U SPORTS Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… » 

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Nom : Chad Newhook

École : Université Saint Mary’s

Poste : Physiothérapeute en chef

Poste précédent : Thérapeute adjoint

Ville natale : Corner Brook, N.L.


1. Comment avez-vous obtenu votre poste actuel et qu’est-ce que vous appréciez le plus à propos de votre travail ?

J’ai commencé comme étudiant-thérapeute bénévole à l’USM en 1993. En 1995, le physiothérapeute en chef m’a offert le poste d’adjoint que j’ai accepté. En 1997, j’ai accédé au poste de physiothérapeute en chef où je suis depuis ce temps. Ce qui me plaît le plus de mon rôle est la chance de travailler avec d’aussi bons collègues ainsi que le sentiment de faire ma petite part dans le but d’aider les athlètes à donner leur meilleur. J’aime beaucoup la démographie avec laquelle je travaille — de jeunes athlètes talentueux et motivés. J’œuvre aussi aux côtés de Kurt Stevenson, à la fois un bon ami et un excellent physiothérapeute (qui a également commencé comme étudiant avec moi en 1993).

2. Qui a eu le plus d’influence sur votre carrière ?

Jim MacLeod de l’Université Acadia était mon mentor lorsque j’ai entrepris ma carrière à cet endroit, comme étudiant-thérapeute, en 1989 (j’ai étudié à Acadia où j’ai été diplômé en Éducation physique avec une spécialisation en sciences de l’exercice. C’est Jim qui m’a lancé sur le parcours de ma carrière. Jim ainsi que Tara Sutherland [StFX] ont toujours été d’excellents modèles et sources d’inspiration pour moi lorsque j’en avais besoin.

3. Quel est votre plus grand moment sportif ou votre plus belle réussite ?

J’ai eu la grande chance d’assister et d’accueillir plusieurs championnats nationaux dans le cadre de U SPORTS — j’ai même travaillé à certains d’entre eux ! J’ai aussi agi à titre de physiothérapeute en chef aux Jeux du Canada la dernière fois qu’ils ont eu lieu à Halifax, et ce fut très gratifiant. Par contre, je dois avouer que mon meilleur souvenir est d’avoir remporté la médaille d’or avec l’équipe de hockey masculin lors des Jeux de la FISU à Turin, en Italie, en 2007. Mon bon ami et collègue, Trevor Stienburg, était alors entraîneur-chef de cette équipe.

4. Comment décririez-vous un étudiant-athlète de l’USM ?

Un athlète qui fait partie d’une grande famille. Les athlètes de toutes les équipes se soutiennent et s’encouragent. À Saint Mary’s, l’athlète fait partie d’une équipe, mais reconnaît tout de même qu’il est un étudiant d’abord et avant tout.  

5. À quoi ressemble le succès pour le programme sportif de l’Université Saint Mary’s ?

Il ne s’agit pas uniquement de victoires et de défaites. Je pense qu’il s’agit plutôt d’intégrer les athlètes à la grande famille de Saint Mary’s et d’assurer qu’ils aient une expérience formidable à l’USM, sur la surface de jeu, dans les salles de cours et dans la communauté.

6. Quel est le plus grand défi auquel vous faites face dans le monde sportif d’aujourd’hui ?

L’internet ! Il s’y trouve énormément de désinformation qu’il nous faut constamment réfuter à l’endroit de nos athlètes. L’application d’une thérapie basée sur l’évidence n’est ni suave ni prestigieuse alors il est parfois difficile de convaincre l’athlète puisqu’il veut le plus récent traitement « dernier cri » souvent vu en ligne. Autrement, mon travail ressemble à tous les autres — on nous demande souvent de faire davantage avec moins, ce qui représente un défi en soi.  

7. A quelle place souhaitez-vous voir le sport universitaire canadien dans 3 à 5 ans ?

N’étant pas un entraîneur, il m’est difficile de répondre à cette question. À mon point de vue, les soins médicaux doivent suivre la croissance des sports. Par exemple, j’aimerais que la présence d’ambulanciers sur tous les sites de sport de contact ou de collision [rugby, hockey et football] soit monnaie courante.

8. Si vous pouviez prendre un repas avec une personne du milieu sportif [athlète, entraîneur ou gestionnaire], qui serait-ce ? Pourquoi ? De quoi parleriez-vous ?  

Il faudrait probablement que ce soit Ed Coan. Plusieurs ne doivent pas savoir qui il est, mais je suis un véritable fanatique des sports de force et Ed Coan est possiblement le meilleur leveur de poids de tous les temps. Ses connaissances dans le domaine sont légendaires et il lève, à ce jour, à un très haut niveau. J’aimerais beaucoup connaître son histoire et l’entendre me décrire son entraînement et ses meilleures compétitions. Ses records mondiaux sont beaucoup trop nombreux à énumérer.

9. Que diriez-vous à un fanatique de sports qui n’aurait jamais assisté à un match/tournoi/compétition U SPORTS ?

Achète-toi un laissez-passer de saison et va voir ça. Concentre-toi sur des sports que tu ne connais pas beaucoup. C’est un niveau élite de compétition et tu seras surpris de constater le talent et la qualité de ce qu’on y offre.

10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas au travail ?

En dehors du travail, j’aime faire de l’haltérophilie [je ne fais plus de compétition, mais j’en ai déjà fait] et passer du temps avec ma conjointe et mon chien [remarquez que j’ai bel et bien nommé mon épouse la première !]. La vie d’un physiothérapeute est plutôt trépidante ; les heures sont longues et il y a peu de jours de congé alors, pour moi, il n’y a rien de mieux que relaxer avec des amis et prendre un bon scotch whisky. Si cela peut se faire là où c’est chaud et ensoleillé, c’est encore mieux. Mon rêve, une fois que j’aurai pris ma retraite de l’USM, est de déménager au Mexique et de passer mes journées sur la plage.