Football Masculin Nouvelles

Joignez-vous à nous le 27 février à 19 h (HE) pour une Conversation U SPORTS au cours de laquelle nous examinerons l’intersection entre la race et le sport au sein de la communauté noire. L’événement sera animé par Karelle Edwards-Perry, cinq fois membre d’Équipe Canada au 100 m haies, conseillère en santé mentale agréée et consultante en performance mentale. Suivez-nous en direct sur YouTube et Facebook


Se battre pour les bonnes pièces du casse-tête, ça fait partie de ce qui rend Vince Williams fier dans son parcours. Originaire de Halifax, en Nouvelle-Écosse, il a une mentalité de fonceur qui le pousse à aider la plus jeune génération, tout comme de démontrer à quel point il est passionné par le fait de représenter ses racines.

Williams, un Canadien noir d’origine caribéenne, met d’importants efforts pour célébrer et encourager les accomplissements de la communauté noire et éduquer sur l’histoire des Noirs. Williams milite pour la justice sociale et se sert de sa voix pour faire une différence. Le 1er février 2023, Williams a eu l’honneur de hisser le drapeau afro-néo-écossais à l’école secondaire Lockview de Halifax, où il est un travailleur de soutien auprès des étudiants. 

« Quand j’ai hissé le drapeau et que j’ai regardé vers le haut, c’était presque un moment de réflexion, le faisant pour les ancêtres. Le moment où il se hissait, je pouvais les sentir en cours de route alors que ça se rendait au sommet du mât du drapeau », a dit Williams.

Les sports, le football en particulier, sont extrêmement importants pour Williams, qui a arbitré aux niveaux secondaire et universitaire pendant 13 ans. Son père lui a offert son premier équipement quand il était âgé de sept ans et depuis, le sport a exercé une grande influence sur lui.

« J’ai beaucoup joué avec le casque et les épaulières et le premier emblème de football que j’ai reconnu était le “R” sur le casque des Roughriders d’Ottawa et je me suis dit, de même qu’à mon père, que j’allais jouer au football quand j’allais être plus vieux », a expliqué Williams.

Williams était un athlète dans deux sports, jouant au basketball et au football à l’école secondaire St. Patrick de Halifax. Au début, il hésitait à jongler avec deux sports, mais il a persévéré et fait des sacrifices conscients vers ses objectifs. Williams est devenu un quart-arrière étoile. Au moment d’entrer à l’université, Williams s’est concentré sur le football et est allé à St. Mary’s, où il a joué au poste de receveur éloigné pour le légendaire entraîneur Larry Uteck.

 

« Vince était tout un joueur de football. Nous nous sommes affrontés et nous avons joué ensemble pendant des années au basketball et au football. C’est un travailleur acharné. »

Paul Bromby - ancien joueur de basketball des Huskies de SMU et premier réalisateur chez Sportsnet

Aller à St. Mary’s n’était pas le premier choix de Williams. En songeant à son enfance et au casque des Roughriders, Williams aspirait à porter le casque des Ravens de Carleton. Comme il avait un intérêt pour le journalisme, l’Université Carleton semblait être le match parfait. Quand Carleton a abandonné son programme de journalisme sans avertissement dans la troisième année d’études de Williams, cela fait en sorte qu’il allait éventuellement choisir Saint Mary’s pour le chapitre suivant.

« La vie t’envoie des balles courbes et il faut être prêt à tout moment et contrôler ce qu’on peut contrôler », a dit Williams.

La relation entre Williams et Uteck était spéciale et une recommandation d’Uteck aux entraîneurs de l’Arena Football League (AFL) a joué un rôle important dans la carrière de Williams au sein de l’AFL aux États-Unis.

Son expérience dans l’AFL en est une qu’il chérira toujours et n’oubliera jamais, alors qu’il a eu l’occasion de jouer contre les meilleurs athlètes universitaires en Amérique.

