Volleyball Féminin
Faites connaissance avec vos entraîneurs de U SPORTS: Sandra Lamb, les Cougars de Mount Royal
Lorsque vous aimez quelque chose, vous faites tout ce que vous pouvez pour le garder dans votre vie.
Pour l'Albertaine Rayn Perry, cet amour est le volleyball et il a fallu construire un terrain de volleyball dans la grange de la ferme familiale pour le garder dans sa vie. Ce qu’ils ont bâti est plus qu’un espace de jeu. Ils ont créé un club de volleyball de valeurs et de famille.
L'ancienne membre du club de volleyball des Panthers de l’Alberta est originaire de la petite ville de Coaldale, en Alberta. Cherchant à améliorer ses habiletés au volleyball et à trouver son indépendance face à ses parents, Perry a fait ses bagages pour se joindre à l'une des équipes de volleyball les plus compétitives et les plus décorées du pays, les Varsity Blues de l'Université de Toronto.
Pour ceux qui sont moins familiers, ce n'est pas un secret que la division Canada-Ouest a démontré sa domination à plusieurs reprises lors des championnats U SPORTS. Pour Perry, c'était l'occasion de déménager dans la grande ville et d'assister à l'un des meilleurs programmes du pays.
Je voulais quitter la maison et découvrir une autre partie du pays, En partie parce que j'étais vraiment excitée de faire le programme de kinésiologie à l'Université de Toronto, le programme ici est génial.
Rayn Perry
Cependant, c’est son cheminement avant d'atterrir à Toronto qui a défini son amour de la famille et du jeu. La grange familiale a subi de grands changements à l’été 2013. Le père de Perry, l'entraîneur-chef des Panthers, a construit un court dans la grange de la ferme familiale de pommes de terre.
«Nous avons baptisée la grange le « Panther Den »parce qu'elle était très personnalisée pour notre équipe», explique Perry. «Les murs sont faits de grands panneaux de bois et chaque année, tous les membres de l'équipe en signent un. »
Mais qu'est-ce qu'un gymnase sans studio? Le club des Panthers a vraiment été une affaire de famille pour Perry. Sa mère, Kyra, travaille en tant que physiothérapeute de l'équipe et a incorporé l'idée de faire construire cet espace à la ferme. Cependant, le Panther Den offre plus qu'un simple terrain de jeu et un studio dans lequel travailler.
Nous avions des soirées d'équipe au Den où nous pratiquions et jouions des parties et faisions une foule d’activités comme le yoga rigolo, un ensemble de percussions et toutes sortes de compétitions de projets artistiques et de défis
Kyra Perry
L'ambiance de l'équipe a vraiment transformé ce groupe de joueuses en une famille. Des traditions telles que d’écrire sur les murs du Den ont évolué en un événement communautaire annuel, le Spud Day, durant lequel l'équipe des Panthers travaillait pour recueillir des fonds. Sans oublier les différents soupers de bar à pommes de terre au four à la maison Perry.
Grâce à Rally Pointe, la famille Perry a pu utiliser un vieux revêtement de sol et avec un peu d’effort ce rêve est devenu une réalité. Suite à un travail intense pour transformer la grange en une installation chauffée et adaptée au jeu, il n'y avait qu'une chose de plus dont le club avait besoin: des joueuses.
L'autre défi pour faire fructifier cette idée était d’établir une relation de confiance avec ces familles, Vous savez, c'est un grand enjeu que d’aller si loin, mais nous avons bien fait et maintenant nous sommes un club établi.
Chris Perry
Il y a plus au Panthers Den que ce que l'on voit. Au-delà des murs de la grange, sont les principes et les valeurs que la famille Perry et les amis proches de la famille impliqués dans le club ont formés comme piliers de cette équipe. Le Panthers P & R – la fierté et le respect - ont grandement contribué au club.
«C'est un mode de vie que nous essayons de vivre - avec toutes les personnes qui travaillent ici ou qui font du bénévolat, tout ce que nous voulons est d’aider à pratiquer le sport que nous aimons», dit Chris. « Nous aimons vraiment le jeu et pour cette raison, nous essayons d'avoir une vision réaliste de ce qu’est une famille, avec la fierté et le respect qui sont démontrés dans la vie. Nous essayons de le faire pour tout le monde. »
Mais ça ne part pas seulement des joueuses elles-mêmes, ça commence avec les parents.
«Avec la philosophie que nous avons ici, nous avons vraiment besoin que les parents adhèrent à cette pratique», explique Kyra. «Nous avons bénéficié d'un si bon soutien parental et les Panthers ont acquis une très bonne réputation auprès des autres équipes et des arbitres. Nous ne formons pas seulement de bons athlètes; nous formons de bonnes personnes. »
Pour Rayn, cette première saison apporte beaucoup de changements: une nouvelle ville, de nouvelles coéquipières, et un nouveau chapitre dans sa carrière de volleyball, mais ce qui reste constant est sa passion pour le jeu.
«Pour moi, le volleyball est amusant», dit-elle. «Les coéquipières sont si spéciales, surtout à ce niveau où on passez beaucoup de temps à apprendre et à grandir, à souffrir, à s’efforcer, à se battre, à perdre et à gagner ensemble. »
Ce désir d'être entièrement dédiée à l'équipe a été l'une des choses qui a attiré l'attention de l'entraîneure-chef des Varsity Blues, Kristine Drakich, au sujet de sa nouvelle recrue.
La passeuse dirige l'équipe sur le terrain et Rayn a une forte présence en tant que passeuse et aime mener l'offensive, Son esprit d'effort, de caractère et d'équipe avant tout est ce qui s'est distingué pour moi. J'ai été ravie lorsque Rayn a décidé de venir à l'Université de Toronto et de se joindre à notre programme.
Kristine Drakich - Entraîneur-chef de Toronto
Avec une fin de saison décevante l'an dernier - Toronto, championnes en titre U SPORTS et double médaillées d'or du SUO ne se sont pas qualifiées pour le championnat national après avoir perdu à Western dans le carré des as du championnat du SUO - les Varsity Blues cherchent à jouer une partie à la fois cette saison dans l'espoir de remporter le titre de conférence et le titre national une fois de plus. Alors que la route vers un championnat peut être difficile, on revient à l'essentiel et aux raisons pour lesquelles nous jouons ce jeu. Quelque chose que Rayn espère apporter à l'équipe cette année.
«Je veux être une joueuse qui inspire tout le monde à être très concentré et motivé», dit-elle. « Mais également positive et qui rappelle à tous que le volleyball est amusant. »
La saison de travail acharné, et amusant, commence vendredi soir au Goldring Centre, contre les Thunderwolves de Lakehead.
Tash est une étudiante de troisième année en médias sportifs à l'Université Ryerson. Elle a commencé à jouer au volleyball dès l’âge de 11 ans et est restée impliquée dans le sport à la fois comme arbitre certifiée niveau 1 avec l'Association ontarienne de volleyball et comme commentatrice pour les équipes de volleyball masculin et féminin des Rams de Ryerson. Ayant l'opportunité de voyager au Japon pour le rugby en 2014, elle est impatiente de continuer à élargir ses horizons de rédaction dans ces deux sports.