Cross-Country Féminin Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… »

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  • Nom: Jason Reindl
  • École: Université de la Saskatchewan
  • Sport: Athlétisme et cross-country
  • Poste: Entraîneur-chef
  • Ancienneté: 2ème année
  • École / poste précédent: Entraîneur de haute performance, Athlétisme Nouveau-Brunswick
  • Entraîneur-chef, Reds de l’UNB
  • Ville natale: Saskatoon, Sask.

1. Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d'entraîneur-chef à l’Université de la Saskatchewan?

J'ai commencé à entraîner avec le club d'athlétisme de Saskatoon en 2002, alors que j'étais encore athlète. J'ai pris un certain nombre de cours avec le PNCE, et j’ai priorisé ma formation d’entraîneur tout en préparant mon diplôme de premier cycle en kinésiologie à l’USask. À partir de là, j'ai travaillé avec divers groupes / groupes d'âge et équipes provinciales jusqu'à ma retraite d'athlète en 2006. Nous avons accueilli les championnats nationaux du SIC à Saskatoon cette année-là. Le samedi soir, j'ai couru le 4x400m où nous avons terminé quatrième, et deux jours plus tard, j’ai travaillé en tant que tuteur et assistant auprès de mon entraîneur Todd Johnston avec mon ancien groupe d'entraînement.

Passer de partenaire d'entraînement à entraîneur en l’espace de quelques jours était un peu loufoque, mais les choses se sont plutôt bien passées. Plus tard, cet automne-là, j'ai pris la direction de mon propre groupe, mais il a été de courte durée (seulement un an), car je suis parti en Corée pour enseigner l'anglais. Cependant, je suis revenu après un an, et j'ai eu une année très réussie en tant qu'entraîneur-chef du club d'athlétisme de Saskatoon, avant de retourner en Corée pour encore 3 ans et demi. Puis, en 2012, je suis rentré au Canada pour devenir entraîneur, j'ai commencé à mon poste d’entraîneur de haute performance avec Athlétisme Nouveau-Brunswick, et le reste appartient à l'histoire.

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2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu'entraîneur?

Mes parents, à 100%. Ils ont tous deux couru pour le Canada, et ils ont eu un impact énorme sur le sport en Saskatchewan en tant qu'entraîneurs et bâtisseurs. Je me souviens de les avoir vus préparer les équipements des Jeux du Canada, organiser des réunions du conseil d’administration, et aussi d’avoir juste passé du temps à écouter leurs perspectives sur le sport.

Après ça, je dirais Todd Johnston, le regretté Lyle Sanderson, et des dizaines d’autres entraîneurs à travers le pays. J'ai été influencé par de nombreux d'entraîneurs, et je suis extrêmement reconnaissant envers tous les entraîneurs qui ont répondu à mes questions, partagé leurs points de vue, et eu des conversations avec moi au fil des années. À n’en pas douter, je dirais que tout le succès que moi-même et les athlètes avec lesquels j'ai eu le privilège de travailler avons eu, a reflété la qualité des entraîneurs auprès desquels j'ai pu apprendre, et desquels j’ai pu tirer des leçons.

3. Comment décririez-vous votre style d’entraînement?

C’est toujours difficile de répondre à une question comme celle-ci, mais je dirais que c’est un style d’entraînement assez détendu, tout en restant concentré - ou concentré, tout en restant détendu. Je suis détendu dans le sens où, traiter avec des étudiants-athlètes exige de la souplesse et une attitude détendue pour pouvoir proposer des solutions alternatives au besoin (horaires scolaires flexibles, engagements et autres responsabilités), mais en même temps, je suis également extrêmement concentré.

Quand vient le temps d’organiser une session clé, nous le faisons avec le plus grand dévouement. J'adore travailler sur des plans qui nous mettent en confiance (athlètes et entraîneur) afin de nous préparer à toutes les situations. Nous savons que nous ne sommes ni limités ni bloqués négativement avec ces plans, mais qu’au contraire, en travaillant dessus, nous pouvons être prêts pour toutes sortes de situations, et ajuster ces plans en conséquence.

4. Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi?

Je ne pense pas pouvoir réduire le nombre à un seul. J’en admire un certain nombre, et j’ai appris des choses auprès de nombreux entraîneurs à travers tout le Canada ainsi que dans le monde entier pour plusieurs raisons. Chez certains, j’admire leur longévité, chez d'autres, leur faculté d'adaptation, chez d'autres encore, leur historique de vctoires. Mais je pense que le plus important, c’est l’admiration que j’ai pour tous les entraîneurs assistants / bénévoles. Dans le cadre de notre programme Huskie, je travaille avec certains des meilleurs entraîneurs des environs, qui ont connu beaucoup de succès. Notre réussite en tant que programme repose à 100% sur leur engagement, leur dévouement, et leurs contributions.

5. Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu'entraîneur?

Je n’ai pas réellement eu de moment super inconventionnel en tant qu’entraîneur auquel je puisse penser. Mais, si on fait référence à la voie qui m’a mené au sport, on peut dire que mon temps passé à enseigner l’anglais en Corée a été vraiment hors du commun et hors normes. Cependant, cette période a été et restera toujours l'expérience la plus extraordinaire de ma vie. J'en ai tellement appris sur le monde, l'enseignement, la communication, les voyages, la gastronomie, la culture et sur moi-même grâce à cette expérience. Tout ce temps a porté ses fruits, et maintenant, lorsque je voyage à l’étranger, tout est bien plus simple et plus dans la norme à mes yeux.

6. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur?

J'ai eu la chance de pouvoir aider un certain nombre d'athlètes à réussir. Que ce soit pour des records personnels, des records à battre, pour gagner des médailles, ou pour rejoindre des équipes. Cependant, je dois dire que les victoires de cette année aux championnats de Canada Ouest 2019, tant pour les équipes masculines que féminines, ont été mes meilleurs moments à ce jour. La dernière fois que cela a été réalisé remonte à 2005, alors que j'étais athlète dans l'équipe.

Le deuxième meilleur moment est certainement ma première expérience en tant qu'entraîneur de l’équipe nationale (aux Jeux mondiaux universitaires de 2017 à Taipei). Je n'ai jamais eu l’occasion de porter la feuille d'érable en tant qu'athlète, mais ce fut une première expérience incroyable pour moi en tant qu'entraîneur.

7. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?

Rappelez-vous toujours que la vie est fluide. Quand j'étais sur le point d'obtenir mon diplôme d'études secondaires, je pensais être sur la voie des soins infirmiers, mais je me suis retrouvé en kinésiologie, à être entraîneur, à enseigner l'anglais en Corée, et je suis maintenant entraîneur de profession. La vie est faite de hauts et de bas, mais c’est votre façon de réagir face aux événements qui va déterminer s’ils sont positifs ou négatifs. Abordez ces situations comme des opportunités de croissance, d’apprentissage et de développement. On ne peut jamais savoir comment tout va se dérouler, alors souriez et embrassez la vie.

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8. Comment avez-vous changé en tant qu'entraîneur au fil du temps. Quels principes / Quelles valeurs sont restés identiques?

Je dirais que je me concentre davantage sur ce qui compte le plus, et que je fais réellement avancer les choses en termes de performance. Maintenant, je passe plus de temps à évaluer les choses qui ont été intégrées au plan de départ, et ensuite, je supprime celles qui n’auront pas d’incidence sur les performances.

Je met un accent continu sur la qualité avant la quantité. Cependant, ce qui est resté le même, c’est l’accent mis sur le plaisir et la joie de participer au sport. Il y a des jours où les athlètes ont besoin de travailler extrêmement dur, mais s'ils s'amusent continuellement, sourient et apprécient le temps passé avec leurs pairs et avec leurs entraîneurs, c'est toujours positif.

9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n'êtes pas en train d’entraîner?

Lire, essayer de me détendre avec mon chat Hector, ou simplement regarder la télévision / des films. J'aime aussi voyager, alors je fais des recherches aléatoires sur Google pour trouver la prochaine destination à l'horizon.

10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous soit arrivée en tant qu’entraîneur?

Je pense que la plupart des entraîneurs d’athlétisme vous parleront de la fois où ils ont marché juste devant un athlète en train de courir ou sur le point de sauter. Mais aux championnats SUA d'athlétisme, il y a un certain nombre d'années, j'ai été heurté par un poids qui venait d’être lancé. Je me tenais à l'extérieur de la barrière de sécurité, mais vous ne savez jamais ce qui va se passer pendant cet événement, donc il faut toujours être sur ses gardes. J'ai baissé la garde et je ne faisais pas attention.

Heureusement, mon ancien patron, Bill MacMackin, se tenait à côté de moi, et m'a suffisamment écarté de la trajectoire du poids. Le poids a touché mon mollet, ce qui a entraîné une ecchymose majeure, mais cela a définitivement été un moment ridicule auquel j’aurais dû être mieux préparé. Depuis lors, on m’a fait de nombreuses plaisanteries à ce sujet, et on rappelle chaque année cet événement à ma mémoire.