Malheureusement, une blessure a mis fin à la carrière de Williams à mi-chemin de la saison avec le Blizzard de Green Bay. Étant du genre à redonner, Williams a décidé que l’étape suivante serait le coaching. Il s’est joint à l’école secondaire Woodlawn à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse où il est actuellement entraîneur-chef au basketball.

La transition a déclenché un intérêt pour l’arbitrage. « J’ai vu que la LCF n’avait pas beaucoup de représentation en ce qui a trait aux arbitres noirs et j’ai ensuite regardé la NFL où il y en avait beaucoup. Je voulais voir si c’était réaliste de devenir arbitre professionnel », a dit Williams.

Après avoir parlé aux officiels de la LCF et au personnel, Williams a fièrement déclaré : « Je veux être le premier officiel noir de la LCF. Pouvez-vous m’aider? »

« J’aime être sur le terrain avec mes homologues; on est la troisième équipe. Je suis tombé amoureux de ce poste et je n’ai jamais regardé derrière », a expliqué Williams.

Le 3 mai 2022, l’Académie d’arbitrage de la LCF a annoncé la venue de neuf officiels, dont Williams.

Vince-Williams-Officiating-Academy.jpg (85 KB)

« C’était un moment surréel, après avoir mis tout ce travail. Avoir l’occasion de le mériter, de simplement être dans cette position, c’est un sentiment incroyable. Quand j’ai reçu l’appel me disant que j’étais choisi par l’académie, ç’a été un moment d’humilité. Ç’a fait chaud au cœur de rencontrer tous les participants, on est une famille et on tente tous de devenir des officiels professionnels. C’était aussi un rappel aux enfants parce que j’essaie de les inspirer et de les encourager chaque jour à être tout ce qu’ils veulent être », a mentionné Williams.

Avant même que Williams ne hisse le drapeau afro-néo-écossais ou ne soit nommé à l’Académie d’arbitrage de la LCF, il motivait les jeunes de la communauté. En 2020, Williams faisait partie de la J-School Noire, un programme de formation des médias pour les athlètes de la communauté noire, où ils peuvent vivre des expériences pratiques avec la caméra, la réalisation et la narration dans un environnement de laboratoire de l’art de la télévision. L’expérience était pour les étudiants du secondaire dans le but qu’ils aient un aperçu d’une carrière dans le monde du journalisme.

Peu importe les résultats après les deux années à l’académie, Williams a acquis des connaissances précieuses de la part de ses collègues et des officiels vétérans qu’il appliquera dans la vie de tous les jours.

« Je me prépare comme je le faisais quand j’étais joueur, en m’assurant de suivre ma progression sur ce que je dois savoir avant, pendant et après l’exercice. De plus, je veux m’assurer que je suis capable de garder le rythme et de faire les appels appropriés », a expliqué Williams.

Vince-Willimas-2.jpg (79 KB)

Les aptitudes de Williams à créer des liens avec ses étudiants sont la preuve de son amour pour la communauté. Il partage des conseils et des connaissances sur l’histoire afro-néo-écossaise qu’ils ne connaissent peut-être pas.

« C’est très important d’être fier de son héritage et d’où l’on vient et c’est quelque chose que j’essaie de leur inculquer chaque jour », a dit Williams.

Depuis son jeune âge, Williams fait de son mieux et continue de démontrer son appréciation envers ceux qui l’ont précédé.

Apprenez-en plus sur Vince Williams et son impact sur le sport et la communauté noire; joignez-vous aux Conversations U SPORTS le 27 février. Williams sera accompagné par des étudiants-athlètes et administrateurs noirs engagés vers un changement positif. Suivez-nous en direct sur YouTube et Facebook


Jordan_Stoddart-headshot.png (584 KB)Jordan Stoddart est un étudiant en journalisme sportif du Centennial College. Ancien joueur de soccer de D1 de la NCAA, il a amorcé un parcours vers les médias sportifs. Il a écrit des articles sur le site gocolts.ca et présenté des matchs de diverses équipes sportives universitaires de Centennial. Stoddart est aussi entraîneur chez les jeunes au basketball et au soccer pour la ville de Mississauga.