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Il est âgé de 21 ans et a passé pratiquement autant d'années sur un terrain de volleyball. Passeur des Carabins de l'Université de Montréal depuis deux saisons, Gabriel Chancy aura à nouveau la chance de revêtir l'uniforme rouge canadien lors des Universiades, un exploit hors du commun qui a cependant beaucoup de sens.

Son père était entraîneur-chef de l'équipe féminine des Carabins durant les années 90, sa mère était joueuse au niveau senior. Déjà, le très jeune Chancy se retrouvait constamment au gymnase. Tous les enfants ont un objet qui représente leur enfance. Pour Chancy, c'est un ballon de volleyball. 

« Il a été exposé si jeune à ce sport, a mentionné son père Jean-Pierre. Sa mère a joué enceinte de lui, et elle l'amenait lors de ses matchs après avoir accouché. Dès l'âge de trois ans, on voyait qu'il avait un intérêt plus grand qu'à l'habitude pour le volley. » 

L'environnement dans lequel progressait le jeune homme natif de la métropole québécoise lui aura certes permis de gravir les échelons un peu plus rapidement que la moyenne. Malgré tout, les efforts furent présents, le chemin n'ayant pas pour autant été facile. 

« Sa passion ne s'est jamais atténuée, a précisé le paternel. Il a travaillé fort dès un jeune âge, il jouait un niveau compétitif à huit ans seulement. Après ça, il a redoublé d'ardeur. À 10 ans, il jouait dans les catégories 14 ans, 16 ans et même 18 ans! » 

Projetons-nous quelques années plus tard. Membre de l'équipe nationale junior, quatre fois boursiers de la Fondation de l'athlète d'excellence du Québec (FAEQ), étoile collégiale canadienne et champion québécois avec le Cégep de Saint-Jérôme, Chancy fait officiellement le saut au niveau universitaire chez les Carabins. Les attentes ont inévitablement suivi la nouvelle recrue au sein du gymnase triple du CEPSUM. 

Le résultat? Titre de recrue par excellence au Québec et membre de l'équipe d'étoiles des recrues au pays en 2016. Les honneurs pleuvent, les succès s'enchainent. Tous sont en droit à espérer une carrière dorée pour la nouvelle arme offensive des Bleus qui, de plus, se lance avec brio dans des études en droit à l'UdeM. 

 


Or, lors du dernier droit de sa deuxième campagne, un défi s'impose. Son rendement stagnant, conjugué aux bonnes performances du second passeur de l'équipe, un vétéran de cinquième année, le place sur les lignes de côté. Chancy apprend alors à la dure dans une position qu'il n'a jamais réellement connu. 

« Je ne sais pas trop comment l'expliquer, j'ai un peu perdu confiance après le temps des Fêtes, a raconté Chancy. Mon manque de succès m'a beaucoup affecté, surtout car je n'arrivais pas à trouver les réponses aussi facilement que dans le passé. » 

Rares sont ceux qui parviennent à garder une vitesse de croisière élevée sans faire face à certaines embûches. Hypothétiquement piqué par cette fin de saison imparfaite, Chancy rebondit avec vitesse et fait sa place au sein de l'équipe de réserve senior canadienne, avec laquelle il s'est entraîné tout l'été à Gatineau. 

« C'était l'une des première fois qu'il vivait de l'adversité envers son propre jeu, et ce, en presque 14 ans de carrière, a rajouté Jean-Pierre Chancy. Dès le début de l'été, on a vu une étincelle s'allumer en lui. Je pense que l'impact au final est positif, c'est normal de vivre ce genre d'événement et il a bien vécu avec. » 

« Après la défaite en finale québécoise contre le Rouge et Or, j'ai pris deux semaines de congé complètes, a rajouté le passeur des Carabins. J'avais besoin d'un boost, et je l'ai eu avec l'équipe des moins de 21 ans du Club Celtique avec laquelle j'ai participé au championnat provincial. J'étais dans le parfait environnement pour revenir en forces. » 

Ce creux de vague aura probablement été un élément marquant dans sa progression. Coéquipier au sein des Carabins ainsi que de la formation canadienne des prochaines Universiades, Godefroy Veyron-Trudel abonde dans le même sens. 

« Il avait un peu perdu son erre d'aller, il a connu une saison en montagnes russes. Lors de la sélection canadienne, Chancy est arrivé avec le feu dans les yeux, son leadership est revenu en pleine forme », a mentionné le joueur technique des Bleus. 

Et pour le principal intéressé, la motivation ne peut manquer lorsqu'on se prépare à des tels événements. « Ça sera ma deuxième participation aux Universiades, c'est une expérience hors du commun. C'est important pour moi car je sais à quel point c'est spécial de représenter son pays dans un rassemblement de la sorte. »

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Rares sont ceux qui parviennent à garder une vitesse de croisière élevée sans faire face à certaines embûches. Hypothétiquement piqué par cette fin de saison imparfaite, Chancy rebondit avec vitesse et fait sa place au sein de l'équipe de réserve senior canadienne, avec laquelle il s'est entraîné tout l'été à Gatineau. 

« C'était l'une des première fois qu'il vivait de l'adversité envers son propre jeu, et ce, en presque 14 ans de carrière, a rajouté Jean-Pierre Chancy. Dès le début de l'été, on a vu une étincelle s'allumer en lui. Je pense que l'impact au final est positif, c'est normal de vivre ce genre d'événement et il a bien vécu avec. » 

« Après la défaite en finale québécoise contre le Rouge et Or, j'ai pris deux semaines de congé complètes, a rajouté le passeur des Carabins. J'avais besoin d'un boost, et je l'ai eu avec l'équipe des moins de 21 ans du Club Celtique avec laquelle j'ai participé au championnat provincial. J'étais dans le parfait environnement pour revenir en forces. » 

Ce creux de vague aura probablement été un élément marquant dans sa progression. Coéquipier au sein des Carabins ainsi que de la formation canadienne des prochaines Universiades, Godefroy Veyron-Trudel abonde dans le même sens. 

« Il avait un peu perdu son erre d'aller, il a connu une saison en montagnes russes. Lors de la sélection canadienne, Chancy est arrivé avec le feu dans les yeux, son leadership est revenu en pleine forme », a mentionné le joueur technique des Bleus. 

Et pour le principal intéressé, la motivation ne peut manquer lorsqu'on se prépare à des tels événements. « Ça sera ma deuxième participation aux Universiades, c'est une expérience hors du commun. C'est important pour moi car je sais à quel point c'est spécial de représenter son pays dans un rassemblement de la sorte. »