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Joel Ward ne savait pas quelle route lui mènera à la LNH, mais il l’a trouvé par son expérience en tant qu’étudiant-athlète U SPORTS.

« Je me rappelle des souvenirs d’aller à l’école et jouer au hockey au University of Prince Edward Island (UPEI), peu à peu devenant homme, » dit allier droit des San Jose Sharks âgé de 37 ans, « Quand j’avais terminé mon dernier cours et je savais que j’allais obtenir mon diplôme, je pensais pouvoir tout faire. »

De plusieurs façons, il a.

Bien qu’il n’a pas pris la voie traditionnelle à la LNH, sa route était tout aussi impressionnante et inspirante que celles de ceux dont il jouait avec et contre au cours de presque 700 matchs en carrière.

Il a passé quatre saisons avec Owen Sound du Ontario Hockey League (OHL) de 1997 à 2001 et, après un essai raté avec les Red Wings de Detroit, il s’est fixé sur le hockey U SPORTS.

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Originaire de l’Ontario, Ward deviendrait l’un des joueurs de hockey les plus honorés de UPEI au cours de quatre saisons excellentes de 2001 à 2005. Il était accordé le prix de recrue de l’année, trois-fois lauréat du prix du joueur par excellence pour les Panthers et a rapporté 135 points en carrière. Pour clore sa carrière, il a été nommé gagnant du prix de l’esprit sportif R.W. Pugh après sa saison finale qui récompense le joueur gentilhomme – l’équivalent U SPORTS du trophée Lady Bing de la LNH.

« C’était certainement un grand changement, » se souvient Ward de son parcours chez UPEI. « On fait une transition d’avoir des familles d’accueil qui prennent soin de vous et vous nourrissent au hockey junior et, tout à coup, vous vivez seul sans gardien. »

« Aux mois d’hiver, moi et mon colocataire n’avions pas une voiture donc nous devions pousser notre charriot d’épicerie sur une colline, » il explique. « C’était la réalité de la vie en vigueur. Que pouvons-nous nous permettre d’acheter ? Je m’en souviens qu’il y avait beaucoup d’aliments préemballés, des aliments portatifs, des repas rapides comme n’importe étudiant universitaire. C’est un de ces drôles de bons souvenirs. Je me souviens de regarder dehors au hasard de temps en temps pendant la journée et de voir plein de charriots d’épiceries dans la rue. »

Pendant ce temps, Ward faisait des heures supplémentaires pour obtenir son diplôme en sociologie tout en conservant son rêve de patiner dans la LNH.

Il a fièrement accompli ses deux objectifs, ce que Doug Currie, entraîneur-chef de hockey masculin de UPEI et directeur des opérations de hockey de 1994 à 2003, continue de s'enthousiasmer.

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Lorsque Currie a découvert que Ward avait été lâché par les Red Wings, il a tendu la main pour voir si l'ailier avait d’intérêt à venir à UPEI.

Après une conversation téléphonique entre les deux, Ward a décidé de se diriger vers l'est.

« Joel était un joueur très dominant quand il est arrivé ici », se souvient Currie, qui a occupé divers postes gouvernementaux au sein du l’Î.-P.-É y compris son poste plus récent (il a démissionné en octobre) comme ministre du ministère de l’Éducation, du Développement préscolaire et de la Culture. « Et il y était tout au long de son temps à UPEI. Mais je pense que la chose qui m'a le plus impressionné à propos de Joel était sa présence en tant que personne. Il est simplement un individu très modeste, très humble. Il est si altruiste et l’équipe est sa priorité. Ce sont quelques-uns des grands atouts qui l'ont porté à la LNH. »

Il était motivé. Il voulait faire des études universitaires. Après avoir été lâché de Detroit, il aurait pu monter dans le bus et aurait pu suivre le chemin de mineur professionnel. Mais il voulait respecter la promesse qu’il a faite pour lui-même et pour sa famille d’obtenir une éducation universitaire. Et UPEI était le choix parfait pour Joel. Ce n'est pas trop grand ou trop petit. Il a eu l'occasion de vraiment prospérer et de se développer, non seulement en tant qu'athlète, mais aussi en tant qu'étudiant.

