Volleyball Féminin Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ». IMG_6189.png (73 KB)

Nom: Kevin Neufeld

Établissement : Université Brandon

Sport : Volleyball féminin

Poste : Entraîneur-chef

Ancienneté : 1re saison

Établissement/poste précédent : Neelin High School / Entraîneur

Ville natale : Brandon, Man.

1.     Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois ? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef de l’équipe féminine de volleyball à l’Université Brandon ? 

Mon intérêt s’est manifesté à un très jeune âge. J’ai pratiqué un bon nombre de sports et j’ai toujours eu l’amour du sport. J’ai pratiquement suivi un chemin tout tracé. Après avoir obtenu mon diplôme de l’Université Brandon, j’ai obtenu un poste d’enseignant au secondaire en éducation physique et santé et comme entraîneur, il y a de cela 34 ans, et j’ai continué à suivre ce chemin. J’ai participé au programme de l’équipe provinciale pendant plus de dix ans et je me suis impliqué à petite échelle dans le programme de l’équipe nationale junior. De plus, j’ai dirigé beaucoup de programmes de club et de tournois. Je suis impliqué dans le programme universitaire, ici, à différents titres, depuis ses débuts il y a 12 ans, alors cela fait longtemps que j’ai un pied à l’intérieur. 

2.     Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur ? 

Larry Pilling était une légende à l’école secondaire à mon époque, plus tard, il y a eu Dwight Kearns, qui a été entraîneur du programme de basketball masculin à l’Université Brandon sur une base intérimaire. Cela fait 38 ans et cela continue cette année, alors je vais essayer de poursuivre sur l’élan insufflé par Lee Carter ici, à l’Université Brandon. 

3.     Comment décririez-vous votre style de coaching ? 

Je pense qu’il est important de toujours essayer de s’adapter et de changer. Chaque athlète est différent, mais nous devons avoir des attentes élevées envers les étudiants-athlètes. Je pense que s’ils savent à quoi s’attendre, le succès suivra. Je pense que les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas très différents de ceux d’hier, mais qu’ils sont tout de même assez différents. Les temps ont changé, avec les moyens de communication et les médias sociaux, mais la plupart des athlètes qui jouent au niveau de U SPORTS sont des personnes très engagées qui ne subissent pas beaucoup d’influences négatives de l’extérieur. 

4.     Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi ? 

Les gens riront peut-être de ce que je vais dire, mais j’aime réellement Mike O’Shea, des Blue Bombers de Winnipeg. Je suis un amateur de football, que je suis passionnément, mais pas à l’extrême, et je pense qu’il est un entraîneur qui donne la priorité à ses joueurs. Il communique avec honnêteté, et est très direct. Je pense que les gens savent qu’il est le chef, mais cela ne le dérange pas de porter des sacs ou d’aider à charger l’autobus. Il n’a pas peur d’interagir avec les gens, et même s’il n’est avec l’équipe que depuis quelques années, c’est quelqu’un que j’admire. 

Mike Burchuk est aussi quelqu’un que j’admire. Lorsque j’entraînais au Assiniboine Community College, il est venu avec son équipe provinciale des 15 ans et moins, mais il m’a traité comme si j’étais à son niveau. Vous savez, je n’oublie jamais ce type de personnes. Je dois également mentionner Dwight Kearns et Larry Pilling, deux anciens entraîneurs qui ont eu une grande influence sur un grand nombre de personnes dans cette communauté. 

5.     Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu’entraîneur ? 

Il y a quelques années, lorsque j’étais avec l’équipe provinciale, j’avais une approche axée sur les joueurs. Je me rappelle particulièrement la fois où j’ai posé une question à une membre de l’équipe pendant un entraînement, et on pouvait presque lire la peur dans son regard parce qu’on ne lui avait jamais rien demandé auparavant, car on lui avait toujours dit quoi faire. Je lui avais demandé ce qu’elle voyait dans un bloc, et elle n’en avait aucune idée. J’ai gardé cette façon de faire, c’est-à-dire d’apprendre le jeu aux athlètes et de ne pas seulement leur dire quoi faire et comment le faire. 

