Natation Masculine Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… 

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  • Nom: Vincent Laperle             
  • École: Polytechnique Montréal (Université de Montréal)
  • Sport: Natation
  • Année d'éligibilité: 1re
  • Programme: Génie aérospatial
  • Ville natale: Montréal, Qué

1. Qu'est-ce qui vous a fait venir à l’Université de Montréal?

Dès l’âge de 7 ans, je participais aux camps de jour du CEPSUM. Il s’agissait de mes premiers contacts avec cette piscine. Beaucoup plus tard, j’ai nagé 4 ans sous les ordres de Marc-André Duchesneau, un ancien des Carabins et présentement entraîneur au sein de cette équipe. Il a toujours eu cette flamme lorsqu’il nous parlait des Bleus et Dieu sait qu’à 14 ans ça fait rêver. Au même moment, le Stade Olympique, la piscine où je m’entraînais fermait pour des rénovations majeures et nous étions à la recherche d’un bassin. Tous les lundis, nous nous retrouvions à nous entraîner avec cette équipe merveilleuse. Ce fût une expérience enrichissante, où nous, les petits « kids » de Duchesneau, avons été accueilli les bras ouverts. On raconte souvent que la vie, ce sont des rencontres, et bien, des gens comme Pat Angeloro, Benoît Huot ou Xavier Desharnais ont joué un rôle formidable dans l’accueil que nous avons reçu. Tout comme Marc-André, ils avaient cette flamme dans le regard et un amour incommensurable pour les Carabins. Les années ont passé, mais les Bleus avaient réellement marqué mon esprit. J’ai entre-temps fait un essai avec le rouge et or. Malgré les bonnes volontés, mon cœur était déjà conquis depuis bien des années.

Finalement, mon choix de programme s’offrait seulement à la Poly et à Concordia, or cette dernière n’a pas d’équipe de natation et mon anglais est douteux. Comme quoi,la vie est bien faite pareil!

2. Quel est votre meilleur souvenir et votre plus belle réussite en tant qu'étudiant-athlète U SPORTS?

Il est clair que j’ai seulement 1 an à mon actif, mais pour l’instant le plus beau moment de cette saison fût la victoire de l’équipe au RSEQ. Je n’avais jamais côtoyé auparavant une équipe aussi déterminée à gagner. En grande partie grâce à nos capitaines Elysa Vaillancourt et Antoine « Pumped » Bujold qui ont fait un travail du tonnerre pour cultiver cette énergie au sein de l’équipe. Ce n’est pas juste un sentiment de fierté personnel qui m’affecte, mais bien le sentiment d’avoir participé à quelque chose de bien plus gros.

3. Où pensez-vous que votre parcours universitaire vous mènera?

J’envisage rarement le futur. Il est tellement malléable, tout dépend des décisions que l’on fait présentement. C’est presque une phrase de biscuit chinois, tu ne comprends rien, mais tu es quand même heureux parce qu’il y a un petit mot dans ton biscuit et que c’est le « fun » à péter.

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4. Qui a eu la plus grande influence sur votre carrière sportive?

J’y reviens encore une fois, mais Marc-André a joué un rôle crucial dans ma carrière. C’est avec lui que j’ai fait mes premiers nationaux, mes premiers essais canadiens olympiques, ma première équipe nationale et mes premières médailles sur la scène canadienne. Le plus beau cadeau que peut faire un entraîneur à son athlète est de croire en lui et de le supporter, ce qu’il a fait avec brio. Je le remercie grandement du temps qu’il a investi en chacun de ses athlètes, dont moi-même. Comme je suis sur ma lancée de fleur, j’en lance une aussi à Michel Tremblay, qui m’a appris à gagner et perdre avec humilité et à encourager son prochain. Tom Rushton qui m’a appris à nager avec ma tête, je le cite : « it’s not how fast you swim, but how you swim fast. » Rosine Castonguay qui m’a encouragé à faire de la compétition quand je n’étais qu’un petit sino-malgacho-québécois qui avait peur de porter le speedo. Si seulement je n’avais jamais vu Elvis Gratton en maillot le traumatisme aurait été tellement plus facile à supporter.

5. Avec qui du monde du sport, passé ou present, aimeriez-vous diner ou souper? Pourquoi?

Il y a tellement de personnalités avec qui je prendrais au moins une bière. Un souper ça peut être lourd, si en plus la conversation vient à manquer, ça devient un peu malaisant. J’aimerais surtout remercier ces gens pour ce qu’ils ont apporté au sport en général, mais au monde aussi. Des personnes comme Tommie Smith et john Carlos qui ont protesté le poing levé pour les droits civils afro-américain ou encore, Kathrine Virginia Switzer la première femme à avoir couru le marathon de Boston.

6. Quel est votre rituel d’avant match? Avez-vous des superstitions / idiosyncrasies autour de votre préparation pour une compétition?

J’ai ma petite routine qui ne change jamais et j’ai un moment précis où je mets mes lunettes avant de plonger. Il y a aussi plusieurs chandails ou casques de bain que je ne porte plus parce que ma course n’avait pas bien été. Toujours à la limite de la folie, mais comme diraient les Danois : « Un brin de folie égaye la vie. » Le truc, c’est que tu donnes les chandails que tu ne veux plus à des jeunes, ils sont fous comme la marde pis toi tu te débarrasses des articles de Satan. 

7. Quelle musique écoutez-vous pour vous motiver avant une pratique ou un match?

Je n’écoute pas de musique avant mes courses. Ça peut paraître étrange pour certains, mais j’ai besoin du bruit ambiant pour me sentir « présent » et non seul dans/avec ma tête. La méditation ce n’est vraiment pas pour moi, l’hyperactivité un peu oui. C’est bizarre je te dis, mais comme dirait les Danois : « Celui qui veut manger des œufs doit supporter la poule. »

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8. Quelle est la personnalité que vous suivez le plus en ce moment sur les médias sociaux?

Nicolas Masse-Savard, il a joué dans un film de Xavier Dolan et il est commandité par Barista. À part ça, je ne suis pas trop médias sociaux. Je n’ai pas Instagram, mon compte Facebook a été créé par un ami et j’ai été fortementencouragé pour la création de mon Snapchat. Au primaire, j’ai quand même passé proche d’avoir un MSN, mais à la place ma mère m’a convaincu de me faire un Hotmail. Elle était quand même avant-gardiste ma mère.

9. Si vous pouviez essayer un autre sport, quel serait-il? Pourquoi?

L’escrime! Se battre avec une épée (sabre, fleuret, etc.) ça me paraît assez cool. Ça serait aussi un retour aux sources avec mon enfance #Seigneurdesanneaux #Starwars #Hello,mynameisInigoMontoya,YoukilledmyfatherPreparetodie.

10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu'athlète?

Un trou dans le maillot à la mauvaise place disons! Je m’en suis rendu compte juste avant ma course, je n’ai pas eu le temps de me changer.

Je réitère mes excuses au chronométreur qui était juste derrière lorsque je me suis penché pour mon départ. Le paysage était définitivement à son paroxysme durant ces quelques secondes.