Prix
Bélanger de Montréal fait la une comme un des grands gagnants en volleyball féminin U SPORTS

L’équipe U SPORTS
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U SPORTS est fier d’annoncer les huit nominés des Prix BLG 2018 célébrant les athlètes de l’année U SPORTS de la saison 2017-18.
Les nominés 2018 pour le trophée Doug Mitchell présenté à l’athlète masculin de l’année sont : le joueur de football des Golden Bears de l’Alberta Ed Ilnicki, le joueur de basketball des Voyageurs de Laurentienne Kadre Gray, le lutteur des Stingers de Concordia Francis Carter, et le joueur de basketball des Varsity Reds de l’UNB, Javon Masters.
Du côté des femmes, les finalistes pour le trophée Jim Thompson présenté à l’athlète féminine U SPORTS de l’année sont : la lutteuse et joueuse de rugby des Dinos de Calgary Temitope Ogunjimi, les joueuses de volleyball Theanna Vernon des Rams de Ryerson et Marie-Alex Bélanger des Carabins de Montréal, et la joueuse de basketball des Axewomen de l’Acadia Paloma Anderson.
Les huit nominés nationaux seront honorés le lundi 4 juin à Vancouver, C-B, au Centre Chan des arts de la scène, dans le cadre de la conférence U SPORTS 2018 et de son assemblée générale. Ce sera seulement la seconde fois depuis 2011 que les Prix BLG seront tenus à Vancouver.
Les Prix BLG ont été fondés en 1993 par U SPORTS et par le cabinet d’avocats national Borden Ladner Gervais LLP pour honorer les meilleurs athlètes masculins et féminins des universités affiliées à U SPORTS. Un athlète masculin et une athlète feminine sont nominés pour représenter chacune des quatre conférences: Canada Ouest (CO), Sports universitaires de l’Ontario (SUO), Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), et Sport Universitaire de l’Atlantique (SUA). Tous les finalistes rentreront chez eux avec une bague en or commémorative signée Jostens.
Les gagnants seront choisis par la Fondation athlétique canadienne, un comité à but non lucratif présidé par Doug Mitchell, vice-président national des Prix BLG.
Cliquez ici pour voir la liste de tous les nominés et gagnants de l’histoire des Prix BLG.
Les portraits de chacun des huit finalistes se trouvent ci-dessous.
Qui pensez-vous seront nommés les athlètes U SPORTS de l'année?? ? Deux de ces 8️⃣ nominés seront choisis le 4 juin à Vancouver! @AUS_SUA @RSEQ1 @OUAsport @CanadaWest @BLGLaw pic.twitter.com/HCT7YIjqGX
— U SPORTS (@USPORTSca) May 16, 2018
Après un transfert en provenance de la NCAA passé quelque peu inaperçu, c’est à l’automne 2014 que Paloma Anderson a rejoint les Axewomen, avant de laisser une marque indélébile sur les équipes de basketball féminines SUA et U SPORTS.
Au cours de sa dernière année d’admissibilité, la garde de cinq pieds et un pouce a fait voler en éclat plusieurs records de l’Université Acadia, dont celui du nombre de points marqués en une carrière, 1446 points en seulement 73 matchs, ainsi que celui du nombre de lancers francs et de passes décisives. L’étudiante en sociologie a fini la saison à la deuxième place en terme du nombre de points marqués en conférence, et à la sixième place au niveau national, avec une moyenne de 18,9 points par match, tout en restant en tête pour ce qui est du nombre de passes décisives, vols de ballon et tirs de champ réalisés en conférence, aidant Acadia à afficher un record de 18 matchs gagnés pour 2 défaites.
En récompense de ses efforts, Anderson a été nommée joueuse de l’année SUA et U SPORTS, après avoir aidé à mener les Axewomen au titre de championnes de conférence et à réaliser 8 apparitions en finale U SPORTS. Avec 16 points de moyenne en deux matchs de séries du championnat SUA, la native de Phoenix, Arizona a aussi ramené à la maison un titre de joueuse par excellence de tournoi de championnat SUA.
