Football Masculin Nouvelles

La table est mise pour les demi-finales canadiennes du football de U SPORTS, ce samedi, alors que les quatre équipes toujours en lice se disputeront les deux laissez-passer disponibles pour la 54e Coupe Vanier, présentée par Promutuel Assurance, qui aura lieu le 24 novembre au stade TELUS-Université Laval à Québec.

Dans le premier duel à 12 h 30 heure de l’Est (9 h 30 heure du Pacifique), les X-Men de StFX (8-2), champions de la conférence SUA, et le Rouge et Or de Laval (10-0), titulaires du RSEQ, s’affronteront dans le cadre de la Coupe Uteck au stade TELUS-UL.

La Coupe Mitchell suivra à 16 h HE (13 h HP) et mettra aux prises les Huskies de la Saskatchewan (7-3), champions de Canada-Ouest, et les Mustangs de Western (10-0), monarques de SUO au stade TD à London, en Ontario.

Les deux rencontres seront télédiffusées en direct à TVA Sports (TVA Sports 2 dans le cas de la Coupe Mitchell) et Sportsnet 360 et les deux réseaux présenteront une émission d’avant-match dès midi HE (9 h HP). Le programme double sera également disponible sur le web via TVASports.ca et Sportsnet NOW.

À première vue, il est difficile de ne pas considérer chacun des affrontements de samedi comme étant David contre Goliath, parties 1 et 2.

Les formations locales, Laval et Western, sont toutes deux invaincues et se sont affrontées lors de la dernière Coupe Vanier à Hamilton, les Mustangs s’imposant alors par 39-17 pour remporter le septième titre national de l'histoire du programme et se rapprocher de la récolte record du Rouge et Or, soit neuf conquêtes de la bannière de SPORTS.

Cependant, les équipes visiteuses acceptent non seulement leur statut de négligée avec plaisir, elles sont toutes deux au cœur d’une heureuse séquence et jouent de l’excellent football de fin de saison.

StFX a remporté cinq matchs de suite et a amassé en moyenne près de 250 verges au sol par rencontre en deux sorties éliminatoires. La Saskatchewan a gagné quatre parties consécutives, dont les trois dernières sur la route, et a dominé Calgary - précédemment invaincu – grâce à une récolte de 263 verges par la course en finale de la Coupe Hardy.

Les amateurs de football universitaire sont bien conscients du type de défi auquel les X-Men sont confrontés à la Coupe Uteck. Les récents déboires de la conférence SUA au carré d’as canadien sont bien connus : une panne sèche d’une décennie qui dure depuis un triomphe de Saint Mary's (contre Laval) en 2007 et qui comprend des revers de StFX en 2015 contre UBC (36-9 à domicile) et en 2016 à Calgary (50-24).

À l’opposé, le Rouge et Or est non seulement le programme le plus décoré dans l’histoire du football de U SPORTS malgré ses 23 ans d'existence, il présente aussi une fiche immaculée de 7-0 lors des demi-finales canadiennes disputées devant ses bruyants partisans à Québec.

L’historique entre les deux programmes favorise également les représentants du RSEQ. Le Rouge et Or a dominé les deux précédents rendez-vous, chaque fois en match inter-conférences dans le cadre du calendrier régulier, par 64-0 en 2015 à Québec et 51-8 en 2007 à Antigonish, en Nouvelle-Écosse.

« On est content d’être rendu ici. C’était évidemment notre objectif en début de saison, avec l’équipe à maturité que nous avons sous la main. Nous avons eu un parcours assez ardu. Lorsque tu fais face à une équipe top 5 au pays trois fois durant la même saison comme les Carabins (de Montréal), ça te prépare très bien à jouer des matchs sans lendemain comme celui de samedi prochain. »

Glen Constantin - L'entraîneur-chef d'Laval

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Crédit: Mathieu Belanger

Au cours des deux dernières décennies, Laval a utilisé le vieil adage selon lequel la défensive gagne les championnats pour accumuler les victoires et les trophées à un rythme sans précédent. Cette saison n'a pas fait exception.

