Hockey Masculin Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… » 

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  • Nom : Hunter Garlent
  • École : Université Saint Mary’s
  • Sport : Hockey masculin
  • Position : Centre
  • Année d'éligibilité : Deuxième
  • Programme : Commerce
  • Ville natale :  Thorold, Ontario

 

1. Qu’est-ce qui vous a fait choisir l’Université Saint Mary’s ?

J’ai été attiré vers Saint Mary’s en partie pour la chance de vivre dans une autre province et de connaître de nouvelles expériences tout en poursuivant mes études et en pratiquant le sport que j’adore. Avant de m’inscrire à l’USM, j’avais déjà visité Halifax lors des Jeux du Canada d’hiver en 2011 et j’avais beaucoup aimé la ville, la beauté du paysage et l’attrait de l’eau. Cinq ans plus tard, j’ai eu l’occasion d’échanger avec un ami qui évoluait pour les Huskies et qui n’avait que des éloges pour l’expérience qu’il vivait. La chance de revenir à Halifax est vite devenue quelque chose que je ne pouvais pas outrepasser.

2. Quel est votre meilleur souvenir et votre plus belle réussite en tant qu’étudiant-athlète U SPORTS ?

Mes meilleurs souvenirs comme athlète à Saint Mary’s sont hors de la patinoire — et je pense que plusieurs athlètes des sports collectifs seraient d’accord. La possibilité de prendre un peu de recul face au sport que nous adorons, qu’il s’agisse d’un voyage en autobus, d’un tournoi de golf d’équipe ou d’un repas d’équipe signifie beaucoup pour nous ; ce sont des activités qui resteront toujours très marquantes pour nous. De pouvoir interagir à un autre niveau avec 22 autres gars qui, au cours de nos années ensemble, sont devenus de plus en plus proches et qui, sans doute, demeureront des amis à vie est un phénomène vraiment précieux.  

Ma plus grande réalisation comme étudiant-athlète U SPORTS a été d’être reconnu et sélectionné à la première équipe d’étoiles canadiennes à la fin de cette saison. Même si la distinction semble très individuelle, c’est un honneur qu’il serait impossible d’atteindre sans des entraîneurs et coéquipiers hors pair. D’avoir été sélectionné à cette équipe comme membre de Saint Mary’s me remplit de fierté.

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3. Où pensez-vous que votre parcours universitaire vous mènera ?

Mon but demeure de continuer à jouer au hockey au-delà de ma carrière universitaire. Je crois que ce serait fantastique d’avoir la chance de voyager à travers le monde et de visiter des pays d’Europe tout en continuant de pratiquer le sport que j’aime tant. Le hockey universitaire m’a donné le meilleur de deux mondes — d’obtenir un diplôme en jouant au hockey. Et lorsqu’arrivera la fin de ma carrière de hockey, je serai très reconnaissant d’avoir déployé les efforts que j’ai consacrés à mes études.

4. Qui a eu la plus grande influence sur votre carrière sportive ?

La plus grande influence sur ma carrière sportive est mon père. Il a toujours été mon modèle depuis que j’ai commencé à jouer au hockey à l’âge de quatre ans. Je ne me rappelle aucun trajet en voiture vers quelque entraînement, match, ou tournoi sans mon père au volant. Il était toujours là pour m’encourager et me soutenir, à travers les moins bons moments de ma carrière ; il était très fier, mais ne me permettait jamais de m’enfler la tête lors des moments de triomphe. Il est décédé en 2014 et jusqu’au moment où je mettrai le pied sur la patinoire pour la dernière fois, ce sera pour lui que je disputerai chaque match. Les leçons que j’ai eu la grande chance d’apprendre à ses côtés pendant au-delà de 19 ans sont celles que je chérirai et pour lesquelles je serai reconnaissant toute ma vie.

5. Avec qui du monde du sport, passé ou présent, aimeriez-vous dîner ou souper ? Pourquoi ? 

J’adorerais dîner avec Steve Yzerman. J’ai grandi en partisan des Red Wings de Détroit et il a toujours été mon joueur préféré. En plus de ses succès individuels et des succès d’équipe qu’il a connus au cours de sa carrière, il est, à mon avis l’un des meilleurs leaders qui aient évolué au hockey. D’apprendre de lui, de savoir à quoi il attribue ses succès, mais aussi simplement de l’entendre me raconter les anecdotes qu’il a vécues, les amitiés qu’il a formées au cours de ses nombreuses années dans la LNH serait formidable.  

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6. Quel est votre rituel d’avant match ? Avez-vous des superstitions/idiosyncrasies autour de votre préparation pour une compétition ?

Après mon rigoureux échauffement avant d’arriver sur la glace, je me dirige dans les estrades où je m’assois et où je visualise le match à venir pendant quelques minutes. Je m’assois toujours dans le siège no. 14 et lorsque nous sommes exactement à 21 minutes et 14 secondes de l’échauffement, je me dirige vers le vestiaire pour m’habiller. Je fais tout ça en mémoire de mon père, le numéro 14 ayant toujours été son numéro favori. Une fois dans le vestiaire, je mets mon équipement de gauche à droite avant le match.

7. Quelle musique écoutez-vous pour vous motiver avant un entraînement ou un match ?

Personnellement, je ne suis pas un grand fervent de la musique avant un match. Donc, ça devient le choix du jour du DJ de l’équipe.  

8. Quelle est la personnalité que vous suivez le plus en ce moment sur les médias sociaux ?

Barstool.

9. Si vous pouviez essayer un autre sport, quel serait-il ? Pourquoi ?

À compter de l’âge de quatre ans, la crosse était mon sport d’été. À la fin de chaque saison de hockey, je me souviens que je remisais mes patins et sortais mon bâton de crosse. Lorsqu’un sport se terminait, l’autre commençait et je crois que ça me faisait apprécier encore plus mon sport après cette pause de quelques mois. J’ai laissé tomber la crosse à 16 ans lorsque j’ai commencé à jouer dans la ligue de hockey de l’Ontario et ça me manque depuis ce temps.

10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’athlète ?

Comme joueur de hockey mineur, je me souviens d’avoir été expulsé d’un match et d’avoir été forcé de traverser la patinoire à la honte, les bancs étant du côté opposé aux vestiaires. En patinant, j’entendais les joueurs de l’équipe adverse passer des commentaires et leurs parents applaudir la décision de l’arbitre. Qui plus est, en sortant de la glace, j’ai perdu l’équilibre et suis tombé de tout mon long dans la porte ouverte. Je me rappelle m’être relevé et avoir couru vers le vestiaire tout à fait humilié de sentir tous les regards tournés vers moi.