Basketball Féminin Nouvelles

In honour of International Women's Day, U SPORTS is shining the spotlight on female U SPORTS alumni who’ve taken their talents from the basketball court to the board room, or behind the bench. Sports have played a significantly role in building these leaders whose skills and abilities have led to successful careers in elite sports including as a coach, executive or administrator.

Chris Critelli

Nous exerçons une influence directe sur les gens qui nous entourent et ceux qui m’entouraient étaient des entraîneurs.

Bien que les rôles d’entraîneure aux États-Unis offraient plus d’argent à l’époque, elle affirme que cela n’a pas été un facteur déterminant dans sa décision de rester au Canada.

«C’était plutôt la passion pour le sport, l’expérience du sport canadien et d’avoir une influence sur le sport canadien.»

Au cours des 25 saisons où elle a entraîné les Badgers de Brock, elle a guidé l’équipe à 22 participations en séries éliminatoires et un championnat de conférence. Il ne fait aucun doute que son influence et son legs se poursuivront bien après sa retraite. En 2016, le Sport universitaire de l’Ontario a nommé le trophée du championnat de basketball féminin en son honneur : la Coupe Critelli.

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« Nous exerçons une influence directe sur les gens qui nous entourent et ceux qui m’entouraient étaient des entraîneurs. » – Chris Critelli

Après avoir pris sa retraite comme directrice adjointe des sports à l’Université Brock, elle a tourné son attention et ses efforts vers le golf compétitif et a écrit un livre basé sur les leçons qu'elle a apprises des nombreux entraîneurs qui l’ont encadrée pendant qu'elle représentait la Laurentienne, Old Dominion dans la NCAA et l’équipe nationale.

«Nous exerçons une influence directe sur les gens qui nous entourent et ceux qui m’entouraient étaient des entraîneurs», dit-elle. « Ce sont les leçons que j'ai tirées et j'espère pouvoir les transmettre à d'autres entraîneurs, joueurs et parents. »

Michele O'Keefe

  • Ancienne présidente et directrice générale de Basketball Canada
  • Membre internationale du conseil d’administration de la FIBA
  • Directrice adjointe des sports et loisirs du Collège Niagara 
  • Athlète universitaire: Université Bishop’s

Michele O’Keefe est tombée amoureuse du basketball en septième année et a eu la chance d’avoir plusieurs excellents modèles dans sa région d’origine qui ont joué au sein d’Équipe Ontario.

«Il y avait toujours quelqu'un à admirer», dit-elle. « Pour savoir ce qu’il fallait viser. »

Son amour du sport a pris son envol lorsqu’elle a joué au basketball universitaire à l’Université Bishop’s, remportant un titre national lors de sa première année. C’était une période où le basketball féminin était florissant au Canada. À Bishop’s, elle était chanceuse de compter trois membres de l’équipe nationale canadienne parmi ses coéquipières.

N'essayez jamais de travailler seul, cherchez toujours à collaborer avec les autres.

«Elles étaient d’excellentes joueuses et de très bons modèles pour les plus jeunes», dit-elle.

Elle a passé trois ans à cultiver sa passion pour le sport et a lentement évolué vers un rôle d’entraîneure à différents niveaux avant de devenir entraîneure adjointe de l’équipe féminine de l’Université McMaster de 1990 à 1992. En 1994, elle a accepté un poste à Basketball Canada qui allait laisser présager sa future carrière en tant que l’une des plus importantes responsables du basketball canadien. Ce qui était sensé être un travail d’été s’est finalement transformé en une carrière de 24 ans avec l’organisme nationale des sports.

Elle considère son expérience de joueuse à l'université comme une excellente préparation à sa future carrière avec Basketball Canada.