Familière des Prix Athlète de l’année BLG, Anderson est de retour en tant que finaliste du Prix Athlète féminine de l’année U SPORTS pour la deuxième fois en trois saisons, après avoir été nominée en 2015-2016 lorsqu’elle fut également nominée au Prix Joueuse de l’année SUA. Elle a aussi remporté trois fois l’étoile canadienne U SPORTS de la première équipe, et trois fois l’étoile SUA.
« Le meilleur du basket, ce ne sont pas les prix ou les championnats, mais les relations qu’on bâtit au cours d’une carrière, » explique Anderson. « J’ai rencontré tellement de personnes qui ont eu un impact sur ma vie grâce au basketball. J’ai appris que tout ne tournait pas autour du fait d’être la joueuse par excellence, mais qu’être la meilleure co-équipère pendant ses meilleurs ou ses pires matchs avait aussi son importance.
« L’un de mes souvenirs les plus mémorables des Prix Athlètes de l’année BLG auxquels j’ai assistés en 2016, a été de me retrouver entourée des meilleurs athlètes que le Canada a à offrir – être entourée de Joueurs de l’année à l’échelle nationale, chacun dans leurs sports respectifs, incluant des joueurs de niveau Olympique, c’est une ambiance qui appelle à l’humilité. »
« Paloma a été notre nominée BLG pour la conférence du Sport Universitaire de l’Atlantique il y a deux ans, et son développement sur les plans athlétique et personnel depuis cette époque a été très impressionnant, » explique l’entraîneur-chef Len Harvey. « Elle a toujours été un talent exceptionnel sur les terrains de basketball, mais elle avait besoin d’apprendre à contrôler et à exploiter son athlétisme, et aussi à élargir ses qualités fondamentales pour se développer à un niveau supérieur à celui auquel elle se trouvait. Paloma a révolutionné son jeu, devenant plus efficace offensivement, plus concentrée défensivement, et partageant le ballon avec ses co-équipières de façon à leur permettre de se développer et de briller elles-aussi. »
Après avoir été dominante pendant ses cinq saisons dans l’uniforme des Carabins, son parcours universitaire s’est terminé avec le titre de joueuse par excellence au Canada, un honneur amplement mérité.
Cette année, l’étudiante en relations publiques a maintenu une moyenne de 3,98 attaques marquantes par manche, un sommet au sein du réseau USPORTS. En cinq saisons universitaires, elle a obtenu la meilleure moyenne d’attaque marquante par manche du circuit provincial à quatre reprises.
Lors de son parcours à l’Université de Montréal, l’attaquante qui a participé aux Universiades 2015 en Corée a cumulé les honneurs individuels. En plus de ses trois titres de joueuses par excellence du RSEQ, elle a décroché une place sur la première équipe d’étoiles provinciale à quatre reprises et deux fois à l’échelle nationale.
Bélanger poursuivra maintenant sa carrière sportive à temps plein avec la formation nationale avec laquelle elle participera notamment à la Coupe du monde 2018, au Japon. La joueuse de 6 pi 1 po fait partie de l’équipe canadienne senior depuis 2016 et son but ultime est bien précis, participer aux Jeux olympiques.
«J’ai la chance de faire un sport d’équipe ce qui m’a permis de tisser des liens avec des gens qui vont me suivre pour toujours!» a dit Bélanger. «Le sport m’a permis de me forger une autre famille et j’en suis très reconnaissante. Les Prix BLG sont une manière incroyablement positive de reconnaître les efforts que l’on fait. C’est encourageant de savoir que nous sommes appuyés. Ma priorité demeure toujours les succès de mon équipe, mais c’est plaisant de savoir que notre travail est reconnu. »
«Marie-Alex c’est une athlète de calibre international. Maintenant que sa carrière universitaire est terminée, elle va avoir un énorme succès, a admis avec franchise l’entraîneur-chef des Carabins Olivier Trudel. Elle a été l’athlète la plus dominante au pays et c’est probablement celle qui donne le plus de crédit à ses coéquipières! Elle est toujours très humble et extrêmement travaillante. Dans mes 13 années comme entraîneur à l’Université de Montréal, c’est la meilleure athlète que j’ai vue!»
