Hockey Féminin Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».

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 Nom : Candice Moxley

École : Université Western

Sport : Hockey féminin

Poste : Entraîneuse-chef

Ancienneté : Première saison

École / poste précédent : Entraîneuse adjointe, Thunder de Markham LCHF

Ville natale : Markham, Ontario


1. Comment en êtes-vous venue à entraîner pour la première fois ? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d'entraîneuse-chef à l’Université Western ?

J’ai commencé à coacher dans des camps d’été alors que j’étais étudiante à l’Université Niagara. Je suis tombée amoureuse de l’aspect « enseignement » et j’en redemandais toujours davantage.

Je me suis d’abord impliquée dans le coaching alors que je terminais ma carrière de joueuse dans la LCHF et que je voulais désespérément demeurer dans le milieu. On m’a offert mon premier poste comme entraîneuse adjointe à l’Université Robert Morris à Pittsburgh ; par la suite, l’entraîneur-chef avec qui je travaillais s’est vu offrir le poste d’entraîneur-chef à Ohio State et m’a offert de le suivre là-bas. J’ai passé deux ans à OSU avant de décider de poser ma candidature au poste d’entraîneur-chef à SUNY Buffalo State. J’y ai sans aucun doute vécu des expériences extraordinaires et rencontré des gens merveilleux en cours de route !

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencée en tant que coach ?

 J’ai eu la grande chance de travailler avec des gens vraiment exceptionnels, des gens brillants. Je crois que ce serait Nate Handrahan, le premier entraîneur à m’offrir d’œuvrer dans le milieu — il fut un merveilleux mentor qui m’a poussée à m’améliorer chaque jour. 

3. Comment décririez-vous votre style de coaching ?

J’aime penser que j’exige autant de moi-même que de mes joueuses. Le développement de mes joueuses me tient à cœur. Quatre à cinq ans n’est pas une longue période de temps pour former des joueurs alors je prends cet aspect de mon mandat très au sérieux. Je suis une bonne communicatrice et toujours ouverte et honnête avec mes joueuses et mes collègues.

4. Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi ?

Mike Babcock — il continue d’analyser et d’étudier le jeu, indépendamment de tous ses succès comme entraîneur.

Voici une des citations qui m’a particulièrement frappée et qui s’adapte tout aussi bien au jeu des femmes : 

« Ce que je crois, personnellement, c’est qu’il y a 23 gars sur ton équipe et il te faut les entraîner de 23 façons différentes. Certains ne cadreront pas dans ce que tu essaies de faire, mais ils veulent bien faire, ils essaient. » 

5. Quelle est la chose la moins conventionnelle que tu aies faite à titre d’entraîneur ?

 Je ne crois pas avoir fait grand’ chose de farfelu... peut-être certaines petites choses juste pour agacer un peu l’adversaire…

6. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur ?

 Lors de ma dernière saison avec le Thunder de Markham, nous avons remporté la Coupe Clarkson contre Kunlun, une équipe de la Chine. Après notre victoire, notre équipe a été invitée à Ottawa pour y rencontrer le Premier Ministre Trudeau. Ce fut un grand honneur pour moi de faire partie de cette équipe. 

7. Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner à une athlète et/ou ses parents ?

 Parents, vous êtes là pour soutenir votre enfant. C’est le mandat de son entraîneur de lui lancer des défis qui l’aideront non seulement à évoluer comme joueur de hockey, mais aussi comme être humain.   

8. Comment avez-vous changé en tant qu'entraîneur au fil du temps ? Quels principes / quelles valeurs restent identiques?

 J’ai certainement varié mon style de coaching au cours des années. Je crois que je suis devenue plus patiente. La communication est primordiale pour moi et je cherche constamment à comprendre comment mes joueuses voient les choses pour être en mesure de les pousser à s’améliorer chaque jour.  

9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher ?

 Toute activité extérieure, ou lire.  

 10. Quelle est la chose la plus gênante qui vous soit arrivée comme coach ?

Lorsque nous avons remporté la Coupe Clarkson, je suis Iittéralement tombée du banc. Notre entraîneur-chef se dirigeait vers moi pour me faire une accolade et c’est lui qui m’a attrapée et redressée sur le banc. Un véritable travail d’équipe!