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« N'essayez jamais de travailler seul, cherchez toujours à collaborer avec les autres. » - Michele O'Keefe

«Absolument, pour différentes raisons. Je pense que jouer dans une équipe de basketball vous apprend vraiment à quel point le travail d’équipe et la collaboration sont importants », dit-elle, ajoutant:« Pour moi, c’est quelque chose qui m’a été inculqué depuis la septième année. »

La carrière d’O’Keefe a atteint des sommets. Elle est devenue présidente et chef de la direction de Basketball Canada et est la seule femme vice-présidente du conseil d’administration de la FIBA Amériques. Elle a aidé l’équipe nationale féminine de basketball à devenir compétitive sur la scène internationale, se classant systématiquement dans le top 10 des championnats du monde de la FIBA et aux Jeux olympiques. Elle est maintenant revenue à ses racines à Niagara et a assumé le rôle de directrice des sports au Collège Niagara, où elle continue de guider les progrès du sport au niveau collégial.

Sue Hylland

  • Directrice du service des sports, Université d’Ottawa
  • Ancienne présidente et directrice générale  du Conseil des Jeux du Canada
  • Ancienne directrice de l’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique
  • Ancienne entraîneure à l’Université Bishop’s, au Collège John Abbott, à l’Université Concordia et à l’Université McGill
  • Athlète universitaire: Université Bishop’s, Université Concordia

Depuis son arrivée à l'Université d'Ottawa en tant que directrice du service des sports en 2016, Sue Hylland accueille une nouvelle ère de sport universitaire à l'école. Son équipe est engagée envers la vision commune d’enrichir l’expérience étudiante et d’unir les gens sur le campus.

«Nous avons 43 000 étudiants et 7 000 à 8 000 employés, et ils sont tous des Gee-Gees», souligne-t-elle. « Le sport peut servir de catalyseur pour unir ces gens. »

Ils réalisent ceci en mettant l’accent sur le recrutement, la rétention et le renforcement des relations avec les anciens. Hylland et son équipe visent à améliorer le personnel d'entraîneurs en recrutant des entraîneurs à temps plein pour des programmes à temps partiel comme le rugby et le soccer.

« Nous avons créé une équipe de soutien intégré universitaire, optimisant les ressources de l’université », dit-elle. « Que ce soit sur le sujet de la santé mentale, la préparation mentale, le soutien scolaire, la nutrition et la science du sport. »

Bien que les changements sur le campus ne soient que naissants, elle constate des résultats positifs grâce au succès de leurs équipes universitaires aux niveaux provincial et national. Depuis leur retour après une pause, la jeune équipe de hockey masculin des Gee-Gees a grimpé au classement national, se classant dans le top 10. Lorsque l’université a accueilli le championnat canadien de soccer féminin en novembre 2018, l'équipe a remporté son deuxième titre national, son premier depuis 1996.

«Nous faisons consciemment le choix de soumettre notre candidature pour ces événements, car nous pensons qu’ils ajoutent de la valeur à l’expérience des étudiants», dit-elle. « Nous voulons prétendre aux titres de champions canadiens à chaque année, ce qui ne veut pas dire que nous allons toujours gagner, mais nous voulons toujours frapper à la porte. »

Forte de sa propre expérience d’étudiante-athlète à l’Université Bishop’s, à Concordia et au Collège John Abbott, Hylland croit fermement que le sport universitaire est une voie vers la réussite.

«Si vous pouvez concilier l’aspect sportif et l’aspect universitaire, vous donnez beaucoup», dit-elle. «Je pense que vous avez quelque chose à offrir à la société en tant que dirigeant une fois que vous serez diplômé. »

Sue Hylland

«Si vous pouvez concilier l’aspect sportif et l’aspect universitaire, vous donnez beaucoup», dit-elle. «Je pense que vous avez quelque chose à offrir à la société en tant que dirigeant une fois que vous serez diplômé. »

Hylland est un exemple de la valeur du sport universitaire en tant que pierre angulaire d'une carrière réussie. Après avoir passé 18 ans au sein du Comité olympique canadien, dirigé le Conseil des Jeux du Canada en tant que présidente et directrice générale et guidé l’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique en tant que directrice générale, Hylland fait profiter l’Université d’Ottawa de ses talents.

