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À la fin d'une carrière historique de cinq ans avec les Bisons de Manitoba, Jayden McKoy ne se concentre plus sur les résultats. Maintenant, tout est devenu une question de processus.
« Je fais partie de ce programme depuis six ans maintenant, car j’ai été redshirt à ma première année. Depuis ma sélection avec les Bisons, je suis partant à chaque match. Je suis très chanceux, car peu de gens peuvent dire cela », a déclaré McKoy. « Donc, pour moi, il n’est pas question d’éloges et de résultats : le plus important est le processus au quotidien. Je sais que chaque jour je donne le maximum. »
Même s’il n’est pas axé sur les accolades, McKoy a accumulé toute une liste d’honneurs. Au cours de sa carrière, il a été nommé sur l’équipe d’étoiles de la conférence Canada-Ouest, a participé au Défi est-ouest U-SPORTS Valero, et a été reconnu comme l'un des 20 meilleurs espoirs de la LCF dans l'ouest du Canada. De plus, il compte 30 plaquages ou plus pour chaque saison jouée et 14 interceptions en carrière, soit deux de moins que le record de son programme.
L’un des aspects les plus impressionnants du jeu de McKoy est qu’au cours des quatre premières années de sa carrière, il n’a pas joué à sa position naturelle de maraudeur (safety) - il a principalement joué le rôle de demi défensif.
C’est l’une des positions les plus importantes de la défense. Le demi défensif est souvent jumelé avec le meilleur receveur éloigné de l'équipe adverse, donc ce fut un défi pour moi tous les jours.
« C’est l’une des positions les plus importantes de la défense », a affirmé McKoy. « Le demi défensif est souvent jumelé avec le meilleur receveur éloigné de l'équipe adverse, donc ce fut un défi pour moi tous les jours. »
Il n’était pas en mesure de jouer à sa position de prédilection, car son coéquipier, Tyler Fong, avait déjà sécurisé son poste en tant que safety partant.
« Nous avions besoin des deux athlètes sur le terrain», a déclaré l'entraîneur-chef des Bisons, Brian Dobie. « Mais je pense que cela rend le record d'interception encore plus impressionnant. Je veux dire, en tant que maraudeur, un joueur peut parcourir le terrain et faire ce qu’il veut, mais comme demi défensif, il y a beaucoup moins d’occasions d’interception, donc son record en dit encore plus sur la qualité de cet athlète. »
Le jeu de McKoy sur le terrain parle de lui-même, mais les exploits de l’étudiant-athlète vont au-delà de son statut parmi les meilleurs défenseurs au Canada. Le capitaine de l'équipe s’est également illustré au plan académique, nommé trois fois sur l’équipe d’étoiles académiques du Canada lors de ses études en génie informatique.
Il est une personne d’exception. Peu de temps après son arrivée à l’Université du Manitoba, il était clair qu’il serait un grand leader. Sa voix, ses actions sont devenues contagieuses. C’est un coach sur le terrain, l’un des joueurs les plus intelligents que j’ai connus de ma carrière. Maintenant qu’il est vétéran, il est devenu un leader qui se fait entendre tant pendant les matchs que les pratiques. Il sera vraiment très difficile de le remplacer après son départ.
Dobie - entraîneur-chef des Bison
« C’est difficile d’équilibrer les deux, je ne vais pas mentir », a expliqué McKoy. « Être un joueur de football est exigeant, être un étudiant en ingénierie est exigeant. Il est donc difficile de faire les deux, mais je passe au travers. »
Son travail sur et hors terrain ne cesse d’impressionner l'entraîneur Dobie.
« Je ne sais pas comment il fait, honnêtement, je ne le sais vraiment pas », a déclaré Dobie. « Il n’y a personne, peut-être à part les quarts-arrière, qui puisse se comparer à lui en ce qui concerne l’analyse vidéo. Il est littéralement tout le temps dans la salle de vidéo, parfois avec notre coordinateur de la défensive, Stan Pierre. Il est un joueur tellement intelligent sur le terrain et ce n’est pas une question de chance. »
Dobie, qui en est à sa 23e année en tant qu'entraîneur-chef des Bisons, a réussi à faire rentrer 48 étudiants-athlètes dans la LCF, dont quelques-uns ont même eu une chance dans la NFL. Il a décrit McKoy comme l’un des meilleurs joueurs et leaders qu’il ait eus.
