Volleyball Masculin Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».

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  • Nom : James Gravelle
  • Établissement : Université de Windsor
  • Sport : Volleyball masculin
  • Poste : Entraîneur-chef
  • Ancienneté : Cinq saisons
  • Établissement/poste précédent : Entraîneur adjoint, volleyball masculin, Université de Windsor
  • Ville natale : Windsor, Ontario

1. Comment en êtes-vous venu à entrainer pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef de l’Université de Windsor?

J’ai commencé par m’impliquer en volleyball de plage en 2003, grâce à mon ami Paul Shearme, qui était l’entraîneur de volleyball de plage des Territoires-du-Nord-Ouest aux Jeux du Canada. 

Je suis un ancien Lancer en volleyball et j’ai recommencé à m’impliquer dans notre programme lorsque ma femme et moi avons déménagé à Windsor en 2011. J’ai été entraîneur adjoint pendant deux saisons avant de prendre les rênes de l’équipe en tant qu’entraîneur-chef en avril 2013.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneur?

L’entraîneur-chef de l’Université de Toronto, John Barrett, a été pour moi un mentor, et ce, depuis l’époque où j’évoluais en tant que joueur. Les connaissances techniques de John et son empressement à les partager m’ont permis d’acquérir une grande compréhension des habiletés requises dans ce sport. John étudie toujours le jeu, et chaque fois que je lui parle, j’essaie d’apprendre quelque chose de lui sur un sujet différent.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching?

Nous essayons de créer un environnement d’entraînement favorisant la croissance de chacun des joueurs de l’équipe. Nous accordons beaucoup d’attention à chaque joueur de notre équipe et nous travaillons constamment afin de développer tous les joueurs tant qu’ils sont dans le programme. Nous mettons également beaucoup l’accent sur les objectifs des joueurs en dehors du terrain et nous les aidons à les réaliser.

4. Quel entraineur admirez-vous le plus et pourquoi?

Glenn Hoag est un entraîneur à qui je voue une grande admiration. L’approche scientifique du jeu de Glenn m’a permis de mieux comprendre comment analyser la performance d’un joueur. La générosité avec laquelle Glenn partage ses connaissances est la meilleure chose qui soit arrivée au volleyball au Canada. Mais le plus important est le respect que Glenn témoigne à chacun des joueurs, entraîneurs et membres du personnel de mission d’Équipe Canada; c’est un exemple parfait de la manière de diriger un programme à succès. Lorsqu’on respecte les gens et qu’on les traite bien, la plupart du temps, ils vous donnent le meilleur qu’ils ont à offrir.

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(Crédit: Sportsnet.ca)

 5. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraineur?

Mon plus grand moment en tant qu’entraîneur a été de contribuer à notre médaille de bronze du championnat de SUO au cours de la saison passée. Cette victoire a permis à notre équipe de se qualifier pour les championnats nationaux pour la première fois dans l’histoire du programme.

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6. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?

Envisagez une approche à long terme en ce qui concerne le développement du joueur. Plusieurs athlètes ne pensent qu’à jouer et à faire partie des « partants » de leur équipe dès leurs débuts au lieu d’essayer de s’améliorer et de s’amuser. Lorsqu’on fait attention aux facteurs qu’il nous est possible de contrôler (p. ex. effort, attitude, présence aux entraînements et activités de l’équipe), de bonnes choses finissent par nous arriver.

7. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps. Quels principes et quelles valeurs sont restés identiques?

J’ai appris auprès de Glenn Hoag que lorsque les joueurs paraissent fatigués ou au bout du rouleau, c’est mieux de les envoyer se reposer à la maison pour qu’ils reviennent reposés et plus forts le lendemain. C’est mieux de limiter ses pertes un jour que de risquer une blessure qui pourrait affecter l’équipe pendant des mois.

8. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher?

Ce que j’aime le plus, c’est passer du temps avec ma femme et mes enfants. J’ai une jeune famille, alors les moments que nous passons ensemble sont précieux.