Basketball Féminin Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».

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Nom : Mark English

Établissement : Université Memorial

Sport : Basketball féminin

Poste : Entraîneur-chef

Ancienneté : Trois ans

Établissement/Poste précédent : Entraîneur-chef, basketball féminin, UPEI; entraîneur adjoint, basketball masculin, Université de Lakehead

Ville natale : Branch, T.-N.-L.


1. Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef à l’Université Memorial?

J’ai commencé comme entraîneur de l’équipe d’une école secondaire à Terre-Neuve après avoir joué à l’Université Memorial. J’ai également été entraîneur adjoint du programme masculin de Memorial pendant un an. Ensuite, ma femme (ma copine à l’époque) a été acceptée dans un programme d’études supérieures de cinq ans à l’Université de Lakehead. J’ai alors pris la décision de la suivre. Dès que je suis arrivé à Thunder Bay, j’ai contacté Scott Morrison, qui était l’entraîneur-chef du programme de basketball féminin de Lakehead à l’époque et il m’a invite à me joindre à son personnel. Après trois saisons avec Lakehead, j’ai accepté le poste d’entraîneur-chef du programme de basketball féminin de l’UPEI. En 2015, l’occasion de diriger le programme féminin de l’Université Memorial s’est présentée. J’en ai profité pour revenir à Terre-Neuve où ma carrière d’entraîneur avait commencé.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur?

Les deux personnes qui m’ont le plus influencé en tant qu’entraîneur sont Gord Pike, mon entraîneur au secondaire et Scott Morrison. Gord est la première personne à m’avoir dit que j’avais le potentiel pour devenir un bon entraîneur. Il a cru en moi avant même que je ne réalise que l’entraînement pourrait être un choix de carrière. Son style de coaching m’a beaucoup influencé; j’essaie de pousser mes athlètes à devenir la meilleure version d’eux-mêmes, et ce, tous les jours.

Lorsque je suis arrivé à Lakehead, ils venaient tout juste de recommencer à prendre part aux compétitions nationales de U SPORTS. Je savais qu’en me joignant au personnel de Scott Morrison, j’apprendrais à gagner. Scott m’a vraiment aidé à croire en moi-même et à développer ma confiance durant les trois années que j’ai passées à Lakehead. Cela m’a permis de me préparer pour mon poste à l’UPEI.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching?

Mon style de coaching est simple; il consiste à nouer des relations positives avec les athlètes. Je m’évertue à montrer à chaque athlète que je me soucie de lui afin de développer sa confiance et l’inciter à adhérer au programme et à appuyer ses coéquipiers.

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4. Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi?

Je suis l’actualité et j’ai beaucoup lu à propos de deux entraîneurs, Greg Popovich et Brad Stevens. J’aime leur approche simple du jeu et la façon dont ils mettent les joueurs, et non eux-mêmes, à l’avant-plan. Ils exigent le meilleur de leurs joueurs, qui ne s’en plaignent jamais. Leur authenticité est quelque chose que je respecte.

 5. Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu’entraîneur?

Il y a deux saisons de cela, nous nous sommes rendus à Corner Brook (Terre-Neuve-et-Labrador) pour affronter l’Université Acadia. Il s’agit d’un trajet de sept heures, alors pour faire passer le temps, j’ai décidé de lancer un défi aux joueuses. Chaque équipe devait choisir la chanson-thème d’une émission de télévision de leur enfance et réécrire les paroles pour en faire une chanson portant sur notre équipe ou le basketball dans le but de faire un karaoké en voiture. Nous avons affiché les vidéos sur la page Facebook du programme sportif de Memorial et celle qui a reçu le plus de J’aime a remporté le défi. Je ne pensais pas qu’elles attireraient beaucoup l’attention, mais un jour après les avoir affichées, les choses ont commencé à s’emballer. Chaque vidéo a reçu plus de dix mille vues. Je ne sais pas si c’était inconventionnel, mais c’est sûr que c’était amusant. 

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6. Quel a été votre plus grand moment, ou votre plus belle réussite, en tant qu’entraîneur?

Je dois dire qu’il s’agit de mon embauche comme entraîneur de l’équipe féminine, ici à Memorial. Pour moi, le fait de revenir à l’endroit où j’ai joué et dans la communauté de basketball où j’ai grandi était vraiment spécial.

7. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?

Être un coéquipier exceptionnel et responsable.

8. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps. Quels principes/Quelles valeurs sont restées identiques?

Je ne crois pas que mes principes ou mes valeurs ont changé. Si j’ai amélioré quelque chose, c’est ma patience. J’ai réalisé qu’il n’y a pas deux athlètes pareils et j’essaie de pousser chacun d’eux, en tenant compte de leur personnalité, à donner le meilleur d’eux-mêmes.

9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher?

Passer du temps avec ma femme et mon fils, et disputer une partie de golf à l’occasion.