Volleyball Féminin Nouvelles

Tout au long de la saison 2017-2018, U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre nouvelle série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».

Tim-Louks-headshot.png (60 KB)Nom : Tim Louks
École : McMaster
Sport : Volleyball féminin
Position : Entraîneur-chef
Ancienneté : 29 saisons
École / poste précédent : Entraîneur-chef de l’équipe de volleyball masculin de McMaster (1986-89)
Ville natale : Hamilton, Ontario


1. Comment en êtes-vous venu à entrainer pour la première fois? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d'entraîneur-chef à McMaster?

J’étais candidat pour la Faculté d’éducation de 1978-82 avec l’accent énormément sur l’enseignement. Le sport a toujours été une grande partie et l’enseignement était étroitement lié à cela à cette époque. Ce semblait comme une progression naturelle.

L’aspect de volleyball de ce dernier a fini par être le résultat d’avoir tenté ma chance au basketball. J’ai été recruté pour jouer de basketball ici, mais la haute direction a changé et je n’avais pas qualifié pour l’équipe. Donc je suis allé au bout du corridor au Smith Gym et ça a avancé les choses.

J’ai joué pendant cinq ans ici avec trois différents entraîneurs-chefs et divers gars. Ensuite, j’ai été accordé l’occasion de servir en tant que professeur adjoint, d’enseigner un stage et d’assumer un rôle pédagogique aux hommes. Je les ai entraînés pendant trois ans avant que Thérèse Quigley (ancienne entraîneuse-chef de l’équipe féminine) a suggéré que je viens aider l’équipe féminine et gagner trois fois plus d’argent entraînant comme adjoint. Elle est devenue coordonnatrice intermédiaire des femmes en 1989 et est inévitablement transférée au rôle de directrice d’athlétisme et loisirs.

Je suis entraîneur de volleyball depuis que j’avais 17 ou 18 ans et entraîneur d’autres choses avant cet âge.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu'entraîneur?

Il y a de nombreux entraîneurs et administrateurs ici à McMaster qui m’ont influencé au cours de mon parcours ici. Des personnes telles que, Bill Fowler, Ray Johnson, Mary Keyes, A.J. Smith, Ross Tripp, Joyce Wignall, Barry Phillips, Les Miller et Thérèse Quigley. Ces derniers étaient tous des éléments clés, qui traitaient ce qui se passait et qui faisaient partie la culture de McMaster.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching?

Trois mots : engagez, permettez, habilitez

Je crois qu’on hérite ces derniers dans le cadre du système de prestation d’éducation qui est le sport dans notre pays. Ils m’ont bien servi et il m’incombe à les maintenir pendant qu’ils prennent de différentes formes au 21e siècle. Je crois toujours qu’il s’agit de ces trois choses. Ce sont toujours des étudiants d’abord et des athlètes en deuxième. C’est notre responsabilité de créer de la perspective et de le maintenir lorsqu’on développe l’excellence de rendement.

La performance est importante, mais elle n’est pas la raison pour laquelle ces institutions existent.

4. Quel entraineur admirez-vous le plus et pourquoi? 

Nous avons reçu tant d’excellents entraîneurs, et plusieurs au sein du monde académique aussi puisque c’est une école très intégrée et y était quand il n’y avait pas de séparations (quand le sport était un aspect du département de kinésiologie).

Des gens comme Bernie Custis, Marcelo Campanaro et Greg Marshall pour nommer quelques-uns, non liés au volleyball qui ont réussi à combiner les exigences académiques et athlétiques de notre environnement avec succès.

5. Quelle est la chose la plus inconventionnelle que vous ayez faite en tant qu'entraîneur?

Je me souviens distinctement d’une jeune femme qui avait de la difficulté à faire des volées, donc on emballait ses mains en « pre-wrap », un type de matériel spongieux qu’on appliquait avant de scotcher, afin d’empêcher ses mains de séparer et elle pratiquait comme ça.

On avait des exercices de cohésion d’équipe pour instaurer de la confiance et de la dépendance et on a fait une joueuse traverser huit pieds de longueur de 4X4 d’un bout du hitting box à l’autre sur les épaules de ses coéquipières.

On n’a jamais pensé de la demandé si elle avait le vertige.

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6. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite en tant qu’entraineur?

Je ne sais pas s’il y en a un. Autant qu'il y en ait eu, il y en a beaucoup d'autres à venir.

Chaque entraîneur à succès vous dirait de ceux qui sont partis. J’ai essayé de gérer cela, pas nécessairement de le supprimer, mais de le gérer. C’est ça le sport. L’occasion va et vient.

Nous faisons ce que nous pouvons au meilleur de nos capacités. Tout ce qui se passe au-delà de cela dépasse notre contrôle. Si les subsistances des joueurs étaient ancrées aux résultats que nous faisons, nous ferions des choses très différemment.  

Je ne pourrais pas vous parler de mon dossier même si c’était mon but, mais je peux vous dire avec fierté que nous n’avons jamais eu un étudiant-athlète qui a échoué. Ceci est important. Le nombre d’Étoiles académiques canadiennes que nous avons une moyenne de quatre ou cinq par année.   

Être parmi les meilleurs et jouer parmi les meilleurs, parfois on devient le meilleur. Et puis on recommence, et je pense que c'est tout ce qu’on peut demander.

7. Quel est le meilleur conseil que vous pouvez donner à un athlète ou à ses parents?

J’utilise un proverbe que j’ai probablement massacré de quelqu’un d’autre. Je dis toujours aux joueurs de keep their eyes on the fries (gardez leurs yeux sur les frites).

Le moment où on ne vive pas l’instant présent, les choses importantes nous échappent. On doit le trouver dans les nouvelles ou dans les souvenirs. Ceci arrive dans la façon qu’il se passe. Si on était pour le faire encore, quelque chose changerait.

J’essaie toujours de relater cela aux athlètes au cours de leur séjour. Le tourbillon que chacun vit. Il arrive seulement une fois. Embrassez-le autant que possible, évaluez continuellement et avancez sur un chemin que vous voulez suivre.

8. Comment avez-vous changé en tant qu'entraîneur au fil du temps ? Quels principes / Quelles valeurs sont restées identiques?

La deuxième partie de cette question est un peu plus facile et la réponse à cette dernière est d’être constante dans son exécution et de rester vigilante. Ne reposez pas confortablement. On entre dans une ville occidentale comme bandit et on pense qu’on est bon. Mais si on arrête un moment, les citadins préparent son cercueil.

Le moment où on reste tranquille dans le sport est le moment où on signe potentiellement son épitaphe. Le sport est toujours un environnement d’apprentissage quotidien. C’est écouter, regarder, observer, et répondre.

Je ne suis pas certain si c’est mon plus grand changement, mais c’est l’élan pour répondre à un changement. Ne perdez pas d’où vous venez, mais positionnez-le afin que vous ne deveniez pas une relique.

9. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n'êtes pas en train de coacher?

Les garçons et moi (mes fils Alex et Zack) nous avons autant de plaisir possible jouant à The Claw et Tickle Monster à l'âge de sept et neuf ans en ce moment. Ils sont intéressés en autres choses et c’est ironique qu’ils ne soient pas fortement intéressés par aucun sport collectif.

Mes gars préfèrent être mesurés contre ils-mêmes quand il s’agit du sport. Ils jouent pour le plaisir du jeu quoi que ce soit.