Theanna Vernon est devenue l’une des bloqueuses de centre les plus dominantes du SUO et du volleyball U SPORTS au cours de ses quatre années avec les Rams de l’Université Ryerson.
Au cours de cette dernière saison, la native de Scarborough, Ont., est devenue la toute première joueuse de volleyball de Ryerson à être nommée étoile canadienne U SPORTS. Son pourcentage de frappe (.482) en a fait une force à l’offensive, alors que son talent de bloqueuse (1.29 - première au classement du SUO, troisième à celui de U SPORTS) lui permet, à elle seule, de contrer l’offensive de ses adversaires.
Vernon a conduit les Rams à leur premier titre de conférence avec une fiche parfaite de 25-0 pour la saison et au tout premier championnat national de Ryerson, tous sports confondus. Au championnat national U SPORTS, la capitaine de l’équipe était presque invincible au filet, cumulant 18 blocs en trois matchs. Elle a également ajouté 31 attaques marquantes et fut nommée joueuse la plus utile du championnat.
À sa première année à Ryerson, Vernon a dû sacrifier une année d’admissibilité dans le but de compléter un cours intitulé « Spanning the Gaps » (chevaucher les écarts) pour améliorer son dossier académique. Une fois cette année terminée, elle a intégré le programme de travail social et sa performance, sur et en dehors du terrain, a pris son envol. Elle a, à trois reprises, été nommée étoile canadienne du SUO et a également été recrue de l’année du SUO.
« Ça veut dire beaucoup pour moi que mon travail acharné et mon dévouement à ce sport, à mon équipe et à Ryerson sont reconnus. Le volleyball est l’une de mes passions ; elle ne s’éteindra jamais, » affirme Vernon. « Bien que, dans un avenir éloigné, je voudrais travailler à plein temps comme travailleuse sociale, dans le secteur jeunesse — c’est vraiment mon ambition principale — mon objectif à court terme est d’explorer la possibilité d’une carrière au volleyball professionnel. Ma relation avec ce sport, qui perdure depuis maintenant une décennie, sera toujours très spéciale pour moi. Dans les moins bons moments, aussi bien que dans les meilleurs, le volleyball m’a toujours donné une façon de m’exprimer. »
« Theanna est une adversaire redoutable et intense qui est toujours en contrôle de ses émotions. Son gabarit, son athlétisme, son talent et sa volonté font d’elle une joueuse de volleyball vraiment dominante, » affirme l’entraîneur-chef Dustin Reid. « Ces qualités n’ont d’égales que sa détermination et sa grâce à l’extérieur du terrain. Sa croissance comme étudiante, comme coéquipière, et comme membre de la communauté sont autant de raisons pourquoi, à titre d’entraîneur, je suis tellement fier d’elle. »
Temitope Ogunjimi termine sa carrière comme l’une des étudiantes-athlètes les plus décorées de l’histoire de l’Université de Calgary. Elle cherche maintenant à devenir la première de ses sports à recevoir un prix BLG.
Un prix BLG n’a jamais été décerné en lutte ni en rugby, autant chez les hommes que chez les femmes, dans les 25 ans d’histoire du BLG — une réalité que la Calgarienne de 22 ans et future avocate pourrait modifier avec une victoire, le 4 juin, à Vancouver.
Après avoir immigré du Nigéria au Canada à l’âge de 10 ans, le sport était pour Ogunjimi la porte d’entrée à sa nouvelle communauté.
À la suggestion d’un professeur, elle s’est inscrite à la lutte dès le premier cycle du secondaire et a non seulement aimé le sport lui-même, mais elle a trouvé que c’était une excellente manière de se faire des amis. Au second cycle, elle a ajouté le rugby, ayant toujours aimé courir.
