Basketball Féminin Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… »

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  • Nom : Kristy Gallagher
  • École : Université de Victoria
  • Sport : Basketball
  • Position : arrière
  • Année d’admissibilité : quatrième
  • Programme : Éducation — récréation et santé
  • Ville natale : Sidney, C.B. 

1. Qu’est-ce qui t’a attirée à l’Université de Victoria ?

J’ai grandi sur l’île et j’ai toujours admiré les Vikes. Au secondaire, surtout, je regardais des matchs de basketball et je trouvais les athlètes tellement cool ! Lorsque j’ai eu l’occasion de m’entraîner avec l’équipe, j’étais partagée entre la terreur — d’une part — et le sentiment d’arriver chez moi, de l’autre. Au moment d’entrer à l’université, je n’étais pas certaine de la direction que je voulais prendre ; par contre, Victoria étant une ville tellement saine et active, je me disais que l’UVic offrirait sans doute un programme à ma taille. Je me suis vite retrouvée dans le programme d’éducation — récréation et santé ; c’est une excellente expérience académique qui m’a, en outre, permis de me faire de bonnes amies en dehors de mon équipe.

2. Quel est ton meilleur souvenir et quelle est ta plus belle réussite à titre d’étudiante-athlète U SPORTS ?

Il me semble impossible de choisir un meilleur souvenir, mais l’un des plus récents est d’avoir vaincu l’UCB la saison dernière. Nous avons toujours eu une grande rivalité et, cette année, pour la première fois de ma carrière, nous avons remporté nos deux matchs contre elles. Notre équipe était particulièrement tricotée serré à ce moment-là — ces deux victoires étaient nos 11e et 12e consécutives — l’atmosphère dans le vestiaire était euphorique ; nous fêtions « fort », nous chantions notre chanson thème « Gimmedat ». Notre entraîneuse est entrée dans le vestiaire et nous avons toutes repris notre sérieux, mais, une seconde plus tard, elle s’écriait « Gimmedat » et tout le monde s’est laissé aller. Ce sont des moments comme celui-là qui donnent un sens à tous les sacrifices que nous faisons.

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Ma meilleure réalisation personnelle, à titre d’étudiante-athlète U SPORTS, est d’avoir été choisie à la deuxième équipe d’étoiles canadiennes de Canada Ouest cette année. Aussi gratifiant que ce soit d’être ainsi reconnue pour tous les efforts que j’ai fournis, je sais pertinemment que je ne serais pas dans cette situation si je n’avais pas eu cette formidable équipe pour me soutenir. Chacune connaissait son rôle et l’a assumé tout au long de la saison ce qui nous a permis, je crois, d’atteindre un niveau de succès auquel peu de gens s’attendaient cette année.

3. Où penses-tu que ton parcours universitaire te mènera ?

J’ai l’intention de jouer au rang professionnel en Europe, après l’université. Il me sera impossible de cesser immédiatement de jouer de manière compétitive et je tiens vraiment à voir divers coins du monde.

Lorsque j’aurai joué jusqu’à ce que mon corps m’en veuille, je veux revenir à Victoria pour retrouver ma famille. J’espère contribuer à développer des programmes de basketball féminin dans la ville et trouver des moyens de redonner à la ville ce qu’elle m’a donné. Je pense que le programme de maîtrise en coaching de l’UVic serait parfait pour moi et qu’il me permettrait d’atteindre mes objectifs à long terme, c.-à-d. de coacher et de travailler dans un milieu récréatif et sportif, mais j’espère aller vivre de nombreuses aventures en cours de route.

4. Qui a eu la plus grande influence sur ta carrière sportive ?

Les deux personnes qui m’ont le plus influencée sont mon entraîneur du secondaire, Larry Green, et ma grand-mère.

Ma grand-mère m’a convaincue de jouer au basketball en me faisant du chantage au sujet d’un pantalon de yoga que je voulais en 9e année et elle me donne son amour inconditionnel et son soutien à ce jour. Elle a joué lorsqu’elle était jeune et a remporté le championnat de la C.B. avec son équipe de club en 1956. À Noël, une année, elle m’a donné le pendentif qu’elle avait reçu en guise de médaille et je l’apporte lors de chacun de mes matchs sur la route — pour moi, il est devenu une superstition, mon porte-bonheur.

