Volleyball Féminin
Faites connaissance avec vos entraîneurs de U SPORTS : Kevin Neufeld
Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec…
Nom : Jean-Pierre Chancy
École: Université de Montréal
Sport: Tous
Position: Coordonateur du sport d’excellence, affaires académiques et étudiantes
Ancienneté: 28 ans
Ecole / Poste précédent: Entraîneur de volleyball féminin – Carabins de l’UdeM
Ville natale: Port-au-Prince, Haïti
Un sportif à l’université qui donne tout ce qu’il a, ce sera toujours plus beau et plus grand à mes yeux qu’un professionnel.
1. Comment avez-vous obtenu votre poste actuel et qu'est-ce que vous appréciez le plus à propos de votre travail?
J’étais entraîneur avec les Carabins depuis de nombreuses années et j’ai accepté le poste, d’abord en remplacement pour un congé de maternité, et ensuite pour rendre service à l’organisation. C’est la relation d’aide avec les étudiants-athlètes qui me motive le plus dans cet emploi.
2. Qui a eu le plus d'influence sur votre carrière?
Je vous avouerais que c’est un “quoi” qu’un “qui”. L’amour pour le sport a eu le plus d’influence sur ma carrière. C’est pourquoi je suis rendu ici, et que j’adore mon emploi depuis plusieurs années.
3. Quel est votre plus grand moment sportif ou votre plus belle réussite?
Comme entraîneur, je dirais la médaille d’or remportée lors d’un championnat canadien junior à mes tous débuts comme entraîneur, avec le club de volleyball Celtique, un club civil de la région.
4. Comment définiriez-vous un étudiant-athlète à l’université de Montréal?
Difficile à dire, il y a tellement de personnalités de nos jours, c’est ce qui fait la beauté du paysage sportif au niveau universitaire. Je dirais que c’est à l’image de notre ville, soit multidisciplinaire et multiculturelle. Il n’y a pas réellement un seul type général d’athlète-étudiant ici.
5. À quoi ressemble le succès pour le programme sportif de l’université de Montréal?
C’est la réalisation globale d’un projet de l’individu qu’est l’étudiant-athlète. En tant qu’organisation, on réussit réellement notre mandat lorsqu’un jeune grandit et s’accomplit au sein de nos équipes sportives.
6. Quel est le plus grand défi que vous rencontrez dans le monde sportif d'aujourd'hui?
Le support du milieu en général. Pour permettre aux realisations des projets, que ce soit au niveau financier ou médiatique, le support est parfois manquant. Nous vivons dans un monde particulier, un peu pris entre deux chaises. Soit nos sports sont médiatisés avec une trop grande emphase sur le “sportif” et pas assez sur “l’étudiant”, soit il manque complètement de support médiatique.
7. A quelle place souhaitez-vous voir le sport universitaire canadien dans 3 à 5 ans?
À la place qu’il mérite. On veut le voir present dans la préoccupation sociétale en général, avec ce qu’il mérite en terme de reconnaissance, mais aussi avec le support qui vient avec le statut d’étudiant-athlète.
8. Si vous pouviez vous asseoir pour dîner avec une personne du monde sportif (athlète, entraîneur ou gestionnaire), qui serait-ce? Pourquoi? De quoi parleriez-vous?
Mohammed Ali, c’est une figure marquante de tout ce qui a composé ma vie lorsque j’étais jeune. J’aimerais lui parler de politique, de l’état du monde actuel, de l’international.
9. Que diriez-vous à un fan de sport qui n'a jamais regardé ou assisté à un match ou une competition U SPORTS?
Qu’il manque quelque chose de bon, qu’il ne realise pas la qualité du spectacle qu’offrent nos étudiants-athlètes et l’intensité sincère qui se degage de leur efforts. Un sportif à l’université qui donne tout ce qu’il a, ce sera toujours plus beau et plus grand à mes yeux qu’un professionnel.
10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas au travail?
Jouer au golf! C’est quelque chose que j’ai découvert récemment, mais c’est un énorme défi. Disons que ça teste ma patience un brin!