Basketball Féminin
Le Top 10 U SPORTS prend son élan mardi sous un nouveau format statistique
U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».
- Nom : Paul Falco
- École : Université Wilfrid Laurier
- Sport : Basketball féminin
- Poste : Entraîneur-chef
- Ancienneté : 11e saison
- École / poste précédent : Entraîneur adjoint, basketball masculin, Laurier
- Ville natale : Breslau, Ont.
1. Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois ? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef à Laurier ?
J’ai joué au basketball universitaire à Laurentian pendant cinq ans. J’ai ensuite été entraîneur pour un club de basketball à Cambridge, Ont., puis à Kitchener avant de devenir adjoint au basketball masculin à Laurier pendant six ans.
2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur ?
En premier lieu, sans aucun doute, mes parents. Ils m’ont appris énormément, à savoir comment travailler et communiquer avec les gens. Ils m’ont aussi inculqué que pour réussir, il n’est pas suffisant d’être déterminé, mais qu’il faut croire en soi-même et en ses habiletés. Peter Campbell, qui a été entraîneur à Laurentian et à Laurier, et Peter Annable à l’école intermédiaire m’ont aussi beaucoup influencé par le biais du sport et du basketball en particulier.
3. Comment décririez-vous votre style de coaching ?
La préparation est un principe prioritaire pour moi. J’aime croire que nos équipes sont bien préparées et qu’elles jouent à un rythme effréné et dynamique. Je crois aussi au recrutement d’athlètes qui ont du caractère et qui n’ont pas peur du travail acharné.
4. Quel entraîneur admirez-vous le plus, et pourquoi ?
Au risque de trahir mon âge, John Wooden — qui a entraîné l’équipe masculine de basketball de UCLA. Je suis en accord avec plusieurs de ses principes, tels que le travail d’équipe, l’éthique de travail, et l’importance de toujours faire preuve d’esprit sportif exceptionnel. Il a enseigné à ses joueurs beaucoup plus que le sport du basketball.
5. Quelle est la chose la moins conventionnelle que vous avez faite à titre de coach ?
Cela ne s’est pas encore produit, mais, un bon jour, nous allons défendre à 4 contre 5 et envoyer un joueur faire du « cherry picking » sous le panier, comme on dit en anglais. N’en soufflez mot à personne, mais ça s’en vient !
6. Quel est votre plus grand moment, votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur ?
Je dirais que ma plus belle réalisation a été notre première participation au championnat national en 2011. Nous avons défait trois équipes qui étaient classées en troisième place ou mieux au pays pour terminer en cinquième place au total. La majorité des joueurs de notre équipe, à ce moment-là, n’avaient pas été tellement recrutés en terminant leur secondaire, mais ils ont fait un travail d’ÉQUIPE du tonnerre.
7. Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner à un athlète ou à ses parents ?
Aux athlètes : Ne tournez pas les coins ronds, travaillez sur vos techniques fondamentales, et jouez pour les bonnes raisons.
Aux parents : Laissez les entraîneurs entraîner ; laissez vos filles jouer ; assoyez-vous et vivez le moment avec elles.
8. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps ? Quels principes et quelles valeurs sont restés identiques ?
D’abord, j’ai réduit mon nombre de fautes techniques, il ne fait aucun doute. Je crois que j’ai été chef de file de la ligue, lors de ma première année ! Mais, sérieusement, je suis toujours en apprentissage et en processus d’amélioration sur toute la ligne. Il y a tellement d’excellents entraîneurs dans cette province, dans ce pays. J’ai du plaisir à les affronter et à apprendre d’eux.
9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher ?
J’aime passer du temps avec ma conjointe, Sandy, mon fils Tim, et ma fille Kelly. Je suis toujours actif au hockey, au golf et au paddle-tennis ; je suis aussi un avide spectateur d’à peu près tous les sports ou de pièces de théâtre.
10. Quelle est la chose la plus gênante qui vous est arrivée en tant qu’entraîneur ?
J’oublie mon complet et ma cravate avant chaque match alors je suis obligé de porter un polo.