Après avoir dominé au pays en saison régulière  pour les verges totales (192,3), les verges par la passe (123,9) et les verges au sol (68,4) allouées par match en plus de terminer deuxième pour les points accordés (6,8 par match), le Rouge et Or a trouvé le moyen d’atteindre un autre niveau lors des séries du RSEQ, limitant Sherbrooke à 55 verges d’attaque dans une victoire de 40-0 en demi-finale et Montréal à un seul point sur une tentative de placement ratée lors d’un gain de 14-1 à la Coupe Dunsmore.

Parmi les éléments clés de cette redoutable unité, on note l’ailier défensif de quatrième année Mathieu Betts, double vainqueur du trophée J.P. Metras qui a pris le premier rang au Canada avec neuf sacs du quart et 14 plaqués pour des pertes en seulement six matchs de calendrier régulier; le plaqueur Vincent Desjardins, deuxième au pays avec 13 plaqués derrière la ligne de mêlée; et le demi défensif Émile Chênevert, deuxième au sein du RSEQ et meneur de son équipe avec quatre interceptions.

Et c’est sans compter Adam Auclair. Écarté de l'équipe d’étoiles du RSEQ cette saison après avoir été nommé joueur défensif par excellence de U SPORTS en 2017, le secondeur de troisième année a laissé parler son jeu en finale de la Coupe Dunsmore, marquant le seul touché du duel - sur une distance de 77 verges – après avoir récupéré un ballon échappé en plus de réussir une interception, une performance qui lui a valu le titre de joueur de la rencontre.

De l’autre côté du ballon, l’attaque la plus productive au Québec (38,4 points par match - troisième au Canada) est dirigée par le quart-arrière de cinquième année Hugo Richard, choisi joueur le plus utile de la conférence pour une troisième fois en carrière. Cet automne, le joueur par excellence de la Coupe Vanier 2016 est devenu le premier footballeur de l'histoire de U SPORTS à terminer sa carrière avec au moins 60 passes de touché (il a en fait terminé avec 70, un record du RSEQ) et 30 majeurs par la course.

« On a beaucoup progressé depuis le début de la saison. Nous avons une équipe tissée serré avec beaucoup de vétérans pour montrer le chemin. Ça a paru dans des parties comme celle que l’on vient de disputer contre Montréal. C’est le genre de partie qu’on va avoir plus on avance, et on est prêt », a dit Auclair, dont le frère et ancien coéquipier à Laval, Antony, dispute sa deuxième saison comme ailier rapproché avec les Buccaneers de Tampa Bay dans la NFL. « J’entrevois cette semaine comme celle qui vient de se passer. On a beaucoup d’étude à faire parce qu’on ne connaît pas beaucoup notre adversaire. On a toutefois un gros avantage : celui de jouer la demi-finale canadienne à la maison. C’est toujours plaisant de jouer devant nos partisans. »

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De son côté, StFX a connu une saison régulière en dents de scie, avant de trouver un autre niveau juste à temps pour les séries.

Les optimistes feront remarquer que les X-Men auraient facilement pu terminer le calendrier régulier avec un dossier de 8-0 puisqu'ils détenaient l’avance au quatrième quart lors de chacune de leurs deux défaites aux mains de Saint Mary’s.

Cependant, les plus pessimistes feront remarquer que trois de leurs victoires ont été acquises par six points ou moins, y compris un gain de 30-24 en prolongation sur Acadia, un succès de 33-30 face à ces mêmes Axemen grâce à deux placements dans la dernière minute du temps règlementaire, puis une courte décision de 12-11 contre Bishop’s – qui a fini la saison avec une fiche de 0-8 – grâce à un autre placement dramatique du botteur étoile Keiran Burnham, réussi alors qu’il ne restait que sept secondes à écouler au quatrième quart.

La façon dont son équipe a accompli le travail importe peu à l’entraîneur-chef Gary Waterman, toutefois. À sa dixième campagne à la barre, celui-ci a mené les siens à trois présences au carré d’as canadien au cours des quatre dernières années, soit près de la moitié des participations du programme (7) depuis l’instauration des demi-finales nationales en 1967.

« Après un an d'absence, nous sommes extrêmement heureux d’être de retour en demi-finale canadienne. Affronter Laval chez eux pour mériter le droit de soulever la Coupe Uteck est un défi de taille. Cependant, nous avons joué du très bon football ces derniers temps et nous sommes ravis d’obtenir cette chance. »

Gary Waterman - L'entraîneur-chef d'StFX

Le moins que l'on puisse dire, c’est que le succès de StFX en attaque passe par son jeu au sol.

