Basketball Féminin Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… »

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  • Nom : Taylor Claggett
  • École : Université de Fraser Valley
  • Sport : Basketball féminin
  • Position : Arrière
  • Année d'éligibilité : Quatrième
  • Programme : Arts
  • Ville natale : Mission, C.B.

 1. Qu’est-ce qui vous a attirée à l’Université de Fraser Valley ?

Je voulais rester à la maison. Je suis bien en famille et je ne voulais pas m’éloigner. J’aime Al Tuchscherer comme entraîneur et j’avais joué pour l’équipe junior des Cascades alors c’était un choix « familial, familier ».

2. Quels sont votre meilleur souvenir et votre plus belle réussite en tant qu’étudiante-athlète U SPORTS ?

Dans ma deuxième année, en 2016-17, nous avons vaincu Calgary au troisième match d’un meilleur de trois dans les éliminatoires, pour ensuite l’emporter sur la Saskatchewan (les championnes éventuelles Canada Ouest) avant de remporter le troisième match à la ronde suivante. Un grand nombre de nos partisans ont assisté à notre troisième match à domicile contre Calgary — les gradins étaient remplis. L’atmosphère était réellement agréable.

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Notre équipe cette année-là était très unie — il y avait une belle complicité entre nous toutes, nous avions beaucoup de plaisir à jouer ensemble. C’était excitant de triompher de nos adversaires... sans oublier que nous l’avons emporté sur la Saskatchewan pour la première fois et qui plus est, sur leur terrain. Ce n’est pas peu dire !    

3. Où pensez-vous que votre parcours universitaire vous mènera ?

J’ai songé à aller jouer à l’étranger — suivre en quelque sorte l’exemple de Kayli Sartori, une ancienne basketteuse des Cascades. On verra bien si l’occasion s’en présentera. Sinon, je me dirigerai vers le programme d’éducation ici. J’aimerais enseigner au primaire. Au bout de ma cinquième année, je devrais avoir obtenu mon baccalauréat ès arts avec une concentration en anglais et une mineure en gestion des affaires.  

4. Qui a eu la plus grande influence sur votre carrière sportive ?

Probablement mes parents. Lorsque j’étais plus jeune, je pratiquais tous les sports que je pouvais et ils me conduisaient partout. J’ai joué au water-polo, au soccer, j’ai fait de l’athlétisme, du volleyball, du cross-country, et de la natation. Je crois que tous les sports que j’ai pratiqués ont contribué à mes succès au basketball. Mon père m’accompagnait tous les matins et prenait mes rebonds. Il se réveillait et, si j’en avais envie, il venait au gymnase avec moi avant d’aller travailler.  

Ma mère, elle, a toujours été ma plus fervente partisane. Même lorsque je gaffais, elle me disait que j’avais fait un bel effort. Je disais : « pas vraiment, maman, mais merci ! »

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Et, finalement, l’entraîneur-chef des Cascades, Al Tuchscherer. J’ai fait tellement de progrès au cours des quatre dernières années et la chance il m’a donné la chance de jouer beaucoup, dès ma première année. Il croit en moi depuis le premier jour et cela m’a énormément aidée à devenir la joueuse que je suis en ce moment.

5. Avec qui du monde du sport, passé ou présent, aimeriez-vous dîner/souper ? Pourquoi ?

Probablement LeBron James. Son attitude frise l’arrogance, mais il croit fermement qu’il est le meilleur. Je me dis que peut-être que son grand talent déteindrait sur moi. Il semble toujours gagner, quoi qu’il fasse. Même avec l’école qu’il vient de fonder, l’école « I Promise » pour la jeunesse à risque à Akron, Ohio ; je trouve ça encore plus intéressant que tout ce qu’il a fait sur le terrain. Et ça, c’est vraiment chouette !

6. Quel est votre rituel d’avant-match ? Avez-vous des superstitions/idiosyncrasies autour de votre préparation pour une compétition ?

Après avoir pratiqué mes lancers, je dois faire une courte sieste d’avant match, je regarde un peu de Netflix, et je prends un bon café glacé. Sur Netflix, je regarde un épisode de la série que je suis à ce moment-là — probablement The Office. Je regarde toujours The Office en boucle.

Avant chaque match, l’ailier à la pointe Kate Head et moi - Al ne sera pas content d’apprendre ça – nous allons chercher des beignes chez Tim Horton. À chaque match. Ça nous prend ça. C’est notre rituel d’avant-match — beignes et café glacé !

7. Quelle musique écoutez-vous pour vous motiver avant une pratique ou un match ?

Ce n’est pas une chanson qui « met de l’entrain », mais le titre est Counting Every Blessing par Rend Collective. Ça parle d’être reconnaissant pour tout ce que tu as dans la vie. Le basketball n’est qu’un jeu. Parfois, je pense trop — dans mes toutes premières années, je devenais tellement nerveuse et agitée que je ne jouais pas bien. Mais tout bien considéré, ce n’est qu’un match de basketball. Vas-y et fais ce que tu sais faire. Donne tout ce que tu as à donner et ensuite — que tu gagnes ou perdes — tu pourras être fière de l’effort que tu as fait.

8. Quelle est la personnalité que vous suivez le plus en ce moment sur les médias sociaux ?

Morgan Harper Nichols (@morganharpernichols) sur Instagram. C’est une écrivaine dont j’aime beaucoup la plume. Dans son cas, il s’agit surtout de citations motivantes et cela me remonte au quotidien.

9. Si vous pouviez essayer un autre sport, quel serait-il ? Pourquoi ?

Si je n’avais pas joué au basketball universitaire, j’aurais opté pour le water-polo.

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Il m’arrive parfois de penser que si j’avais fait ce choix, je serais peut-être au soleil en Californie aujourd’hui. Mais s’il s’agissait d’un sport que je n’avais jamais pratiqué, ce serait le football, bien qu’il soit prédominé par les garçons. J’adore regarder le football — tous les dimanches sont des jours de football pour moi, avec mon père et mon frère.  

10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’athlète ?

Il y a sûrement eu quelques tirs en foulée ratés en contre-attaque. Mais je me souviens surtout d’un match, au cours de ma première année, duquel j’avais été évincée après cinq fautes. L’adversaire avait remporté la victoire grâce aux lancers francs qui ont suivi.

Kayli Sartori ne m’a pas ménagée dans le vestiaire, suite à ce dénouement. C’était plutôt gênant. J’ai définitivement appris de cette expérience. Et — j’allais oublier — toujours au cours de ma première année, j’avais raté six lancers francs consécutifs contre MacEwan, en l’espace de quelque 30 secondes. Le signal de la mi-temps a retenti et je suis sortie en frappant le mur !