6.     Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur ? 

Le fait que j’ai été capable d’exercer ce métier pendant 38 ans est la plus grande de mes réalisations. Cette année marque mes 39 ans de carrière, et c’est quelque chose dont je suis fier. Une autre de mes réussites est d’avoir remporté les Jeux du Canada en 2009 avec Équipe Manitoba et d’avoir battu Équipe Ontario en finale, alors que nous étions une équipe classée au quatrième ou au cinquième rang. Gagner le premier championnat provincial AAAA à Crocus a également été une grande réalisation, et le fait d’avoir commencé avec l’équipe de Neelin, un groupe de jeunes filles formidables, en 9e année et de les avoir vues croître pour remporter le championnat provincial lorsqu’elles sont arrivées au deuxième cycle a été également un moment mémorable. En général, je suis heureux d’entretenir de bonnes relations avec les équipes que j’ai entraînées et d’être resté en contact avec elles.

7.     Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents ? 

C’est une belle occasion, et de grandes attentes seront placées en eux, et ce sera difficile. La gestion des études et de l’entraînement, l’aspect technique du jeu et les pratiques sur le terrain, tout en essayant de vivre seuls pour la première fois, peuvent s’avérer difficiles, mais c’est une excellente occasion. Il est important d’avoir des modèles dans la vie. Vous savez, nous pensons qu’être un athlète de U SPORTS à sa première et sa deuxième année peut être dur, mais si on pense aux parents qui élèvent seuls leurs enfants et qui essaient d’équilibrer le travail et la vie quotidienne, nous pouvons tirer des leçons. Si nous pouvons trouver des personnes prêtes à travailler fort, nous avons accompli quelque chose. Je pense qu’il y a beaucoup d’élèves au secondaire qui font leur entrée dans la vie sans avoir eu cette possibilité, alors c’est important qu’ils en tirent le meilleur. 

8.     Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps. Quels principes/Quelles valeurs sont restés identiques ? 

Ces deux principes n’ont pas changé : être une bonne personne et travailler fort. J’ai vraiment essayé de former des athlètes complets — leur comportement en dehors du terrain est important, car ils doivent représenter notre équipe, notre école, notre ville et notre province avec beaucoup de classe et de respect. Je n’ai pas beaucoup changé. Toutefois, j’essaie de comprendre comment les jeunes sont élevés aujourd’hui par rapport aux générations précédentes, du moins de mon point de vue. Les parents s’impliquent et veulent que nous communiquions avec eux. Ils ne veulent pas nécessairement jouer un rôle actif, mais ils veulent que nous sachions qu’ils sont impliqués. Je respecte cela complètement. Ayant moi-même deux enfants adultes, je comprends l’importance des enfants pour les parents et je comprends que ces derniers veuillent s’impliquer, mais pas nécessairement dans tous les menus détails.

9.     Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher ? 

J’aime presque tous les sports. Je suis un grand partisan des Blue Bombers de Winnipeg, mais j’aime aussi regarder les Jets de Winnipeg. J’aime la rénovation domiciliaire. J’ai construit un chalet près du lac il y a quelques années. Ces activités, qui m’aident à garder les pieds sur terre et à me tenir occupé, sont très amusantes.

10.  Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’entraîneur ? 

Au cours des années, j’ai dit à différentes personnes que pour permettre à notre équipe de mieux jouer, je n’hésiterais pas à enlever mon chandail et à coacher torse nu. Ce serait embarrassant pour nous tous. Heureusement que je n’ai jamais atteint ce niveau. Nous avons toujours mieux joué après que j’ai dit cela, donc, cela n’est pas encore arrivé, mais le cas échéant, ce sera en tête de liste.