Soccer Féminin Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… »

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  • Nom: Dean Cordeiro
  • École: Université MacEwan
  • Sport: Soccer
  • Poste: Entraîneur-chef
  • Ancienneté: 6 ans
  • École / poste précédent: Université Concordia d’Edmonton
  • Ville natale: Edmonton, Alta.

1. Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d'entraîneur-chef à MacEwan?

Des amis à moi avaient créé leur propre équipe masculine et m’avaient demandé d’être leur entraîneur. J’étais encore moi-même un joueur, mais le défi m'intéressait. J’ai entraîné cette équipe masculine pendant 12 ans, et je les ai mené de la division la plus basse jusqu’à la ligue majeure.

Le succès que j’ai eu avec l’équipe masculine m'a donné l’opportunité d’entraîner une équipe féminine. Un autre ami m'a fait venir en tant que co-entraîneur pour le club de soccer de Northwest United. Nous avons pris en main une équipe qui avait du mal à performer et, en l’espace d’une saison, nous avons remporté un championnat provincial de ligue majeure. Jusqu’à ce jour, je suis resté l’entraîneur de ce club; cela fait maintenant 15 ans.

J'ai été embauché comme co-entraîneur pour l'Université Concordia d'Edmonton en 2007. J’avais déjà connu l’Association Canadienne du Sport Collégial en tant que joueur, et j'avais hâte de retrouver l'excitation et l'intensité de l’ACSC, mais cette fois en tant qu'entraîneur. J'ai été avec Concordia de 2007 à 2012, et j’y ai remporté un championnat national en 2009.

Je suis parti pour l'Université MacEwan en 2013, et nous avons joué notre dernière saison à l'ACSC, invaincus, remportant le championnat national. Cette saison-là a été un incroyable temps fort de ma carrière d’entraîneur.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu'entraîneur?

J'ai eu la chance d'avoir été entraîné par Ross Ongaro quand j'étais enfant. Il a un CV incroyable et a eu un impact considérable sur le soccer à Edmonton. Je l'admirais et le respectais tellement lorsque je jouais pour lui que lorsque j'ai commencé à entraîner, j’ai naturellement reproduit une grande partie de son style d'entraînement.

3. Comment décririez-vous votre style d’entraînement?

Mon style d'entraînement est très flexible, et je pense qu’il s’est développé à partir de mon expérience de joueur. Je n’avais pas les compétences footballistiques de haut niveau de certains de mes coéquipiers, donc j’ai du travailler plus fort et être plus intelligent pour rester compétitif. J'étais en très bonne condition physique et j'ai appris à lire le jeu. Je pense que mon expérience se reflète dans mon style d’entraînement, dans mes attentes en matière de condition physique des joueuses, et dans ma capacité à voir les caractéristiques particulières que chaque joueuse apporte à l’équipe. J'apprends à connaître mes joueuses pour comprendre ce qui les inspire. Trouver ce en quoi les joueuses excellent et ensuite les mettre en position de réussir est pour moi quelque chose de passionnant et de gratifiant.

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4. Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi?

Fernando Santos, l'entraîneur de l'équipe nationale portugaise, est brillant à regarder. Il analyse l'adversaire et arrive avec un plan de match qui tire le meilleur parti de ses joueurs. Il croit véritablement en ses joueurs, et, pour cette raison, les joueurs lui donnent le meilleur d’eux-mêmes. J'essaie d'intégrer certaines de ses philosophies avec mes propres équipes.

5. Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu'entraîneur?

Je pense que cela dépend de comment vous définissez «inconventionnelle». Je suis un grand adepte de la technologie, chose que certains de mes collègues évitent. Je passe beaucoup de temps à regarder les films des matchs pour analyser et décomposer les statistiques de nos matchs.

6. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur?

Il y a tellement de bons souvenirs que c’est impossible de n’en choisir qu’un. Je dirais que l’un de mes aspects préférés du métier d’entraîneur est de voir les joueurs et les joueuses réussir dans la vie. Être diplômés de l’école, débuter leur carrière, fonder une famille; c’est formidable et aussi gratifiant de pouvoir voir où la vie les mène.

7. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?

Profitez bien de cette période de temps car elle passe tellement vite.

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8. Comment avez-vous changé en tant qu'entraîneur au fil du temps? Quels principes / Quelles valeurs sont restés identiques?

J'ai appris à faire davantage confiance à mes joueuses. Une communication plus ouverte et davantage de consultations, cela responsabilise les joueuses et crée une atmosphère de collaboration en équipe. Je demande toujours qu’elles essaient de passer un peu de temps loin de leurs téléphones. Vous ne pouvez pas créer de liens avec vos coéquipières lorsque vous êtes tout le temps en train de regarder votre écran.

9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n'êtes pas en train d’entraîner?

Lorsque je ne suis pas en train d’entraîner, je suis avec ma famille. Regarder mes enfants  faire du sport est la meilleure des choses.

10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous soit arrivée en tant qu’entraîneur?

Il y a des années, alors que j’étais entraîneur lors d’un match comptant pour la médaille d’or provinciale en soccer intérieur masculin, la situation est devenue très tendue et nous avons marqué deux buts sur pénalty dans les dernières minutes du match. J'étais en train d’essayer d'attirer l'attention de l'arbitre et je me suis penché au-dessus des barrières, au point d’en perdre l'équilibre. Je me suis retrouvé suspendu au-dessus des barrières, et mes joueurs ont eu à me retenir. Ils ont dû me faire retourner phyhsiquement dans notre tribune et tout le monde a bien ri à mes dépens.