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Kryshanda Green excelle sur et hors de la glace pour les Rams de Ryerson, mais ça n'a pas toujours été facile pour la joueuse de 24 ans, alors qu’il y a deux ans seulement, elle a dû quitter le sport.

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 Après avoir joué trois saisons dans la Ligue de hockey féminin provinciale (PWHL), Green a fait ses débuts au SUO en 2012 lorsque les Mustangs de Western l'ont recrutée. Malgré le fait qu'elle ait été nommée au sein de l'équipe de recrues du SUO cette année-là, Green a eu des difficultés sur le plan académique.

Après seulement un an à Western, Green a rapidement décidé que poursuivre des études supérieures ne lui convenait pas et elle s'est retirée de ses études et du hockey.

Ce fut une nouvelle difficile à annoncer à son grand-père, l'ancien joueur de la LNH, Bill Riley.

« Je ne lui ai pas dit directement, je pense que ma mère lui a dit, mais il n'était pas content, » dit Green. « Il ne comprenait pas, il ne voulait pas que je perds mon temps à faire n'importe quoi. Mais il n'a jamais perdu confiance dans mon retour au jeu. Il a toujours pensé que ça allait arriver. Il pensait juste que j'étais une excellente joueuse de hockey qui n'aurait pas dû quitter comme je l'avais fait. »

Riley a disputé 139 matchs au cours de sa carrière dans la LNH, faisant ses débuts avec l'équipe d’expansion des Capitals de Washington en 1974-75, portant le chandail numéro 8 bien avant l'actuel capitaine des Capitals, Alexander Ovechkin.

Après que Green ait décidé de quitter le hockey, elle a consacré son temps à poursuivre une carrière dans le hip-hop, se produisant en tant qu'artiste de rap solo au Won-life Music Group.

Pendant deux ans, Green a fait la première partie de plus de 50 spectacles dans la grande région de Toronto.

Je ressentais un sentiment d’accomplissement après chaque spectacle, peu importe le nombre de personnes qui étaient là ou ce qui en ressortait, Je montais sur scène et présentais mon numéro et les gens aimaient ça.

Kryshanda Green

Mais Green ajoute qu'il n'était pas toujours facile pour elle de monter sur scène, notant qu'elle avait le trac – une chose qui ne l'affectait pas quand elle jouait au hockey.

Ma musique est plus personnelle, Donc, de montrer ce côté de moi ou de m’ouvrir est très énervant pour moi.

Kryshanda Green

Après avoir été absente du sport pendant deux ans, Green a recommencé à lacer ses patins, mais cette fois-ci ce n'était pas pour les Mustangs. L'entraîneure-chef de Ryerson, Lisa Haley, a tendu la main à Green, espérant qu'elle s'engagerait envers les Rams.

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«Je me souviens d’avoir observé Kryshanda lorsqu'elle jouait dans les juniors, jouant ... pour l'organisation des Aeros de Toronto, et j'avais essayé de la recruter pour venir à Ryerson», a déclaré l'entraîneure-chef Haley. «Elle avait plusieurs options d'écoles qu’elle pouvait fréquenter ... Bien que cela ait pris quelques années de plus que nous l’aurions souhaité, je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que Ryerson a été vraiment formidable pour Krash, et Krash a vraiment été formidable pour Ryerson. »

Green est actuellement à sa troisième saison avec les Rams, portant le fameux numéro 8 que son grand-père portait dans la LNH, mais se souvient des moments qui ont précédé ses premiers matchs contre son ancienne équipe.

« Je me souviens de l'année dernière quand nous les avons affrontées, je me disais dans l’autobus: impose ton jeu, ce n'est pas grave »... Je n’ai pas laissé ça m’affecter et je me suis dit de juste jouer mon jeu », dit Green. « L'équipe dont je fais partie est l'équipe la plus importante pour moi, et je n’étais pas concentrée sur elle. Je me suis concentrée sur moi et mes coéquipières et nous essayons d'avoir du succès ensemble. »

Même si elle est membre des Rams depuis 2015, ce n’est que durant la dernière saison que Green a commencer à enfiler l’uniforme de Ryerson, après avoir parfait son développement durant sa première année à Ryerson.

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Elle a passé une année fantastique sur le plan académique, elle a été vraiment engagée auprès de l'équipe de hockey sans même pouvoir participer à un match parce qu'elle n'était pas encore admissible, L'engagement qu'elle a démontré durant cette première année m’a vraiment impressionnée.

Lisa Haley - Ryerson Entraîneur-chef

« C'est complètement différent maintenant », dit Green. « Mes adversaires ne sont pas vraiment ce qui occupe mon esprit, j’essaie juste de respecter le processus, de jouer mon rôle, d’essayer de contribuer et d’aider mon équipe à réussir. »

La capitaine de l'équipe, Ailish Forfar, dit que l'équipe peut se tourner vers Green pour leur donner de l’amour pur et dur, et elles ont confiance en son opinion et son leadership en tant que capitaine-adjointe.

Haley attribue le succès sportif de Green à la perspective unique qu'elle a face aux situations de jeu et la décrit comme un esprit analytique.

«Je pense qu'elle a une belle tradition familiale, son grand-père était un joueur de hockey très accompli et sa génétique le démontre », dit Haley. « C'est une athlète très talentueuse. Elle a dû travailler fort pour cela. La route n’a jamais été facile pour Krash ... pour que quelqu'un puisse rebondir après la saison et l’année académique difficiles qu'elle a eues à sa première année, et de se retrouver là où elle est maintenant, c'est énorme, cela demande beaucoup de force intérieure et de détermination en j’en suis très fière. »


Joti_Grewal.png (108 KB)Joti Grewal est étudiante à la maîtrise en journalisme à l'Université Ryerson. Son intérêt pour le journalisme provient de sa passion pour communiquer et se connecter avec les gens à travers les histoires. Avant de déménager à Toronto, Joti a obtenu son baccalauréat en littérature anglaise à l'Université de la Colombie-Britannique à Vancouver. Pendant qu’elle était à UBC, Joti écrivait pour le journal du campus The Ubyssey, suivant principalement le rugby féminin et masculin.