Volleyball Féminin Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».

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  • Nom : Michelle Wood
  • École : Université Acadia
  • Sport : Volleyball féminin
  • Position : Entraîneur-chef
  • Ancienneté : Six saisons
  • Ville natale : Toronto, Ont.

1. Comment en êtes-vous venue à entraîner pour la première fois ? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef à Acadia ?

J’ai joué pour l’Université de Toronto ainsi que pour l’équipe de l’Ontario aux Jeux du Canada. Au cours de mes dernières années à l’Université de Toronto, j’ai commencé à coacher avec l’équipe de l’Ontario, comme entraîneuse adjointe, pendant deux ans ; j’ai ensuite progressé au poste d’entraîneuse-chef de l’équipe de l’Ontario pour les Jeux du Canada. Lorsque j’ai reçu mon diplôme, j’étais entraîneuse adjointe avec l’Université de Toronto avant de me diriger vers Acadia.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencée en tant qu’entraîneurs ?

Mes athlètes. Il y en a tellement qui ont profondément marqué ma vie. J’ai un grand respect pour le travail acharné qu’elles font et pour l’excellence qu’elles s’imposent à tellement de niveaux dans leurs vies. Leur attitude me motive à vouloir leur offrir le plus grand nombre possible de moments à célébrer au cours de leur carrière et bien au-delà.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching ?

Je suis compétitive et je prône le travail acharné. Je crois que le succès et l’expérience positive sont les fruits d’un environnement structuré avec l’accent sur l’attention au détail. Je pense aussi qu’il est important d’être conscient et attentif sur tellement d’aspects de la vie, qu’il s’agisse de mettre au point un programme de formation ou simplement de réaliser que tes athlètes sont, d’abord et avant tout, des personnes humaines. Je fais souvent référence à une mentalité « la personne d’abord ». Pour maximiser l’athlète, il te faut d’abord tenir à la personne et la soutenir.

4. Quel entraîneur admirez-vous le plus, et pourquoi ?

Mon ancienne entraîneuse à l’Université de Toronto, Kristine Drakich. Mis à part le volleyball, elle a appris à ses athlètes à être des leaders féminins confiants et ça, ça va bien au-delà du volleyball.

5. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur ?

J’ai eu la chance d’agir comme entraîneuse adjointe aux Universiades d’été de la FISU 2015 et 2017, en Corée du Sud et à Taipei. Ces expériences m’ont permis de travailler avec certains des meilleurs entraîneurs à travers notre pays et de constater divers styles de jeu utilisés à travers le monde.  

 6. Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner à un athlète et/ou ses parents ?  

De développer des champs d’intérêt, ainsi qu’un réseau de soutien, en dehors de son sport.

7. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps ? Quels principes/quelles valeurs sont resté(e)s identiques ?

J’évolue constamment comme entraîneuse ; je cherche toujours la prochaine occasion de m’améliorer, d’élargir mes connaissances. Mes propres valeurs sont au cœur même de mes principes de leadership et elles demeurent stables. Ce qui a changé chez moi, c’est ma capacité de travailler plus intelligemment (plus efficacement) et de passer plus rapidement à autre chose après une défaite.   

8. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher ?

Passer du temps avec ma famille/mes amis et voyager.

9. Quelle est la chose la plus gênante qui vous est arrivée comme entraîneur ?

Il y en a sans doute plusieurs, mais je choisis plutôt de passer la balle à mon adjoint qui a fendu son pantalon (de l’avant à l’arrière) au beau milieu de notre match de quart de finale du SUA en sautant pour célébrer un bon coup !