Après avoir été diplômée de Centennial High School, à Calgary, elle s’est inscrite à l’Université de Calgary en septembre 2013 avec l’intention initiale de poursuivre une carrière en ingénierie avant d’opter pour une majeure en droit et en société la préparant pour le rêve qu’elle caressait depuis longtemps, celui de poursuivre des études en droit. Quant à ses sports, elle s’est concentrée sur la lutte et a obtenu la première de cinq médailles d’or consécutives Canada Ouest en 2014, la consacrant recrue de l’année après sa victoire au 59 kg. Elle a fait le saut au 63 kg l’année suivante, remportant le titre de sa conférence — dans cette catégorie de poids — trois années consécutives.
Ogunjimi a ajouté le rugby à son palmarès à l’automne 2016 ; elle s’est inscrite au programme des Dinos et a contribué à ce qu’elles remportent le tout premier titre Canada Ouest de leur histoire et qu’elles accèdent au championnat U SPORTS où elles ont capté la médaille de bronze. Ogunjimi a été nommée étoile canadienne pour ajouter à son statut d’étoile de sa conférence, après avoir réussi cinq essais lors de la demi-finale Canada Ouest. De retour au tapis de lutte, elle a remporté trois médailles d’or CO consécutives au 63 kg.
Amorçant sa dernière saison de compétition universitaire, Ogunjimi est retournée sur le terrain de rugby où elle a de nouveau été nommée étoile canadienne, alors que les Dinos ont remporté leur deuxième titre de conférence consécutif et terminé en quatrième place au championnat national. Se concentrant de nouveau sur la lutte, en 2018, elle a progressé au 67 kg et remporté un cinquième titre Canada Ouest avant de se diriger vers les championnats U SPORTS à Sault Ste-Marie, Ont., en quête de l’insaisissable titre national. Lors du dernier combat de sa carrière universitaire, Ogunjimi a atteint le sommet pour s’emparer de l’or U SPORTS, serti non seulement du titre de « Lutteuse par excellence de l’année », mais également du prix national pour services communautaires par une étudiante-athlète.
Qui plus est, elle a ajouté une autre médaille d’or à sa collection lors des championnats seniors nationaux de Lutte Canada, en mars, remportant la catégorie de poids 68 kg. Le 3 avril, Ogunjimi a été nommée l’athlète féminine de l’année de l’Université de Calgary.
« Pour les sports tels que la lutte et le rugby, ce type de reconnaissance est important — dans ces sports, les athlètes de niveau universitaire sont souvent appelés à représenter le Canada et un tel honneur les aide à poursuivre la croissance de leur renommée. Personnellement, ça vient confirmer que l’effort que j’y ai consacré pendant plus de cinq ans est reconnu, » dit Ogunjimi. « Ça n’a pas toujours été facile de combattre à travers les blessures et d’essayer d’atteindre le sommet ; ça me rend heureuse parce que les gens peuvent voir que le travail que j’ai accompli est reconnu et validé, d’autant plus que tout le monde croyait que j’étais folle de poursuivre les deux sports ! Finalement, ça m’aidera à convaincre mes parents et ma famille que je n’ai pas perdu mon temps en étant une athlète compétitive — j’ai appris à établir des liens, à faire face à l’adversité, et une foule d’autres leçons qui me seront utiles pour le reste de ma vie. »
« Temitope Ogunjimi est, depuis cinq ans, très impliquée comme membre de notre équipe de lutte des Dinos, » dit l’entraîneur-chef Mitch Ostberg. « Elle a assumé un rôle dirigeant au sein de l’équipe et, cette saison, a vraiment dominé au niveau des performances. Ses activités bénévoles et sa personnalité chaleureuse tempèrent sa féroce nature compétitive. On peut toujours compter sur Temi pour contribuer des cris de joie à toute célébration d’équipe. »
Javon Masters est un joueur qui fait partie de l’équipe masculine de basketball des Varsity Red de l’UNB depuis cinq ans, et qui quitte les rangs de U SPORTS en tant que meilleur marqueur en saison régulière de toute l’histoire du basketball universitaire masculin canadien.
Masters a réécrit l’histoire du livre des records de U SPORTS ainsi que celle du Sport Universitaire de l’Atlantique (SUA) au cours de ses cinq ans de carrière, en marquant un total de 2407 points. Il a ainsi amélioré le score de carrière de SUA de 338 points et a ajouté 125 points au score de U SPORTS.