Avec la présence du vétéran de cinquième année Jordan Socholotiuk dans le champ arrière et de la recrue Bailey Wasdal au poste de quart, les X-Men se sont classés quatrièmes au pays en saison régulière avec 178,4 verges par la course par match, mais seulement 23es au niveau du jeu aérien (202,6). Leurs 254 courses représentent le troisième plus haut total au Canada, alors que leurs 213 tentatives de passe représentent le quatrième plus faible.

Cette disparité n’a jamais été aussi évidente que dans le match de championnat de SUA. Sous la pluie, samedi dernier à Halifax, les X-Men ont couru avec le ballon à 55 reprises et n’ont tenté que huit passes en route vers une victoire de 33-9 contre Saint Mary’s.

Après avoir dominé au pays pour les verges au sol (1 009) et les portées (186) lors du calendrier régulier, Socholotiuk a été tout simplement phénoménal à ses deux premières sorties en séries avec 421 verges en 58 courses, y compris 179 verges en 34 tentatives contre Saint Mary’s, ce qui lui a valu le titre de joueur de la rencontre.

Les succès des champions de l’Atlantique ne reposent toutefois pas sur les épaules d’un seul individu. En fait, malgré ses statistiques remarquables, le titre de joueur le plus utile de la conférence a échappé à Socholotiuk et est plutôt revenu à son coéquipier Kaion Julien-Grant, qui, encore une fois cet automne, a tourmenté ses adversaires tant comme receveur que comme retourneur.

Le vétéran a mené la conférence pour les attrapés (49), les verges sur des réceptions (638) et les touchés aériens (5), a dominé au pays pour les verges sur des retours de dégagement (566), puis s'est classé premier dans les Maritimes et deuxième sur le circuit de U SPORTS pour les verges toutes catégories confondues (179,8 par match). Au fil de ses quatre saisons, le Torontois a amassé pas moins de 4 563 verges de gains, un record d’équipe.

En défensive, le secondeur Gordon Whyte a pris le troisième rang au sein de SUA avec 51 plaqués, la 10e meilleure récolte au pays.

« Notre saison n’as pas été de tout repos et je ne suis pas sûr d'avoir déjà fait partie d'une équipe aussi combative et résiliente. Nous jouons du bon football en ce moment et je suis fier de voir les gars continuer à pousser jour après jour. Je suis impatient de voir où cette équipe peut nous mener », a déclaré Socholotiuk, qui a porté le ballon 37 fois de plus que n'importe quel autre joueur au Canada en saison régulière et qui est devenu le premier représentant de SUA depuis 2001 à terminer premier au pays pour les verges au sol. « Laval est tout un adversaire et c'est une équipe bien dirigée. Ce sera très excitant de les affronter. Nous sommes une équipe confiante et nous pensons avoir les outils pour en faire un match enlevant. Notre mentalité est ‘Pourquoi pas nous?’. »

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Du côté de la Coupe Mitchell, les champions canadiens en titre de Western espèrent faire un pas de plus vers une deuxième participation consécutive à la Coupe Vanier, un exploit que le prestigieux programme n'a pas accompli depuis 1994 et 1995. Les Mustangs auraient ensuite l’occasion d’être couronnés monarques du football universitaire canadien pour une deuxième année d’affilée, un fait d’armes qu’ils n’ont réalisé qu’une fois dans le passé, en 1976 et 1977.

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Le dernier obstacle sur leur route avant la rencontre ultime est une équipe de la Saskatchewan qui effectue un retour sur la scène nationale pour la première fois depuis 2006, un an après avoir raté les séries pour la première fois depuis 2001. En fait, le gain dramatique de 31-28 en prolongation des Huskies sur UBC en demi-finale de Canada-Ouest était leur toute première victoire en séries depuis 2009.

Le duel de samedi marquera la cinquième manche officielle de cette rivalité inter-conférences et la première depuis une victoire à domicile de 33-17 de la Saskatchewan à la Coupe Churchill en 1998. Les trois affrontements précédents s’étaient soldés par des gains de Western, soit en finale de la Coupe Vanier à Toronto en 1994 et 1989 (50-40 en prolongation / 35-10) et lors de la Coupe Centrale à London en 1974 (41-17).