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Larry Green et moi avons développé une belle amitié au fil des ans. Il a vu du potentiel en une grassouillette de 9e année qui pouvait à peine dribbler un ballon et il a consacré une bonne partie de sa vie à m’aider à atteindre mes objectifs. Il n’y a aucune façon adéquate de le remercier pour le nombre d’heures qu’il a passées avec moi dans le gymnase. C’est la personne la plus généreuse que je connaisse ; il m’a aussi enseigné que d’avoir une éthique de travail meilleure que celle de son adversaire est un gros avantage.

5. Avec qui du monde du sport, passé ou présent, aimerais-tu dîner ou souper ? Pourquoi ?

DeMar DeRozan, à 100 pour cent.

Je suis fanatique des Raptors et adore absolument son style de jeu modéré et fluide. J’ai essayé de reproduire certains de ses mouvements et j’étudie constamment son jeu de pieds. Lorsque les Raptors sont venus à Victoria pour leur camp d’entraînement cette année, il a pris le téléphone de mes mains et a enregistré une vidéo avec Kyle Lowry où je suis debout entre les deux. Une photo de la vidéo est suspendue dans notre vestiaire d’équipe. J’admire aussi énormément ses propos concernant la santé mentale dans le monde des sports. C’est une problématique qui est enfin reconnue et il est bon que des modèles tels que DeMar brisent le silence ; cela devrait aider tous les athlètes à en parler ouvertement.  

6. Quel est ton rituel d’avant match ? As-tu des superstitions/idiosyncrasies autour de ta préparation pour une compétition ?

J’aime être la première dans le gymnase avant un match. Je dois d’abord faire panser mes chevilles et ensuite simplement rester assise à regarder arriver mes coéquipières. Lorsque je me chausse, je dois commencer par la gauche. J’aime toujours procéder ainsi, mais si je me trompe la journée d’un match, je vais forcément retirer mes chaussures et recommencer de la bonne manière. C’est peut-être maladif, mais mes pieds ne se sentent pas bien si je ne le fais pas comme il se doit. J’aime aussi être la première sur le terrain et prendre mes tirs d’échauffement avant que personne n’ait lancé au panier.

7. Quelle musique écoutes-tu pour te motiver avant un entraînement ou un match ?

Je pense que mes coéquipières en ont assez d’entendre cette chanson, mais « All the Way Up » de Fat Joe et Remy Ma me stimule toujours. Je l’ai entendue, la première fois, dans une boutique et j’ai ressenti une poussée d’adrénaline incroyable. La chanson joue à chaque match, juste avant qu’on présente nos débutantes, et je l’associe maintenant au début du match. Comme équipe, nous écoutons beaucoup de Drake. Je n’ai pas ma propre liste de chansons à écouter avant les matchs parce que notre DJ de match (Preppy Paul) est le meilleur et sait ce que nous voulons entendre.

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8. Quel média social préfères-tu suivre ?

N’importe lequel qui affiche des « memes » de façon régulière.

9. Si tu pouvais essayer un autre sport, quel serait-il ? Pourquoi ?

J’essaierais l’aviron parce que j’ai de nombreux amis qui en font et qui semblent aimer ça. Personnellement, je ne crois pas que je serais très heureuse de me réveiller à 4 h, mais ça vaudrait peut-être la peine d’essayer.

10. Quelle est la chose la plus gênante qui te soit arrivée comme athlète ?

Il n’y a aucun moment précis, mais chaque photo de moi prise en action est horrible. Je suppose que ce n’est qu’à cause de mon visage puisqu’il existe de bonnes photos de moi en action. Mais, chaque fois qu’on utilise une photo de moi dans un résumé de match, je suis déchirée entre la fierté d’être là et la gêne que me causent mes nombreux mentons.