Basketball Féminin Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ». 

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Name : Maddison Penn
Établissement : UBC
Sport : Basketball féminin
Position : Arrière
Année d’admissibilité : Troisième année
Programme : Kinésiologie
Ville natale : Avoca Beach, Australie


  1. Qu’est-ce qui vous a fait venir à l’Université de la Colombie-Britannique

C’est une longue histoire. J’avais joué pendant un peu plus d’un an pour Virginia Tech, et malheureusement j’ai dû revenir à la maison pour travailler sur ma santé mentale. J’ai pris un congé du basketball et lorsque j’ai voulu y revenir, j’ai découvert que je devais subir une chirurgie de la colonne vertébrale, ce qui m’a tenue à l’écart du sport pendant quelque temps.

Par la suite, lorsque mon esprit et ma colonne vertébrale furent prêts, ou aussi prêts qu’ils pouvaient l’être, j’ai voulu retourner à la NCAA. Malheureusement, en raison des règles et règlements de la NCAA, ce n’était pas possible, alors je me suis concentrée sur la recherche d’un établissement au Canada. Mon petit ami vivant à Brandon, j’ai pensé que ce serait une bonne idée de venir au Canada. J’ai envoyé des courriels à plusieurs endroits, et l’UBC a été très aimable de me répondre!

  1. Quel est votre meilleur souvenir ou votre plus belle réussite en tant qu’étudiante-athlète U SPORTS?

Je n’ai rien de spécifique, mais j’aime être ici à Vancouver, et tout ce que je fais est un souvenir spécial. Je suis très chanceuse d’être dans un endroit aussi merveilleux.

En ce qui concerne mes réalisations, je ne peux rien dire d’objectif. Je pense que le fait d’être ouverte à l’apprentissage dans un environnement de basketball aussi différent de ce à quoi je suis habituée est une réalisation en soi. J’ai récemment obtenu une très bonne note à un examen de math, ce qui est une grande réalisation pour moi, car la dernière fois que j’ai fait les maths, j’étais en 12e année, en 2012.

  1. Où pensez-vous que votre parcours universitaire vous mènera?

J’aimerais pouvoir dire que le basketball m’a amenée dans le monde entier, et jusqu’ici j’ai pu visiter des endroits formidables. J’aimerais jouer au niveau professionnel en Europe pendant aussi longtemps que possible. Après, j’aimerais continuer à jouer chez moi, en Australie dans la Women’s National Basketball League (WNBL) et me consacrer à l’enseignement en tant que deuxième carrière.

  1. Qui a eu la plus grande influence sur votre carrière sportive?

Probablement ma mère et mon père. Plus jeune, je faisais de la natation, et la seule façon pour moi de me réveiller cinq matins par semaine à 5 h pour aller nager, c’était avec l’aide de ma mère et de mon père.

J’étais également très compétitive, et j’ai pratiqué tous les sports possibles, notamment le rugby, l’athlétisme, le cross country, la natation, le triathlon, le netball, le basketball et l’aviron. J’ai finalement choisi le basketball. Pour ce qui est de ma plus grande influence en basketball, j’aimerais remercier mon ami d’enfance, Nick. Sa mère, Carol m’avait demandé de remplacer un joueur dans l’équipe U6 un mercredi après-midi. Sans elle, je ne serais pas ici aujourd’hui parce que mes parents n’avaient aucune tradition dans le basketball et aucun lien avec ce sport. Je resterais bloquée sur la natation!

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  1. Avec qui du monde du sport, passé ou présent, aimeriez-vous dîner ou souper? Pourquoi?

J’aime le sport et j’aime le basketball. Toutefois, je ne suis pas le genre de personne, qui a toujours besoin d’admirer quelqu’un ou qui conserve des photos dans son casier. Je ne suis même pas au courant de tout ce qui se passe dans la NBA, mais je pourrais vous donner des faits non pertinents sur la musique ou sur n’importe quoi d’autre.

Cela dit, j’aimerais probablement souper avec une joueuse australienne de basketball et de football; il s’agit de Jess Bibby. C’est une femme vraiment inspirante. Jess a eu un problème similaire au mien à la colonne vertébrale et elle a pu jouer au basketball et au football au niveau professionnel en Australie. Elle a fait face à de nombreux obstacles, mais elle a toujours remporté du succès. Je pense que c’est vraiment inspirant.

  1. Quel est votre rituel d’avant match? Avez-vous des superstitions/idiosyncrasies autour de votre préparation pour une compétition?

Je ne me laisse pas vraiment gagner par la nervosité et je n’ai pas de rituel. Toutefois, lorsque j’étais aux États-Unis, j’écoutais la même chanson (alt-j - Fitzpleasure) juste avant de manger quatre bonbons Swedish Fish (le dernier, alors que je faisais mon entrée sur le terrain) et je portais la même paire de chaussettes bizarres que mes amis à la maison. Maintenant, j’essaie de m’amuser et de prendre les choses comme elles viennent. Lorsque je suis à la maison, à Canberra, je vais dans le même café et je prends un café glacé avec une coéquipière.

Donc, peut-être que je suis un peu superstitieuse.

  1. Quelle musique écoutez-vous pour vous motiver avant une pratique ou un match?

Avant un match, j’écoute Warren Zevon - Johnny Strikes Up the Band, ou Tom Waits - Big in Japan. Je sais que ces deux artistes seraient davantage le choix d’un homme de 50 ans. Si je choisis quelque chose de plus récent, ce serait Parquet Courts ou The Growl. C’était une erreur de me poser une question sur la musique… On peut dire que j’aime la musique plus que le basketball.

  1. Quelle est la personnalité que vous suivez le plus en ce moment sur les médias sociaux?

Kookslams.

C’est un compte où les gens affichent des vidéos de faits cocasses qui se déroulent à la plage, sur l’eau pendant qu’ils font du surf, etc. Les descriptions sont hilarantes.

  1. Si vous pouviez essayer un autre sport, quel serait-il? Pourquoi?

Le volleyball. Je pense que j’ai un potentiel énorme, inexploité. J’ai récemment appris à faire les Superman, Batman, Robin, etc. Je pense que ça s’appelle l’approche. Je ne peux encore établir un contact avec le ballon, mais j’ai avec le temps, ça viendra.

  1. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’athlète?

Dans un match contre Boston College il y a quelques années, j’ai pris le ballon des mains de l’adversaire, et j’ai traversé le terrain à toute vitesse pour une contre-attaque rapide, une action qui a duré environ huit secondes et dix dribles. J’ai l’impression que je fonctionnais au ralenti. J’ai fait le panier, mais mes amis ne m’ont jamais laissé oublier à quel point ce jeu était lent et peu athlétique. Ce n’est pas une histoire embarrassante classique, mais c’est assez humiliant, surtout si on se la fait répéter tout le temps.