« Il est une personne d’exception. Peu de temps après son arrivée à l’Université du Manitoba, il était clair qu’il serait un grand leader. Sa voix, ses actions sont devenues contagieuses. C’est un coach sur le terrain, l’un des joueurs les plus intelligents que j’ai connus de ma carrière. Maintenant qu’il est vétéran, il est devenu un leader qui se fait entendre tant pendant les matchs que les pratiques. Il sera vraiment très difficile de le remplacer après son départ. »
Alors que la saison et sa carrière U SPORTS s'achèvent, McKoy savoure chaque moment de son parcours.
Je suis heureux parce que je sais que j'ai tout donné, je sais qu’au quotidien, j'ai tout donné à l'équipe et à ce programme, donc, quelle que soit l'occasion qui se présente, je serai heureux.
« Toute bonne chose a une fin, et je veux dire, je suis content », dit-il. « Je suis heureux parce que je sais que j'ai tout donné, je sais qu’au quotidien, j'ai tout donné à l'équipe et à ce programme, donc, quelle que soit l'occasion qui se présente, je serai heureux. »
McKoy a eu un avant-goût de la LCF l'été dernier en participant au regroupement régional à Winnipeg. Bien que sa performance globale au camp d’évaluation n’a pas été à la hauteur de ce qu’il espérait, il était heureux d’avoir suivi le processus. L’expérience a en effet été enrichissante avant sa toute dernière saison universitaire.
« Ce fut une leçon d’humilité pour moi. J’ai été reconnu comme l’un des joueurs les plus importants de mon équipe, l'un des meilleurs joueurs de la conférence Canada-Ouest. Et ensuite, cette expérience est arrivée. J’ai été déçu de ma performance, j’ai eu l’impression de ne pas avoir montré le meilleur de moi-même. Cette expérience est restée avec moi et je l’ai utilisé comme carburant cette saison. »
C’est cette expérience au camp d’évaluation qui a montré à McKoy que le plus important dans la vie et le football, ce n’est pas les résultats ; tout est question de processus.
« Tant que l’on donne le meilleur de nous-même au quotidien, c’est tout ce que l’on peut faire. Chaque jour, donnez tout ce que vous avez, et peu importe ce qui arrive, vous serez heureux. »
Aujourd’hui McKoy s'embarque dans les dernières semaines de sa carrière avec les Bisons, et il prend le temps de savourer chaque instant.
« Je veux juste vivre le moment présent », a affirmé McKoy. « M’amuser, tout laisser sur le terrain. »
McKoy espère continuer à jouer dans la LCF et est prêt à affronter toutes les épreuves.
« J'espère qu'il aura une chance », a annoncé Dobie. « Son QI de football correspond sans doute au calibre de la LCF, tout comme son athlétisme. Il tire le meilleur parti de ce qui lui a été donné, et il a fait tout ce qui était nécessaire pour que cela se produise. Alors, j'espère qu'il aura une chance, vraiment. »
Qu’il continue dans la LCF ou non, Jayden McKoy est devenu l’un des joueurs les plus influents de l’histoire du programme des Bisons. Son jeu, son leadership et son dévouement envers ses études ont établi un standard et un exemple pour les athlètes plus jeunes du programme, un exemple qui perdurera bien au-delà de le carrière sportive de McKoy.
Nicholas est un étudiant de troisième année du programme Arts de la radio et de la télévision : médias sportifs à l'Université Ryerson. Il a écrit pour ebonybird.com, a couvert les Ravens de Baltimore pour Fansided et Raptors HQ, et a couvert l'équipe de NBA du Canada pour SB Nation. Le sport fait partie intégrante de la vie de Nicolas, et il lui a ouvert de nombreuses portes au fil des années. À travers l'amour, la passion et la compétitivité du sport, Nicholas a appris de nombreux traits de caractères très utiles, mais aucun n’a été plus important que le travail d'équipe et le respect.