U SPORTS Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ». 

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  • Nom : Leo MacPherson
  • Établissement : Université St. Francis Xavier
  • Poste : Directeur, Sports et Loisirs
  • Ancienneté : 14 ans
  • Établissement/Poste précédent : Chef d’équipe, Bell Aliant
  • Ville natale : Antigonish, Nouvelle-Écosse

 1. Comment avez-vous obtenu votre poste actuel et qu’est-ce que vous appréciez le plus à propos de votre travail?

J’ai passé 16 ans dans le milieu des affaires et j’avais vraiment aimé. Toutefois, à mi-carrière, j’ai effectué un virage et fait un choix entre gagner ma vie et faire une différence. J’ai été étudiant-athlète à X au premier cycle, et l’université a eu un grand impact sur moi. Lorsque les étudiants obtiennent leur diplôme et quittent StFX, StFX ne les quitte jamais, et ce fut le cas pour moi également. Lorsque j’ai eu l’opportunité de devenir le directeur des sports à mon alma mater, je l’ai saisie. Ce que je préfère dans mon travail, ce sont mes rapports quotidiens avec un groupe talentueux d’entraîneurs et de membres du personnel, alors que nous travaillons en vue de transformer la vie de nos merveilleux étudiants-athlètes et de les inspirer pour qu’ils deviennent des leaders et des champions dans la vie. Je me considère chanceux de pouvoir allier ma passion à mon travail. 

2. Qui a eu le plus d’influence sur votre carrière?

Personne ne se démarque vraiment, car j’ai pris quelque chose de chacune des merveilleuses personnes et des modèles qui m’ont aidé à forger mon authenticité. Tout ce qui m’est arrivé de bien dans la vie, je le dois à ma famille. Cela a commencé avec mes parents, qui m’ont donné un bon début et de bonnes bases dans la vie et qui ont insufflé en moi la conviction selon laquelle nous pouvons obtenir du succès si nous développons de bonnes relations, si nous faisons les choses pour les bonnes raisons et si nous faisons les efforts nécessaires. J’ai toujours bénéficié d’un grand soutien de ma femme (Heather) et de mes deux filles (Jennifer et Alison). Tout au long de ma carrière, j’ai eu de grands mentors qui m’ont fait profiter de leurs connaissances et de leur expertise, et en signe de reconnaissance, j’essaie de redonner ce que j’ai reçu.

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3. Quel est votre plus grand moment sportif ou votre plus belle réussite?

C’est une question difficile, car j’ai récolté tellement de merveilleux souvenirs au cours de mes 13 années dans ce rôle. Si je devais en choisir un, je dirais que c’est le championnat national de rugby féminin de 2006, que nous avons gagné. C’était la première qu’une équipe féminine de StFX remportait un titre national, et cela a pavé la voie à quatre autres titres nationaux pour notre programme de rugby féminin. C’est formidable de voir tout le chemin parcouru par le sport féminin au sein du sport universitaire canadien. 

4. Comment définiriez-vous un étudiant-athlète à l’Université StFX?

Je décrirais l’étudiant-athlète de StFX comme une personne passionnée, qui veut réussir sur le plan académique, qui veut concourir et remporter des championnats, et le plus important, qui veut devenir un leader et un champion dans la vie. Nous travaillons d’arrache-pied afin de recruter des étudiants-athlètes qui s’intègrent bien dans notre université et qui veulent devenir la meilleure version d’eux-mêmes. Lorsqu’ils viennent ici, nous investissons dans leur croissance et leur développement, pour qu’ils deviennent des citoyens du monde, prêts à se démarquer dans ce monde complexe. Lorsque les étudiants-athlètes obtiennent leur diplôme, ils restent liés à la famille StFX.

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5. À quoi ressemble le succès pour le programme sportif de l’Université StFX?

Même si nous sommes une petite université, principalement de premier cycle, nous nous considérons comme un programme national. En tant que tel, notre objectif est de combattre dans des catégories de poids supérieures et d’être compétitifs sur la scène nationale et internationale. Nous visons à refléter l’excellence générale et d’accroître le rayonnement et la réputation de l’université. Nos étudiants-athlètes sont au centre de tout ce que nous faisons, et nous réussissons lorsqu’ils atteignent leur plein potentiel sur les plans académique et sportif et en tant que leaders. 