Au cours de sa carrière, Masters a été nommé étoile canadienne U SPORTS cinq fois – trois fois en première équipe, et deux autres fois en deuxième équipe. Il a aussi été cinq fois joueur étoile de la première équipe SUA, trois fois joueur par excellence SUA, ainsi que meilleure recrue de l’année U SPORTS et SUA en 2014, et Prix honneurs de l’équipe des recrues la même année.
Détenteur du record du nombre de points marqués en une carrière, au niveau national et en conférence, Masters détient également le record SUA du plus grand nombre de lancers francs (772), du plus grand nombre de lancers francs réalisés en une seule saison (215) ainsi que le record UNB du nombre de passes décisives (439).
Il a été le meilleur marqueur U SPORTS et SUA en 2013-14, 2014-15, 2015-2016 et 2017-18.
En 2018, Masters a été nommé joueur par excellence du tournoi de championnat SUA et joueur étoile du tournoi, aidant les Varsity Reds à remporter leur premier titre de conférence atlantique depuis 1967. Il a aussi été nommé athlète masculin de l’année pour 2017-18, battant les nominés des équipes masculines de soccer et de volleyball.
« Grâce au basketball, j’ai appris à ne jamais abandonner et que tout est possible à force de volonté, » confie Masters. « Être capable de revenir dans un match, même quand la défaite semblait inévitable, m’a inspiré de nombreuses fois en dehors du terrain. J’espère pouvoir être capable de continuer à jouer au basketball, peut-être même à un niveau professionnel. »
« En dehors du terrain, j’aimerais pouvoir prendre mon diplôme et l’utiliser au service des autres ainsi qu’au mien. Le Prix Athlète de l’année BLG signifie beaucoup pour moi. Le prestige associé à ce prix est incroyable. En tant que nominé, ce prix représente l’aboutissement de tout mon travail acharné ainsi que mon dévouement à mon sport et à mon education. Être reconnu au niveau national m’inspire beaucoup d’humilité. »
« Javon a été ce qu’on appelle un ‘homme du moment.’ Durant toute sa carrière, il a été une personne qui a embrassé et a su saisir le moment comme personne d’autre avant lui, que ce soit en terme de realisations de carrière, qui furent nombreuses, ou bien en terme de présence sur le terrain les jours de match, car il a rarement eu des jours de repos, » explique Brent Baker, l’entraîneur-chef de l’UNB. « Le soir où il avait besoin de 34 points pour battre le record SUA, il a en a marqué 37. Le soir où il avait besoin de 37 points pour battre le record U SPORTS, il en a marqué 39. Ces deux performances-record ont été réalisées lors de matchs qui furent victorieux pour les Varsity Reds. Faire des lancers francs victorieux dans les derniers moments du match pour faire de UNB le vainqueur du titre SUA, ce sont des gestes qui sont venus s’ajouter à ses moments de légendes en dernière minute de match. »
Ayant remporté son premier titre individuel U SPORTS en 2018, Francis Carter a été nommé lutteur par excellence de l’année lors du championnat national 2018 à l’Université Algoma à Sault Ste-Marie, Ont.
Lors de cette compétition nationale, l’étudiant de Montréal de troisième année, dont le programme d’études comporte une majeure en psychologie, a remporté trois matchs préliminaires dans la catégorie 68 kg. Dans le match pour la médaille d’or, Carter a vaincu le champion en titre, Matt Jagas du château fort des Badgers de Brock, 3-2 dans une confrontation chaudement disputée, aidant les Stingers de Concordia à se tailler une deuxième place au classement final.
Il s’agissait de la troisième présence de Carter au championnat national, mais de sa première médaille individuelle, après avoir terminé en cinquième place en 2016 et en quatrième place en 2017. Carter a également remporté la victoire dans la catégorie 65 kg lors du tournoi sur invitation accueilli par Concordia le 29 octobre dernier et a terminé en deuxième place dans la même catégorie au tournoi sur invitation de York, le 18 novembre. Carter s’est aussi classé troisième dans la catégorie 70 kg lors de sa première présence aux championnats séniors nationaux en mars.
