Football Masculin Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».

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  • Nom : Gary Waterman
  • Établissement : Université StFX
  • Sport : Football
  • Poste : Entraîneur-chef, football  
  • Ancienneté : 10 ans
  • Établissement/poste précédent : Coordonnateur de la défense, X-Men de StFX
  • Ville natale : Mississauga, Ontario

1. Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois?

J’ai commencé à œuvrer en tant qu’entraîneur lorsque je travaillais comme enseignant à l’école secondaire Father Michael Goetz à Mississauga, en Ontario. Durant cette période, j’ai été entraîneur de football, de basketball et d’athlétisme.

En 2004 et 2005, j’ai eu l’occasion de visiter StFX en tant qu’entraîneur de football invité au camp de printemps, ainsi qu’au camp d’entraînement. Un an plus tard, en 2006, on m’a proposé le poste de coordonnateur de la défense de l’équipe de football des X-Men. J’ai accepté ce rôle, et ma famille et moi avons déménagé à Antigonish, en Nouvelle-Écosse.

Après avoir rempli les fonctions de coordonnateur de la défense de l’équipe pendant quelques années, j’ai été nommé entraîneur-chef de l’équipe de football des X-Men en 2009. En plus de mes fonctions d’entraîneur-chef, j’ai assumé le rôle de coordonnateur de l’attaque pendant la première saison. Plus tard, je suis passé au rôle d’entraîneur-chef et de coordonnateur des unités spéciales. Actuellement, mes entraîneurs adjoints coordonnent les trois unités de football. Ce changement me permet de me concentrer davantage sur mes tâches d’entraîneur-chef.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur?

Je peux dire que chaque entraîneur avec lequel j’ai travaillé a en quelque sorte eu un impact sur moi. Je me considère comme une personne qui aime apprendre et qui met un point d’honneur à porter une attention toute particulière à tous les entraîneurs avec lesquels j’ai eu des interactions au cours des années. Il y a toujours quelque chose à apprendre de chacun, et si on peut tirer quelque chose de positif d’une personne, on peut vraiment grandir en tant qu’entraîneur et en tant que personne.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching?

J’ai toujours assimilé l’entraînement à l’enseignement, alors je me considère comme une personne qui croit en l’importance de l’enseignement. Pendant la plus grande partie de ma carrière professionnelle, j’ai travaillé dans des environnements d’enseignement. En mettant un accent égal sur l’importance de l’aspect académique et l’importance de l’aspect sportif, on contribue au succès de l’expérience des étudiants-athlètes. 

4. Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi?

Même s’il n’entraîne pas mon équipe préférée, je pense que c’est difficile de ne pas respecter le travail accompli par Bill Belichick des Patriots de la Nouvelle-Angleterre. La culture qu’il a établie au sein de son organisation et le niveau de détail avec lequel il entraîne méritent notre admiration. Les équipes de Belichick semblent être toujours bien entraînées. Elles semblent être les meilleures lorsqu’il faut apporter des ajustements pendant les matchs.   

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5. Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu’entraîneur?

Dans l’entraînement, il faut être prêt à essayer tout et n’importe quoi si cela nous permet d’enseigner quelque chose.

Si je dois choisir une situation, je dirais que c’est la fois où j’ai demandé à Mike Cavanagh, l’entraîneur de l’équipe féminine de rugby de StFX, de donner un coup de main à notre ligne offensive, notamment en ce qui concerne le faufilage du quart-arrière. Pour une raison que j’ignore, cette saison-là, nous n’arrivions pas à exécuter le faufilage du quart-arrière au niveau souhaité. Qui d’autre pouvait nous aider à part le coach Cavanagh? Son équipe de rugby féminin de StFX est six fois championne nationale U SPORTS et les joueuses savent comment saisir les occasions dans un match. Coach Cavanagh a fait un excellent travail et nous a montré le positionnement correct des jambes et la façon de pousser. Nous avons grandement amélioré notre jeu pendant la saison.

6. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur?

Au cours des années, en tant qu’entraîneur au secondaire et à l’université, j’ai vécu de nombreux moments mémorables, mais un des meilleurs moments a été de remporter le championnat de football de SUA après une disette de 19 ans. Il y a eu de plus d’une équipe pendant cette période qui avait le talent et l’éthique nécessaires pour gagner, mais pour une raison quelconque, nous n’avions jamais pu concrétiser cette victoire. Le fait d’avoir enfin gagné et d’avoir mis tout ça derrière nous a permis à notre programme d’avancer.

7. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?

Je dirais à l’athlète de profiter de cette aventure, car le temps passe vite. Je dirais aux parents de soutenir leurs enfants et de les encourager à trouver et à vivre leur passion. On ne peut mettre un prix sur le bonheur.

8. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps? Quels principes/Quelles valeurs sont restés identiques?

Je ne pense pas avoir beaucoup changé en tant que personne, toutefois, je pense que j’ai appris beaucoup à propos de ce qui est important pour moi en tant qu’entraîneur et sur le type de personnes dont je souhaite m’entourer dans notre programme. En déterminant ma vision, mes valeurs et mes standards, j’ai pu améliorer mon processus opérationnel. Les décisions paraissent beaucoup plus faciles à prendre. 

9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher?

J’aime passer du temps avec ma famille, assister aux compétitions de sport auxquelles participent mes enfants et aller à la pêche.

10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’entraîneur?

C’était pendant l’époque où j’entraînais le football au secondaire. J’ai invité Cauchy Muamba, un de mes joueurs de l’époque à me rejoindre pour démontrer un placage. Mon objectif était de montrer combien il était facile d’amener un joueur au sol dans un espace réduit si on est dans une position assez basse et si on le tient par les cuisses. Le seul problème est que lorsque j’ai attrapé les cuisses de Cauchy pendant ma démonstration, il a choisi de ne pas collaborer. Il a plutôt résisté en restant debout.

Plusieurs verges plus loin (30 verges environ), j’ai continué à traîner Cauchy sur le terrain tout en essayant de l’amener au sol. N’ayant pas réussi, je m’en suis lassé et j’ai arrêté. Lorsque je me suis retourné, j’ai entendu un éclat de rire parmi ses coéquipiers. La leçon ne s’était pas très bien passée.