Soccer Féminin Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».

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Nom : Rob Giesbrecht
École : Université Fraser Valley
Sport : Soccer féminin
Poste : Entraîneur-chef
Ancienneté : Huit saisons
École / poste précédent : Entraîneur-chef, soccer féminin, Université Concordia (Nebraska)
Ville natale : Abbotsford, C.-B.


1. Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef des Cascades?

J’ai commencé à entraîner après ma carrière d’athlète universitaire. Il me restait encore une année d’études, mon admissibilité était terminée, alors je suis resté et j’ai travaillé comme entraîneur adjoint à Trinity Western en 1996-1997.

Mon parcours jusqu’à maintenant? J’ai passé six ans comme entraîneur adjoint du programme de soccer féminin à Trinity Western, et en 2005, j’ai déménagé au Nebraska pour mon premier poste d’entraîneur-chef à l’Université Concordia, dans une petite ville appelée Seward. J’y ai passé cinq ans. Ensuite, lorsque le poste à l’UVF, dans ma ville natale, Abbotsford, est devenu vacant en 2010, J’ai soumis ma candidature, je l’ai obtenu et je suis revenu à la maison.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur?

J’ai deux mentors. Le premier est Alan Alderson, pour qui j’ai joué à Trinity Western. Et heureusement pour moi, il a été mon entraîneur adjoint à deux occasions, ici à l’UFV. Mon autre mentor est Graham Roxburgh à Trinity Western (l’entraîneur-chef actuel de l’équipe féminine de soccer des Spartans). J’ai été l’adjoint de Graham pendant six ans, et lorsque je suis devenu entraîneur-chef, Graham m’a beaucoup aidé en partageant ses idées avec moi. Même si nous sommes aujourd’hui des adversaires, nous avons maintenu notre amitié. Cependant, quelques fois par année, notre amitié s’arrête pendant 90 minutes.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching?

En tant qu’entraîneur, je m’efforce d’informer et de préparer mes athlètes, et j’essaie de le faire en établissant des relations bâties sur la confiance et la communication ouverte. Je suis un entraîneur passionné – je veux bien performer, et je veux que mes équipes performent bien – et j’essaie de transmettre cette passion à mes équipes.

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4. Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi?

Étant partisan de Liverpool, Jurgen Klopp est un entraîneur que j’admire beaucoup. J’aime l’assurance avec laquelle ses équipes jouent. Il est très passionné sur le bord du terrain. Les victoires semblent tellement importantes pour lui, et les défaites ont l’air de lui faire très mal. Je pense que je suis comme ça aussi en tant qu’entraîneur. Je me donne à fond, et je veux que mes équipes mettent à profit leurs avantages sur les plans physique, mental et émotionnel comme le font les équipes de Jurgen Klopp.

5. Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu’entraîneur?

À quelques reprises, nous avons surpris nos équipes avec des parties de quilles. Lorsque l’équipe s’attend à un entraînement rigoureux avec du conditionnement physique, nous la surprenons en lui offrant une soirée de quilles amusante, afin de développer une culture d’équipe et permettre aux filles d’avoir du plaisir ensemble. La première fois que nous avons fait cela, c’était vraiment exceptionnel. Mais, aujourd’hui, c’est pratiquement devenu la norme pour nous, alors, nous choisissons le moment adéquat pour le faire. Cela nous permet de créer un capital social avec notre équipe, et c’est toujours fructueux. Lorsque les filles aiment passer du temps ensemble, elles aiment concourir ensemble.

6. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur?

En tant qu’entraîneur adjoint, c’est certainement ma participation au championnat national de 2004 avec Trinity Western. C’était extraordinaire.

En tant qu’entraîneur-chef, ce sont les deux fois où j’ai participé aux championnats nationaux de U SPORTS avec l’UFV. La première fois (en 2010), nous étions de véritables outsiders. Nous avons participé au Final Four de Canada Ouest et avons battu Trinity en demi-finales aux tirs de pénalité, puis nous avons enlevé la victoire contre l’UBC en finale. Ensuite, nous avons été à l’UPEI (pour les championnats nationaux de U SPORTS) où nous avons terminé au troisième rang. En 2014, nous avons remporté la demi-finale de Canada Ouest contre l’Alberta par 1-0. Lorsque Shelby Beck a inscrit ce but tardif qui nous a propulsés au tournoi national, c’était formidable. Nous avions un groupe de joueuses spéciales, on pouvoir ressentir leur passion sur le terrain.

7. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?

Le meilleur conseil que je peux leur donner est d’apprécier ces années. C’est une période spéciale dans la vie d’un jeune. Je suis dans la mi-quarantaine, et lorsque je rencontre mes anciens coéquipiers de l’université, nous passons toujours de bons moments. Ces amitiés durent toute une vie, et souvent, les moments en dehors de l’environnement de compétition sont ceux dont on parle encore plusieurs années plus tard. Les matchs sont intéressants, les championnats sont formidables, mais les relations que vous développez sont les meilleures. Alors, investissez dans votre équipe. Essayez de connaître vos coéquipiers. Cela vous aidera à court terme. Vous ferez tout pour les coéquipiers qui sont proches de vous et avec qui vous avez tissé des liens, et vous aurez des amis pour la vie.

8. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps. Quels principes / Quelles valeurs sont restées identiques?

En mûrissant en tant qu’entraîneur, j’essaie de focaliser mon énergie et ma passion sur des aspects plus utiles de mon travail. Avant, je me laissais distraire par les officiels et d’autres types de choses, des choses sur lesquelles je n’ai aucun contrôle. Et aujourd’hui, étant plus mûr, je préfère me concentrer sur les choses que je peux contrôler et de ne pas me préoccuper des choses qui échappent à mon contrôle, et d’apprendre à apprécier le travail des officiels.

Ce qui n’a pas changé? Je continue à tout donner dans ce que je fais. Et la façon de traiter l’étudiant-athlète, qui est d’abord une personne, en deuxième lieu un étudiant et en dernier lieu un athlète. J’essaie de faire la part des choses afin de pouvoir les aider. Autre chose, en mûrissant, j’ai conservé ma passion pour mon sport; elle ne m’a jamais quittée.

9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher?

J’aime passer du temps avec ma famille, regarder mes enfants pratiquer différents sports. Ma fille, Sidney, a13 ans, et j’ai la chance d’entraîner son équipe de soccer; elle aime également le basketball. Nous avons aussi deux jumeaux, Jacob et Josiah, ils viennent de fêter leurs 12 ans. Ils aiment jouer au hockey, tout comme notre plus jeune, Will, âgé de 10 ans. J’aime les regarder jouer au hockey, ou jouer dans leurs équipes scolaires. En tant qu’entraîneur, j’ai un horaire chargé, alors lorsque je n’ai aucune obligation en matière de voyage, de recrutement ou autre, j’aime passer du temps avec ma famille.

10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’entraîneur?

Au cours de ma première année à l’UFV, un jour où j’étais pressé, j’ai mis mon chandail d’entraîneur à l’envers et il est resté comme ça pendant toute la durée de la pratique. Cela ne faisait pas longtemps que je travaillais avec les filles, et ce n’est que 10 minutes avant la fin de la pratique qu’elles me l’ont dit. L’année suivante, les filles ont organisé la journée à l’envers où tout le monde devait porter leurs vêtements d’entraînement à l’envers.