Basketball Masculin Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».calgary_heads.png (41 KB)

 Nom : Dan Vanhooren

Établissement : Université de Calgary

Sport : Basketball masculin

Poste : Entraîneur-chef

Ancienneté : 18 saisons

Établissement/poste précédent : Entraîneur-chef, Medicine Hat College

Ville natale : Red Deer, Alberta


Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef des Dinos?

J’ai commencé à entraîner alors que je jouais au basketball à Red Deer. Ce n’était pas un choix facile étant donné qu’il existe de nombreux grands entraîneurs et que j’ai eu la chance de jouer avec certains d’entre eux. J’ai fait mes études au Red Deer College, et j’ai obtenu mon baccalauréat à l’Université de l’Alberta en éducation physique. J’ai décidé de faire de l’entraînement ma profession et j’ai obtenu une maîtrise en psychologie du sport à l’Université de la Colombie-Britannique. Pendant cette période, j’ai travaillé avec les Canadiens de Vancouver, une équipe de baseball AAA et les Grizzlies de Vancouver dans la NBA. De là, j’ai rejoint le Medicine Hat College pour entraîner l’équipe de basketball et enseigner au département des sciences de la santé. J’ai été engagé pour entraîner les Dinos après avoir obtenu un certain succès au sein de l’Association canadienne du sport collégial (ACSC) en 2000. 

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Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur?

  1. Ma femme Kara Vanhooren
  2. Mon premier entraîneur : Mike Baccarea
  3. Mon entraîneur à l’école secondaire : John Johnston
  4. Wayne Thomas, Geoff Thompson et plusieurs de nos anciens membres

Comment décririez-vous votre style de coaching?

L’adjectif qui décrit mieux mon style est « global ». D’un point de vue philosophique, il s’agit de faire de mes joueurs « des jeunes hommes bien » d’ici leur graduation. Je me considère également comme un enseignant.

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Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi?

Gregg Popovic, des Spurs de San Antonio. Il ne renie jamais ses principes en ce qui concerne la culture de l’équipe et le sens des responsabilités. C’est difficile de faire ça à la NBA, mais il a démontré que c’était possible. 

Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu’entraîneur?

J’ai incorporé un cercle de tambours dans notre activité de renforcement de l’esprit d’équipe en 2004. C’était formidable pour notre équipe, et Phil Jackson a dit que « le basketball est un sport intrinsèquement rythmique », alors c’était somme toute une activité adéquate.

Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur?

Regarder mes anciens joueurs grandir et fonder leur famille, notamment lorsqu’ils nous disent que ce qu’ils ont appris de notre programme tient une place importante dans leur vie.

Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?

Vous devez connaître votre objectif ultime et comprendre que si votre objectif en tant qu’athlète est de jouer en Europe au niveau professionnel, les études sont la clé, car nous ferons tous partie de la ligue des hommes à la fin. Le basketball canadien, allié aux opportunités d’études, n’a pas son pareil.

Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps. Quels principes et quelles valeurs sont restés identiques?

J’ai appris à gérer « mon yin et mon yang ». Je veux dire que je suis une personne généreuse de nature, et même si cela m’a bien servi en tant qu’entraîneur, je peux aussi dire que cela peut nuire à la réalisation d’objectifs. J’ai appris à m’en tenir à mes principes et à mes valeurs. Je continue de mettre l’accent sur les efforts et le travail, ainsi que sur la persévérance.

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Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher?

Regarder mes enfants jouer et concourir. Passer du temps en famille, parcourir l’Amérique du Nord ensemble.

Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’entraîneur?

À mon premier match en tant qu’entraîneur-chef des Dinos, nous avons par inadvertance acheté des chandails pour femmes au lieu des chandails visiteurs pour hommes. Nous avons dû demander à nos adversaires de nous laisser porter leurs chandails visiteurs.