Plus récemment, les deux équipes avaient croisé le fer lors d’une partie préparatoire en 2010 à Saskatoon, les Huskies l’emportant par 40-12.

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Invaincu en 22 matchs depuis le début du calendrier 2017 – à trois victoires du record de U SPORTS qui appartient à Laval – Western n’a montré aucun signe de ralentissement cet automne. En fait, les représentants de SUO ont présenté des statistiques similaires à celles de la saison dernière dans la plupart des plus importantes catégories.

En plus de dominer au pays au chapitre des points marqués pour la quatrième année consécutive (48,0 points par match) et au niveau de l’attaque terrestre pour une deuxième campagne de suite (274,6 verges par match), les Mustangs ont été les plus avares en Ontario en saison régulière, eux qui ont terminé premiers dans la conférence pour les points (11,1), les verges totales (279,6), les verges par la passe (184,8) et les verges au sol (94,9) allouées par match.

Bien qu'ils aient perdu quelques morceaux importants en défensive suite à leur conquête de 2017, les Mustangs peuvent compter sur la plupart des mêmes acteurs du côté offensif, y compris, pour ne nommer que ceux-là, le quart-arrière Chris Merchant, joueur le plus utile de la dernière Coupe Vanier qui a complété 73% de ses passes lors du calendrier régulier, de même que le porteur de ballon Cedric Joseph, qui a inscrit 12 touchés au sol pour prendre le premier rang au Canada dans cette catégorie pour une deuxième campagne de suite.

Dans une victoire écrasante de 63-14 sur Guelph à la Coupe Yates samedi dernier, les deux vedettes ont marqué trois majeurs par la course chacun. Grâce à cette performance, Joseph a porté son incroyable total à 17 touchés lors de ses six plus récents matchs éliminatoires depuis novembre dernier.

Quelqu'un peut-il dompter les redoutables Mustangs?

Carleton les a poussés en surtemps lors du match d'ouverture le 26 août. Queen's a laissé filer une avance de 23-12 au quatrième quart avant de s’incliner par 26-23 le 29 septembre. Personne n'est passé près depuis, Western remportant ses cinq derniers duels par une moyenne de 38,6 points.

« Nous sommes emballés d’affronter la Saskatchewan à la Coupe Mitchell. Ils forment une équipe équilibrée et bien dirigée et ont vaincu deux très bonnes équipes pour se rendre jusqu’ici. Je m’attends à un match très physique et compétitif. »

Greg Marshall - L'entraîneur-chef d'Western

« Je suis heureux d’avoir la chance de représenter Western et SUO dans ce qui devrait être un excellent match entre deux programmes historiques », a ajouté Merchant, qui avait été choisi joueur le plus utile de la Coupe Uteck l’an dernier avant de mériter le même honneur suite au triomphe des Mustangs à la Coupe Vanier. « Il n’y a rien de mieux que le football des séries. »

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Difficile de savoir s’ils peuvent détrôner les champions ou non. Une chose est sûre, cependant. Les Huskies sont aussi confiants que n'importe quelle équipe à l'approche du week-end. Avec raison.

En un peu plus d'un an, la Saskatchewan, qui avait raté les éliminatoires l’automne dernier sous la gouverne du nouvel entraîneur-chef Scott Flory (2-6), a fait un bon jusqu’à la troisième place du classement de Canada-Ouest (5-3), avant de causer deux surprises de taille en séries face aux grandes puissances de la conférence.

Dans leur victoire en demi-finale sur UBC, les Huskies ont inscrit le touché qui créait l’égalité avec 21 secondes à écouler au temps règlementaire avant de s’imposer en prolongation. Leur récompense était un rendez-vous à la Coupe Hardy avec Calgary, un adversaire contre lequel ils présentaient un dossier de 1-14 depuis 2011. Après avoir accumulé 31 premiers essais et 511 verges à l’attaque, c’est un groupe festif qui a pris le vol de retour vers Saskatoon à la suite d'un triomphe de 43-18.

