l’équipe de natation des Gryphons.
2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencée en tant qu’entraîneurs ?
L’entraîneur de mon groupe d’âge, Hans Witolla, pour l’importance des fondamentaux, mon entraîneur universitaire, Don Burton, qui m’a inculqué le goût du dépassement et de toujours viser l’excellence, et mon père, un directeur d’école primaire (aujourd’hui à la retraite), qui n’a jamais eu à hausser le ton pour passer un message.
3. Comment décririez-vous votre style de coaching ?
Je suis plutôt flexible, mais mes normes sont très élevées. Mes athlètes n’ont jamais à se demander quelles sont mes attentes.
4. Quel entraîneur admirez-vous le plus, et pourquoi ?
Je n’ai pas d’entraîneur que j’admire plus que tout autre. Ceci étant dit, tout entraîneur qui mène une équipe de bons athlètes, mais — encore plus important — d’excellents êtres humains est quelqu’un que je considère de grande valeur.
5. Quelle est la chose la moins conventionnelle que vous ayez faite en tant qu’entraîneur ?
J’ai quelques trucs en réserve, mais je ne peux pas dire les avoir utilisés jusqu’ici !
6. Quel est votre plus grand moment, votre plus belle réussite en tant qu’entraineuse ?
Mon plus grand moment a eu lieu lorsque j’ai dirigé ma première équipe, à titre d’entraîneuse-chef, aux championnats du SUO l’an dernier. L’énergie lors de cet événement était sans pareille pour moi : l’équipe entière s’est concertée pour réussir des prestations vraiment exceptionnelles.
7. Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner à un athlète et/ou à ses parents ?
Ne vous contentez pas de désirer quelque chose, travaillez pour y arriver. Ça fait peut-être cliché, mais quand tes aspirations ne vont pas de pair avec ton éthique de travail, ça n’apporte que des frustrations, autant pour tes entraîneurs que pour toi-même.
8. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps ? Quels principes/quelles valeurs sont restés identiques ?
Une chose sur laquelle je suis toujours en processus de réalisation, c’est que je ne peux pas le vouloir plus que l’athlète lui/elle-même ne le veut. Parfois, ce que je crois qu’ils peuvent réaliser et ce qu’ils veulent vraiment sont deux choses bien différentes. Une chose qui ne change toutefois pas est ma certitude que, bien que tous les athlètes ne puissent pas accéder à un niveau élite dans le sport, chaque membre d’une équipe peut avoir une mentalité d’élite. L’engagement, la responsabilisation et le respect sont des traits que chaque athlète peut avoir, quel que soit son niveau d’habileté.
9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher ?
J’ai toujours été une grande fanatique de la musique et des films. J’adore chanter avec ma famille et mes amis et je vais au cinéma chaque fois que j’en ai la chance.
10. Quelle est la chose la plus gênante qui vous soit arrivée en tant qu’entraîneur ?
Je ne crois pas avoir vécu un tel événement à jour, mais — me connaissant — c’est peut-être arrivé et je l’ai oublié ou enfoui bien loin.