Athlétisme Féminin
Des athlètes canadiennes accèdent aux plus hautes marches du podium de l’Universiade d’été Kazan 2013
Imaginez-vous un instant dans les chaussures de Chantelle Groenewoud et Jessica Furlan.
Vous avez 23 ou 24 ans, vous représentez votre pays à l'échelle mondiale aux Universiades d'été 2013 de la FISU. Votre épreuve – le 3000 mètres steeplechase – représente un test éprouvant même pour les athlètes les plus en forme. Vous avez tout donné mentalement et physiquement à l'entraînement pour vous retrouver ici.
En finale.
Devant la foule en Russie, vous avez offert la meilleure de vos meilleures performances. Vous terminez au pied du podium, en quatrième et cinquième places, en compagnie d'une de vos meilleures amies et vous ressentez une immense fierté, un énorme sentiment de satisfaction.
Habituellement, c'est à ce moment-là que se termine l'histoire. Vous retournez en classe, à l'entraînement, vous commencez à rêver aux Championnats du monde et aux Jeux olympiques, et vous portez en vous l'heureux souvenir d'avoir tout donné et d'avoir réussi à aller chercher un bon résultat.
Puis vous découvrez qu'il y a un deuxième chapitre à cette histoire.
Au mois de juillet 2018, on vous dit qu'une infraction commise en matière de dopage par une des athlètes qui a accédé au podium signifie que Groenewoud se voit attribuer la médaille de bronze et que Furlan est promue en quatrième place.
C'est là une victoire pour le sport propre. Une précieuse médaille pour une concurrente fort méritante.
Cependant, il y a troisième chapitre à cette histoire.
Cette semaine, U SPORTS a annoncé que Groenewoud et Furlan avaient été reclassées à titre de médaillées d'or et d'argent, après que les deux autres médaillées initiales dans l'épreuve eurent elles aussi été disqualifiées, plus de sept ans après la tenue de cette course mémorable en sol russe.