Bien que de nombreux joueurs aient contribué à cet étonnant revirement de situation, il est difficile de ne pas souligner le travail du porteur de ballon Tyler Chow, un natif de Calgary qui a été nommé joueur le plus utile de la Coupe Hardy devant parents et amis grâce à ses 222 verges au sol et à ses deux majeurs en 24 portées. Le vétéran de cinquième année, qui a aussi atteint la zone des buts à deux reprises en demi-finale contre UBC, a été élu sur l’équipe d’étoile de Canada-Ouest à sa dernière campagne universitaire après avoir mené la conférence avec 640 verges par la course.

« C’est notre résilience qui nous a amenés ici. Nous jouons vraiment bien en équipe. Chaque joueur accompli son boulot, du premier au dernier », a dit Chow, dont la moyenne de 6,4 verges par course en saison régulière était la deuxième plus élevée parmi les joueurs de Canada-Ouest qui ont porté le ballon 50 fois ou plus. « Nous avons beaucoup de plaisir depuis le début des séries, mais je ne m’approcherais jamais de la zone des buts sans notre ligne offensive. Ils connaissent une saison incroyable. »

Avant la finale de la Coupe Hardy, l'entraîneur-chef de Calgary, Wayne Harris Jr, avait déclaré que la ligne offensive de la Saskatchewan « était sûrement la plus grosse que nous allons affronter cette saison ». À 6 pieds 3 pouces et 300 livres, le garde à gauche Mattland Riley - seul membre du groupe retenu parmi les étoiles de Canada-Ouest – convient certainement à cette description. Il en va de même pour les bloqueurs Nicholas Summach (6-8, 330) et Noah Zerr (6-7, 325).

Cette unité, ainsi que Chow et le quart Kyle Siemens - un autre vétéran de cinquième année - ont été des facteurs clés du succès des Huskies. Ils ont été les meneurs d’une offensive qui a dominé Canada-Ouest pour le jeu terrestre (172,0 verges par match) et qui s'est classée cinquième au pays pour les points (32,3) et les verges par la passe (320,6) par match.

En défensive, la Saskatchewan a mené la conférence pour les interceptions (10), les sacs (17) et contre la course (125,3 verges par match). La tertiaire des Huskies a été sensationnelle lors de la Coupe Hardy avec quatre interceptions aux dépens du joueur par excellence de la ligue, Adam Sinagra, qui n’en avait lancé que cinq pendant toute la saison avant la rencontre.

« Depuis le début des séries, nos vétérans ont été nos meilleurs joueurs. Ils ont prêché par l'exemple et ils ont tous fait de gros jeux. Si nous voulons poursuivre notre route, ils doivent continuer d'être nos meilleurs joueurs. Nous nous concentrons uniquement sur les choses que nous pouvons contrôler. Le football est une affaire d’un match et nos joueurs vont tout donner samedi, c’est tout ce que je peux leur demander. Cette équipe n’abandonne jamais, elle fait preuve de courage et de détermination. Nous verrons ce que ça donnera samedi. »

Scott FLory - L'entraîneur-chef d'Saskatchewan

COUPE UTECK

  • Quand: Samedi 17 novembre, 12 h 30 HE / 9 h 30 HP
  • Où: Stade TELUS-UL, Québec, Québec
  • Qui: No. 7 X-Men de StFX (8-2) à No. 2 Rouge et Or de Laval (10-0)
  • Télévision: TVA Sports & Sportsnet 360 (émissions d’avant-match à midi HE / 9 h HP)
  • Web: TVASports.ca (usagers authentifiés uniquement) & Sportsnet NOW

X-MEN DE L’UNIVERSITÉ StFX (champions SUA)

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ROUGE ET OR DE L’UNIVERSITÉ LAVAL (champions RSEQ)

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COUPE MITCHELL

  • Quand: Samedi 17 novembre, 16h HE / 13 h HP
  • Où: Stade TD, London, Ontario
  • Qui: No. 6 Huskies de la Saskatchewan (7-3) à No. 1 Mustangs de Western (10-0)
  • Télévision: TVA Sports 2 & Sportsnet 360
  • Web: TVASports.ca (usagers authentifiés uniquement) & Sportsnet NOW

HUSKIES DE L’UNIVERSITÉ DE LA SASKATCHEWAN (champions Canada-Ouest)

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MUSTANGS DE L’UNIVERSITÉ WESTERN (champions SUO)

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RÉSULTATS DES DEMI-FINALES CANADIENNES (instaurées en 1967)