Doug Currie

« Il était très, très passionné dans tous les aspects de sa vie », ajoute Currie. « Il était motivé. Il voulait faire des études universitaires. Après avoir été lâché de Detroit, il aurait pu monter dans le bus et aurait pu suivre le chemin de mineur professionnel. Mais il voulait respecter la promesse qu’il a faite pour lui-même et pour sa famille d’obtenir une éducation universitaire. Et UPEI était le choix parfait pour Joel. Ce n'est pas trop grand ou trop petit. Il a eu l'occasion de vraiment prospérer et de se développer, non seulement en tant qu'athlète, mais aussi en tant qu'étudiant. »

C’était à quelques mois avant son 25e anniversaire quand il est finalement devenu professionnel à temps plein, passant en uniforme avec Houston du American Hockey League (AHL). Il a signé son premier contrat dans la LNH avec le Minnesota Wild un an plus tard, en 2006, avant d'entamer une carrière de neuf saisons dans la LNH qui l'a mené au Minnesota, à Nashville, à Washington et à San Jose.

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Actuellement à sa troisième saison en Californie du Nord, Ward et les Sharks sont au milieu d'une période d'un mois de jouer 10 matchs sur 13 contre les sept équipes canadiennes de la LNH. Le tronçon comprend une paire de voyages en voiture (14-18 et déc. et 31 déc.-7 janv.) qui verront la tournée de North York, Ont., à travers sa région d'origine, d'abord à Calgary, Edmonton et Vancouver - où il a joué son 700e match dans la LNH le 15 décembre. Le deuxième voyage verra les Sharks à Montréal, Toronto, Ottawa et Winnipeg. L'équipe joue également trois matchs à domicile contre les Sénateurs, les Canucks et les Flames.

 

Mais malgré son succès dans la LNH, Ward estime que son diplôme en sociologie et les expériences qu'il a acquises en chemin sont tous également significatifs.

« Je pense que je suis fier de mon temps à P.E.I. C'est la combinaison d'être étudiant-athlète, le volume de travail et les engagements quotidiens », explique Ward. « Je ne pense pas que beaucoup de gens comprennent ce que vivent les étudiants-athlètes. On pratique tous les jours de la semaine et on joue les weekends, on participe à tous ses cours, et certains jours il y avait des pratiques tôt le matin avant d'aller à l'école. J'étais complètement épuisé parfois.

Ce fut le moment décisif pour moi. C'était un bon sentiment de voir ce moment se réaliser, réussir l'engagement que j’ai pris du début à la fin. 

Joel Ward

« Il y a eu des moments où je me suis demandé si je pouvais me battre pendant quatre ans », a-t-il poursuivi. « J’avais beaucoup de conflits internes me demandant si je pouvais continuer. Je ne pense pas que beaucoup de gens comprennent que c'est beaucoup de travail. Ensuite, on ajoute les choses de la vie en dehors de cela – la cuisine, le nettoyage, la lessive, aller à la gym et prendre soin de soi. Il y a des nuits où on ne peut pas sortir avec ses copains ou acheter les aliments de marque à l'épicerie, mais on y arrive. »

Ward avait une bannière portant son numéro 22, relevé à l'aréna MacLauchan de UPEI lors d'une cérémonie l'été dernier. Il est heureux qu’il n’eût pas abandonné.

« Après mon dernier cours, tout s'est finalement arrêté », se souvient-il. « Ce fut le moment décisif pour moi. C'était un bon sentiment de voir ce moment se réaliser, réussir l'engagement que j’ai pris du début à la fin. »

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Courtesy: San Jose Sharks

Un sentiment que Ward voulait partager ainsi que d'autres conseils avec les étudiants-athlètes U SPORTS.

« Ne suivez as tous vos cours difficiles dans le même semestre, » dit-il en riant. « Profitez du trajet. Vous aurez des moments difficiles sur et hors de la patinoire, mais la plus grande chose – qui était certainement le cas chez UPEI – c’est qu’il y a de l’aide partout. Vos professeurs, vos entraîneurs, vos enseignants, vos voisins, vos pairs – il y a de l’aide partout. Profitez-en autant que possible. Utilisez ces ressources disponibles. Cela vous aidera sur votre chemin.

Ce que Joel Ward connaît assez bien.


chris_lomon.png (35 KB)Le chroniqueur sportif Chris Lomon présente des reportages dans divers magazines et sites Web. Il est rédacteur en chef pour NHLPA.com et est le gestionnaire principal du contenu du site Web et des réseaux sociaux pour Ontario Racing.