Son parcours d'entraîneure et d'étudiante-athlète U SPORTS, de parent d'anciens étudiants-athlètes U SPORTS et d'administratrice du sport, l'a tissée étroitement dans le système sportif universitaire canadien.

L’objectif ultime de son rôle à l’Université d’Ottawa est de rehausser la visibilité du sport universitaire au Canada «avec touts les autres établissements, les conférences partenaires et avec U SPORTS en tant que dirigeant national.»

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 « Les gens se fichent de ce que vous savez, jusqu’à ce qu’ils réalisent que ça vous tient à coeur. »

Karla Karch

  • Athlète aux jeux olympiques de 1996 et 2000
  • Directrice des sports et des loisirs de l’Université Mount Royal
  • Athlète universitaire: Université de Victoria, Université de Calgary

Lorsque vous vous asseyez dans le bureau de Karla Karch à l’Université Mount Royal, vous pouvez y voir une panoplie d’objets des Cougars, mais peu de choses qui révèlent sa vie avant son poste à l’université. La médaillée olympique reste discrète en ce qui concerne son expérience de joueuse de basketball professionnelle, se concentrant plutôt sur l’établissement où elle est responsable des sports et des loisirs. Après avoir joué de manière professionnelle en Europe et représenté le Canada aux Jeux olympiques, elle s'est impliquée dans des rôles administratifs lors de grands événements sportifs, dont les World Masters. Son parcours a attiré l'attention de Mount Royal qui l'a recrutée pour diriger leur département des sports.

« Le sport m'a menée là où je suis aujourd'hui et j'ai utilisé l'université comme fil conducteur. J'étais une athlète universitaire et mes valeurs et mes principes étaient d’abord guidés par ma famille », dit-elle. Ensuite, Kathy Shields, mon entraîneure à l'université, m'a appris à être fidèle à moi-même et à qui je suis, à déterminer quels sont mes valeurs et mes principes. »

Le sport a mis mes principes au défi, à tort ou à raison, dans tout ce que je fais aujourd'hui. Les compétences et aptitudes que j'ai apprises en tant qu'athlète, en tant que personne, m'ont été enseignées par le sport. 

C’est une philosophie qui l’anime depuis qu’elle est athlète de compétition et qu’elle continue d’appliquer à la façon dont elle dirige les Couguars.

En 2009, elle a joué un rôle dans la transition de collège à université de l’établissement, qui comportait notamment de modifier leur participation à la conférence des sports collégiaux de l’Alberta et à l’Association canadienne du sport collégial (ACSC) à une participation dans la conférence Canada Ouest et U SPORTS. L’équité entre les sexes était l’un des 19 critères à remplir pour réussir la transition.

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« Le sport a mis mes principes au défi, à tort ou à raison, dans tout ce que je fais aujourd'hui. Les compétences et aptitudes que j'ai apprises en tant qu'athlète, en tant que personne, m'ont été enseignées par le sport. »

L’atteinte de cet objectif consistait en partie à garantir aux hommes et aux femmes des chances et un accès égaux à un soutien financier par l’entremise des sports.

«Le nombre de bourses accordées aux femmes est maintenant égal ou presque égal à celui des hommes», dit-elle, notant que son équipe et elle ont travaillé fort pour arriver à cette uniformité. «C’est une des choses que nous faisons ici dont je suis vraiment fière.»


Megan_McPhaden.png (74 KB)Megan a obtenu une maîtrise en journalisme de l'Université Carleton. Au cours des huit dernières années, elle a couvert les sports universitaires à l’échelle provinciale, nationale et internationale. Ses articles sportifs lui ont permis de remporter la bourse 660 News Diversity de la Fondation RTDNF. Meghan a également compté parmi les 12 journalistes sportifs sélectionnés en 2015 pour faire partie du programme des jeunes reporters de la FISU afin de couvrir la 28ème Universiade d'été à Gwangju, en Corée du Sud.