Volleyball Féminin
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U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».
Nom : Pat Hennelly
Établissement : Université Thompson Rivers
Sport : Volleyball masculin
Poste : Entraîneur-chef
Ancienneté : 14 ans
Établissement/poste précédent : Entraîneur adjoint, Université de Northern Arizona (NAU), volleyball féminin
Ville natale : Winlaw, Colombie-Britannique
1. Comment en êtes-vous venu à entrainer pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef à TRU?
J’ai commencé ma carrière d’entraîneur dans ma ville natale avec le Kootenay Volleyball Club. Nous avions un groupe d’athlètes formidables et nous avons remporté les Championnats canadiens de l’ouest de 1992. Ensuite, j’ai été l’entraîneur de l’équipe de la Colombie-Britannique et on m’a offert le poste d’adjoint auprès de l’équipe de volleyball masculin, puis de l’équipe de volleyball féminin de l’UBC, ensuite, j’ai travaillé comme entraîneur adjoint auprès de l’équipe de volleyball féminin de NAU. De NAU, j’ai accepté un poste par intérim à TRU en 2005.
2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur?
Mon entraîneur de l’école secondaire Dave Olynyk (qui travaille encore avec mon équipe); Dale Ohman, l’ancien entraîneur de l’équipe masculine de l’UBC; Glenn Hoag qui vient de terminer son mandat auprès de l’équipe nationale canadienne et Ken Olynyk, l’ancien directeur des sports de TRU.
3. Comment décririez-vous votre style de coaching?
Un travail en cours! Je privilégie le processus sur le résultat pour le programme et c’est ce qui caractérise mon style de coaching.
4. Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi?
J’admire Dave Olynyk, mon entraîneur de l’école secondaire. Il a l’œil pour détecter les erreurs et pour apporter des corrections et la patience pour aider les athlètes à relever les défis techniques.
5. Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu’entraîneur?
Lorsque je travaillais avec l’équipe de volleyball masculin de l’UBC, nous avons fait passer le passeur du côté droit au côté gauche du terrain. C’est le côté totalement opposé pour tout ce qui concerne le jeu. Il a fallu un entraînement intense pour chacune des positions. Nous avons travaillé très fort, et dans le monde du volleyball, nombreux sont ceux qui pensaient que ça ne marcherait jamais. Et pourtant, nous avons atteint le numéro un du classement national avec ce système.
6. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur?
Je commencerais ici, à TRU, à notre première année au sein de U SPORTS. C’est formidable de voir notre programme se hisser aux premiers rangs du classement national (notre meilleur classement a été le 4e rang au pays) et obtenir du succès (quatre médailles de bronze de Canada Ouest, une médaille de bronze de U SPORTS) après avoir été bon dernier. Mais, le meilleur est de voir nos athlètes réussir à se tailler une place au sein des équipes nationales et professionnelles de volleyball.
7. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?
L’expérience universitaire est un marathon et non un sprint. Pensez long terme et soyez prêts à vous adapter et à changer au cours de votre carrière universitaire.
8. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps? Quels principes/Quelles valeurs sont restées identiques?
Je travaille moins selon le modèle de punition et de peur de l’échec avec lequel j’ai grandi et que je mettais en pratique au début de ma carrière comme entraîneur adjoint. Toutefois, e continue de croire que le travail acharné apporte des résultats et que l’éthique de travail est utile dans la vie.
9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher?
J’aime passer du temps avec ma famille et mes amis, faire la cuisine et me détendre. J’ai un grand jardin dans lequel je cultive de l’ail de semences patrimoniales, des tomates et des poivrons.
10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’entraîneur?
À ma deuxième année comme entraîneur-chef, j’ai présenté la mauvaise formation… deux fois!