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U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… »
- Nom : Jayne Blank
- École : Université de la Colombie-Britannique
- Poste précédent : Coordonnatrice, Services aux athlètes et conformité
- Ville natale : Langley, C.B.
1. Comment avez-vous obtenu votre poste actuel et qu'est-ce que vous appréciez le plus à propos de votre travail ?
Le tout s’est amorcé lorsque, toujours étudiante, j’ai commencé à travailler comme adjointe entraîneuse/gérante auprès de notre équipe de basketball des hommes. Le privilège d’observer de près l’engagement et la flexibilité dont doit faire preuve un athlète de niveau universitaire pour arriver à équilibrer le succès académique parallèlement au succès sportif m’a vraiment fait réaliser l’importance d’un système de soutien à la fois global et souple. Peu de temps après l’obtention de mon diplôme, un rôle administratif est survenu au service des sports de l’UCB alors j’étais très heureuse de l’occasion qui m’était offerte de poursuivre mon travail auprès des étudiants-athlètes à plus grande échelle.
Pourquoi j’adore mon travail ? Je m’y présente chaque jour sachant que je serai continuellement inspirée par nos étudiants-athlètes et par tout ce qu’ils arrivent à réaliser. D’être témoin de leur croissance et de leur évolution, à compter de leur première année et jusqu’à leur remise de diplôme, est une grande joie, sachant que j’y ai peut-être quelque peu contribué d’une certaine façon.
2. Qui a eu le plus d'influence sur votre carrière ?
Plusieurs personnes ont eu une influence sur ma carrière, mais s’il me fallait me restreindre à une seule, je dirais Theresa Hanson, qui était à l’époque directrice associée à l’UCB (aujourd’hui directrice générale des sports et de la récréation à l’Université Simon Fraser). C’est elle qui m’a donné ma chance en 2011 lorsqu’elle m’a confié le poste de coordonnatrice des services aux athlètes. Elle m’a donné les outils qu’il me fallait pour réussir dans ce domaine, mais — encore plus important — elle m’a transmis sa passion contagieuse et offert un mentorat continu.
3. Quel est votre plus grand moment sportif ou votre plus belle réussite ?
Lorsque j’ai réussi mon premier triathlon en septembre, y compris la nage en eau libre !
4. Comment définiriez-vous un étudiant-athlète des Thunderbirds de l’UCB ?
Un Thunderbird est un étudiant-athlète bien équilibré ; il est un leader sur le terrain aussi bien qu’à l’extérieur, est décidé à faire ce qu’il faut pour atteindre le succès et est passionné à l’idée de soutenir ses coéquipiers.
5. À quoi ressemble le succès pour le programme sportif de l’UCB ?
Le succès va bien au-delà de l’exécution et des classements de nos équipes ; le succès, c’est plutôt la réalisation que le travail acharné de nos athlètes ne trahit jamais, c’est constater qu’ils deviennent des leaders et qu’ils atteignent leurs buts académiques, c’est les voir assumer des rôles de plus en plus importants et donner de leur temps à l’université, s’investir dans la vie du campus, contribuant ainsi à la fierté de l’UCB et aux activités communautaires.
6. Quel est le plus grand défi que vous rencontrez dans le monde sportif d’aujourd’hui ?
Demeurer innovateur dans le paysage sportif et universitaire toujours changeant. Chaque nouvelle clientèle d’étudiants apporte un différent bagage de besoins et le personnel dans les rôles de soutien — qu’il s’agisse des équipes de médecine sportive, des services de bien-être et de soutien académique — doit demeurer souple et polyvalent.
7. À quelle place souhaitez-vous voir le sport universitaire canadien dans 3 à 5 ans ?
J’aimerais voir le profil du sport universitaire canadien prendre de l’ampleur à l’échelle du pays. Les étudiants-athlètes, les entraîneurs et le personnel de soutien d’un bout à l’autre du pays sont des personnes exceptionnellement dévouées, talentueuses et inspirantes. Comme partout ailleurs, plus la visibilité est grande, plus les nouvelles occasions et ressources nécessaires pour rehausser l’expérience de l’étudiant-athlète et lui permettre une meilleure accessibilité aux divers services se multiplieront.
8. Si vous pouviez vous asseoir pour dîner avec une personne du monde sportif (athlète, entraîneur ou gestionnaire), qui serait-ce ? Pourquoi ? De quoi parleriez-vous ?
Ça, c’est plus difficile ! Parce qu’en ce moment, je lis et me sens inspirée par Legacy de James Kerr, il me faudrait opter pour Graham Henry — ancien entraîneur-chef des All-Blacks de la Nouvelle-Zélande, et l’un des entraîneurs de rugby les plus illustres au monde. Sa certitude que le développement de la personne est non seulement la clé de son succès, mais également un facteur qui s’applique dans à peu près tous les domaines, fait que j’adorerais lui demander comment il s’y est pris pour créer un environnement qui favorise continuellement le leadership, l’appartenance et la responsabilisation, et qui prône l’idée de « laisser votre maillot en meilleure position qu’il n’était lorsqu’on vous l’a confié. »
9. Que diriez-vous à un fan de sport qui n'a jamais regardé ou assisté à un match ou une competition U SPORTS ?
Mais qu’attends-tu ? Va voir un match et tu n’en reviendras pas du niveau de talent de nos athlètes canadiens ! Je te promets que tu ne seras pas déçu. Récemment, nous avions des visiteurs de l’Irlande dans ma famille et ils ont été renversés par le talent des joueurs et par l’expérience qu’ils ont vécue. Nous avons créé deux nouveaux partisans ce jour-là !
10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas au travail ?
J’aime toujours être active (et, vivant à Vancouver, je suis comblée quant à mes choix d’activités), faire du rattrapage avec ma famille et mes amis, ou planifier mon prochain voyage d’aventure.