Un talentueux athlète multisports, Carter a concouru au football, soccer, athlétisme et ski, se spécialisant en lutte en 9e année au Club de lutte de Montréal. Ce premier centre d’entraînement en lutte au Québec implique plusieurs athlètes olympiques, ainsi que Georges St-Pierre de l’UFC (Ultimate Fighting Championship).
Carter, sérieusement partagé entre la lutte d’élite et ses études, consacre aussi beaucoup de temps — et ceci bénévolement — à deux causes qui lui sont chères : la recherche en neuroscience à l’Université Concordia et l’unité des soins intensifs de l’Hôpital général de Montréal. Une fois par semaine, pendant quatre heures, Carter suit les médecins dans leurs rondes et vient en aide aux familles des patients de l’USI en les renseignant et en leur prêtant son soutien émotif.
« Je me sens nettement honoré d’être candidat au prix BLG. Je ne crois pas que quiconque se lance dans le sport de lutte le fait pour la gloire, » dit Carter. « Je suis très excité et je pense que c’est merveilleux pour le sport de lutte. Bien que la lutte soit un sport individuel, de nombreuses personnes sont impliquées dans le développement de l’athlète. Les entraîneurs, mes coéquipiers, et tous les autres qui m’ont soutenu tout au long de ma carrière ont toute ma reconnaissance ; ils méritent de partager cet honneur. »
« À Concordia, nous sommes honorés qu’un jeune homme aussi exceptionnel nous représente lors des compétitions U SPORTS et bien au-delà, » affirme le directeur des sports et de la récréation de Concordia, D’Arcy Ryan. « Francis est une inspiration, et sa candidature au prix BLG est un hommage approprié à quelqu’un qui a excellé dans son sport aussi bien que dans ses études. Il a placé la barre exceptionnellement haut pour les générations de Stingers à venir. »
En deux saisons seulement, Kadre Gray est devenu l'un des joueurs les plus à surveiller du basketball U SPORTS avec les Voyageurs de Laurentienne.
Après avoir dominé le pays en points par match et mérité le titre de recrue de l'année du SUO et U SPORTS la saison dernière, Grey a remporté le titre de joueur par excellence et le trophée commémoratif Mike Moser remis au joueur de basketball masculin U SPORTS de l'année.
Après avoir été le meilleur au pays en passes décisives (141), terminé deuxième à l’échelle nationale au total des points (488), points par match (24,4) et lancers francs réalisés (140), dans le top 10 des points marqués (152) et des minutes jouées par match (34,4), dans le top 20 en pourcentage de tirs de trois points (43,1) et en rebonds défensifs (132) et au 21e rang des rebonds par match (8,0), l'une des plus grandes réussites de Gray a été d'améliorer la fiche de son équipe par sept victoires par rapport à la saison dernière.
Hors du terrain, Gray redonne sans cesse aux jeunes de la communauté. Qu'il s'agisse de travailler avec des enfants, de leur enseigner les bases du basketball, de leur enseigner des habiletés de vie, de diriger des camps d'été ou de visiter des écoles de Sudbury avec ses coéquipiers, de parler de l'importance de l'éducation et d’offrir une programmation en alphabétisation, Gray cherche toujours à redonner à la prochaine génération.
Avant de se joindre aux Voyageurs, Gray a fréquenté la fameuse école secondaire Eastern Commerce de Toronto jusqu'à sa fermeture en juin 2015. Il a terminé ses études secondaires à l'Oakwood Collegiate Institute, remportant une médaille d'argent provinciale de l'Ontario.