6. Quel est le plus grand défi que vous rencontrez dans le monde sportif d’aujourd’hui?

Plusieurs universités au Canada font face à de sérieux problèmes budgétaires en raison du financement gouvernemental, et les programmes sportifs ne sont pas à l’abri de telles difficultés. Toutefois, je pense que le plus grand défi auquel nous faisons face dans le sport universitaire dans ce pays est la nécessité de vraiment comprendre, de respecter et de vivre nos valeurs fondamentales. Si nous comprenons nos valeurs, ce sera plus facile pour nous de faire face aux nombreux défis qui se posent devant nous, comme la santé mentale, les commotions cérébrales, les problèmes financiers, l’équité concurrentielle dans le sport universitaire et l’importance de l’intégrité dans le sport.

7. À quelle place souhaitez-vous voir le sport universitaire canadien dans 3 à 5 ans?

Si je reviens sur l’époque où j’étais président de Sport interuniversitaire canadien (SIC), j’ai toujours pensé que le sport universitaire était une entité sous-évaluée, mais ayant un potentiel énorme, si nous considérons le pouvoir du sport universitaire dans son intégralité. 

Nos 56 établissements membres et nos conférences ont été très fragmentés au cours des années, et cela nous a toujours fait du tort par rapport aux commandites nationales et la présentation d’une stratégie d’unité. Avec les grands changements survenus au cours des dernières années, je pense que nous gagnons du terrain et que nous « travaillons mieux » ensemble. U SPORTS peut être une propriété sportive forte qui se démarque dans un marché surchargé, car notre portée et notre présence dans la collectivité sont sans égal dans ce pays.

Alors, dans trois à cinq ans, j’aimerais que U SPORTS devienne une marque saine, dynamique et forte qui a établi de nombreux partenariats, qui nous aident à raconter notre histoire, ce qui nous permettra d’accroître notre rayonnement. Nous commençons à suivre cette voie, et je suis certain que nous atteindrons notre plein potentiel à l’avenir.

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8. Si vous pouviez vous asseoir pour dîner avec une personne du monde sportif (athlète, entraîneur ou gestionnaire), qui serait-ce? Pourquoi? De quoi parleriez-vous?

J’ai eu la chance de rencontrer deux des héros sportifs de mon enfance, Ken Dryden et Joe Montana, alors je dirais que Jack Nicklaus est la personne avec laquelle j’aimerais dîner pour bénéficier de sa sagesse. Ce que j’aime le plus à propos de lui n’est pas seulement le succès qu’il a obtenu, mais sa vie, à laquelle il a donné un sens. Je lui demanderais comment il a réussi à naviguer à travers les différents aspects et différentes phases de sa vie avec succès. Il a changé l’image du golf en qualité de joueur, de designer, d’homme d’affaires, de philanthrope et d’ambassadeur de bonne volonté tout en étant un homme de famille. J’ai pu assister à son tournoi commémoratif à Dublin, en Ohio, mais je n’ai pas eu la chance de le rencontrer. Peut-être que je le rencontrerai un jour.

9. Que diriez-vous à un fan de sport qui n’a jamais regardé ou assisté à un match ou une compétition U SPORTS?

Je n’aime pas le fait que tant de personnes disent que le sport universitaire est le « secret le mieux gardé ». Nous avons des athlètes d’élite de grande qualité qui donnent tout ce qu’ils ont pour le sport qu’ils aiment tout en suivant un programme académique complet et qui trouvent le temps de redonner à leurs communautés. En plus, c’est un divertissement abordable. Si vous avez des enfants, emmenez-les aussi, car il y a 14 000 étudiants-athlètes dans ce pays qui peuvent être d’excellents modèles et qui peuvent inspirer les jeunes dans notre pays. Je sais qu’ils ont fait la même chose pour moi en grandissant. Venez voir et vous ne serez pas déçus, et en plus, vous verrez le prochain premier ministre, ainsi que des PDG, des médecins, des avocats et d’autres leaders de la relève en action. 

10. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas au travail?

J’ai toujours aimé le golf, et c’est difficile de trouver quelque chose de mieux qu’un voyage de golf avec de bons amis. J’adhère totalement à la notion d’apprentissage pendant toute la vie, et j’ai un appétit vorace pour la lecture. Je lis rarement par plaisir, car la plupart de mes lectures ont pour but d’acquérir des connaissances additionnelles, pour que je m’améliore dans mon rôle de leader. Alors, ce que j’aime le plus est de passer du temps avec ma famille. Cela implique de voyager, car une de nos filles vit à Calgary, et l’autre à Copenhague, au Danemark. C’est une bonne chose qu’Heather et moi aimons voyager.