Soccer Féminin
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Tout au long de la saison 2017-18, U SPORTS rencontrera un athlète clé, un entraîneur et un membre du personnel de chaque programme sportif de U SPORTS dans le cadre de notre nouvelle chronique d’interviews : «Faites connaissance avec… »
Nom : Cindy Tye
École : Université Dalhousie
Sport : Soccer féminin
Poste : Entraîneuse-chef
Ancienneté : 2e saison
École/poste précédent :
- Prof. de mathématiques et d’éducation physique pendant 20 ans
- Entraîneuse de l’équipe de la Nouvelle-Écosse — Jeux du Canada — 2009, 2013 et 2017
- Entraîneuse adjointe actuelle — Équipe M20 Canada
Cindy a joué pour les Axewomen d’Acadia pendant cinq saisons (1990-1995), remportant un championnat U SPORTS avec elles dès sa première saison. JPE de l’équipe de soccer féminin du SUA en 1994-95, elle a mené Acadia à deux titres de conférence SUA et a été sélectionnée leur athlète féminine de l’année en 1994 et 1995. Elle fut sélectionnée à l’équipe des étoiles à chacune des cinq saisons de sa carrière comme joueuse, a remporté deux mentions d’étoile canadienne U SPORTS et fut nommée recrue de l’année en 1990-91. Elle fut également étoile académique canadienne à trois reprises.
Ville natale : Truro, Nouvelle-Écosse
1. Comment en êtes-vous venu à entraîner pour la première fois ? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d’entraîneur-chef à Dalhousie ?
J’ai d’abord été impliquée comme entraîneuse bénévole lorsque j’étais étudiante universitaire. Plus tard, alors que j’étais blessée pendant la saison estivale, je suis demeurée dans le sport en faisant une certification d’entraîneur et je n’ai jamais cessé depuis.
2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencée en tant qu’entraîneur ?
Mes anciens entraîneurs et professeurs ont tous joué un grand rôle, comme d’ailleurs les entraîneurs avec qui j’ai fait des stages en Nouvelle-Écosse.
3. Comment décririez-vous votre style de coaching ?
Je fais toujours le lien entre mon bagage pédagogique et mes entraînements. J’essaie toujours de trouver une façon de donner l’information juste au moment opportun et de façon à ce que mes athlètes saisissent bien ce que je dis.
4. Quel entraîneur admirez-vous le plus et pourquoi ?
J’ai travaillé avec tellement de personnes fantastiques à tous les niveaux, des équipes nationales jusqu’au niveau de base. J’admire leur éthique de travail, leur enthousiasme, et je veux améliorer les choses. Peter McCormick est un pilier de la communauté et un entraîneur pour les Jeux olympiques spéciaux dans notre province. Passer du temps auprès de lui, à observer ce qu’il exige de la part de ses athlètes, sa manière de les impliquer personnellement, me sensibilise chaque fois à la portée réelle de ce que nous faisons dans le sport.
5. Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu’entraîneur ?
Je crois que c’est d’essayer de toujours trouver de nouvelles façons d’obtenir le meilleur rendement de la part des athlètes. Je ne sais pas à quel point ces efforts seraient perçus comme étant « inconventionnels » parce que tous les entraîneurs cherchent la meilleure façon d’avoir un impact positif véritable sur un joueur ou une équipe. Ça semble toujours différent selon l’équipe alors il faut être prêt à s’adapter et à faire preuve de flexibilité pour répondre à leurs besoins.
6. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraîneur ?
Il y en a quelques-unes à différents niveaux. J’adore le défi que représente mon implication dans U SPORTS à Dalhousie et celui de travailler avec ces joueuses — un environnement nouveau pour moi. L’an dernier, je faisais partie du personnel des M20 pour la Coupe du monde qui s’est déroulée à Papa, en Nouvelle-Guinée. Plus récemment, la médaille de bronze remportée par notre équipe de la Nouvelle-Écosse aux Jeux du Canada a certainement été mémorable.
Canada is one win away from a place at the FIFA U-20 Women's World Cup Papua New Guinea 2016. #U20WWC #canw20 pic.twitter.com/WH6r5JgWSb
— Canada Soccer (@CanadaSoccerEN) December 8, 2015
7. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?
Je dis toujours aux athlètes qu’il faut qu’elles aient du plaisir à faire ce qu’elles font et qu’elles apprécient le processus visant à devenir la meilleure version possible d’elles-mêmes. Pour les parents, je voudrais leur dire : inculquez à vos enfants une éthique de travail et une pensée positive puis laissez-les aller. Une fois qu’ils auront maîtrisé ces deux aspects, ils seront en mesure de faire face à l’adversité aussi bien qu’au succès que le sport et la vie en général leur apporteront.
8. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps ? Quels principes/Quelles valeurs sont restées identiques ?
Le travail acharné, l’équipe d’abord, et l’enthousiasme sont définitivement des incontournables pour moi dans mon quotidien. J’ai adopté la technologie ; j’en ai fait mon alliée. Les diverses façons dont les athlètes peuvent apprendre ont changé ma manière de transmettre mon information et ça évolue sans cesse.
9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher ?
Passer du temps avec ma famille et, comme il faut que je bouge chaque jour, je cours et je fais du vélo.
10. Quelle est la chose la plus embarrassante qui vous est arrivée en tant qu’entraîneur ?
J’ai bien peur qu’il y en ait trop pour m’en souvenir, mais j’ai la réputation de mélanger les noms des joueuses et de me frustrer lorsque la joueuse en question ne réagit pas. Habituellement, une autre joueuse ou un membre du personnel finit par venir à mon secours.