«Kadre démontre son désir et sa volonté de faire tout ce qu'il faut pour s’améliorer sur le terrain et hors du terrain», a déclaré l'entraîneur-chef de Laurentienne, Shawn Swords. « Il rend meilleurs tous ceux qui sont autour de lui, à la fois sur et hors du terrain. Sa maturité dépasse largement son âge. Son désir de réussite en équipe et de gagner un championnat l'a motivé à s'améliorer dans tous les aspects. Je crois que ses plus grands attributs sont l’humilité et l’inclusion. »
« J'ai appris un certain nombre de leçons de vie grâce au sport dans son ensemble », a déclaré Gray. «J'ai participé à des compétitions de haut niveau en basketball et en athlétisme, ce qui m'a donné une meilleure idée de la valeur du travail d'équipe, du leadership et du dévouement. Grâce à mes expériences, j'ai grandi en tant que personne, sachant toujours qu'il y a des gens dans mon quartier qui me regardent et que j'ai inspiré à faire des choses importantes. Mes aspirations pour l'avenir sont d'obtenir mon diplôme de baccalauréat, je l'espère, représenter mon pays en basketball et faire une différence dans la vie des enfants. Le Prix BLG me donnerait l'occasion de poursuivre des études au-delà du premier cycle, alors que personne ne pensait que je le pourrais. »
Après avoir complété l'une des saisons les plus dominantes de l'histoire du football de l'Université de l'Alberta et de l’association Canada-Ouest, les distinctions pour le demi offensif Ed Ilnicki continuent de s'accumuler.
Ilnicki a battu le record de saison de Canada-Ouest avec 1 468 verges au sol en 2017, menant les Golden Bears aux séries éliminatoires de Canada-Ouest pour la première fois depuis 2010. Ilnicki a également ajouté 151 verges en 2017, brisant le record du programme datant de 42 ans pour le nombre de verges gagnées en une saison avec 1 619. Le joueur originaire de Spruce Grove, en Alberta, a également été le meilleur de U SPORTS aux chapitres des portées et des touchés au sol la saison dernière, remportant le prestigieux trophée Hec Crighton en tant que meilleur joueur de football au Canada.
Son total de gains en course était le meilleur au pays avec une avance de plus de 300 verges et le cinquième plus élevé de tous les temps à l'échelle nationale. Ilnicki a conclu sa carrière de cinq ans en tant que détenteur du record de l'Alberta avec 4 145 verges par la course, ce qui en fait le deuxième plus important jamais enregistré dans l'histoire de Canada-Ouest. Il termine également sa carrière en tant que meneur de tous les temps des Golden Bears pour le nombre de verges gagnées (4 978), les portées (691) et les touchés au sol (28).
Bien que ses réalisations sur le terrain parlent d'elles-mêmes, ce qui distingue également Ilnicki de ses pairs, c'est son travail à la fois en classe et dans la communauté. Ilnicki, nommé étoile académique à quatre reprises, a également passé sa cinquième saison en tant que président du conseil sportif de l'université, un groupe de service communautaire dirigé par des étudiants-athlètes.
Il a fait du bénévolat à l’hôpital pour enfants Stollery et avec KidSport Edmonton, tout en dirigeant des initiatives sur le campus, comme le Bear Pause, des vélothons des Bears et des Pandas, ainsi que la collecte de sang des étudiants-athlètes. Pour toutes ses raisons, Ilnicki a remporté le Prix du service communautaire des étudiants-athlètes de Canada-Ouest en 2017 et a reçu une nomination pour le prix Russ Jackson de U SPORTS.
«Grâce à sa volonté et à son travail acharné, Ed s'est transformé en l'un des meilleurs joueurs de football au pays», a déclaré l'entraîneur-chef des Golden Bears, Chris Morris. « Je pense que c'est ce qui le rend spécial; il comprend à quel point il faut travailler. Il respecte le jeu et respecte le processus. C'est un jeune homme d'une personnalité impeccable qui est inlassablement au service de son équipe et de sa communauté. Ed incarne tout ce qui est bon au sujet du sport universitaire, et c'est ce que ce prix représente. »
«Ce prix serait le point culminant de mon expérience en tant qu'athlète universitaire, et représenterait le travail acharné que les gens de mon entourage ont accompli pour m'aider à atteindre l'excellence en tant qu'étudiant-athlète», a déclaré Ilnicki. « Plus tard, cela me rappellerait l'effort fourni par ces contributeurs et me motiverait à avoir le même impact sur les gens autour de moi. »
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