Soccer Féminin Nouvelles

U SPORTS s’entretiendra avec un athlète, un entraîneur, et un membre du personnel clés de chacun de ses programmes sportifs dans le cadre de notre série d’entrevues « Faites connaissance avec… ».

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  • Nom : Bob Maltman
  • École : Université de Regina
  • Sport : Soccer féminin
  • Poste : Entraîneur-chef
  • Ancienneté : 12 saisons

 

1. Comment en êtes vous venu à entraîner pour la première fois ? Quel a été votre parcours jusqu’à ce poste d'entraîneur-chef des Cougars de l’université de Regina ?

Ayant joué au soccer pendant plusieurs années, j’ai réalisé que le coaching était une excellente façon de donner au suivant ce que j’avais moi-même reçu de mes entraîneurs. J’ai commencé par aider l’équipe des M16 d’un collègue de travail et c’est à ce moment-là que j’ai eu la piqûre du coaching. J’ai eu la chance d’être soutenu par plusieurs personnes extraordinaires, de participer à d’excellents stages de formation des entraîneurs et on m’a, qui plus est, donné l’occasion de travailler auprès de programmes civils, provinciaux, et autres programmes de haute performance. Ces diverses expériences m’ont amené au privilège d’entraîner les extraordinaires étudiantes-athlètes impliquées dans le programme de soccer féminin des Cougars de l’université de Regina.

2. Qui sont les gens qui vous ont le plus influencé en tant qu’entraîneurs ?

Plusieurs personnes m’ont influencé : d’abord, mes athlètes puisqu’elles continuent de me motiver à m’améliorer jour après jour.

3. Comment décririez-vous votre style de coaching ?

J’espère que mes athlètes s’accorderaient à dire que, bien que je sois rigoureux et exigent, je le fais de telle manière à soutenir et à encourager chacune d’entre elles à s’engager pleinement et à prendre en main sa propre croissance et celle de l’équipe.  

4. Quel entraîneur admirez-vous le plus ? Pourquoi ?

     J’admire l’entraîneur qui réussit à créer des liens avec ses athlètes sur le plan humain         d’abord et qui puisse, ensuite, les motiver, les soutenir, et les guider de manière à leur permettre de constamment s’améliorer. Voir un entraîneur qui a une belle      complicité avec ses anciens athlètes — comme avec ses athlètes actuels — me démontre ses qualités de leader et de communicateur.

5. Quel est votre plus grand moment ou votre plus belle réussite comme entraîneur ?

Une dizaine d’années après avoir entraîné une jeune femme, à ce moment-là une adolescente qui faisait partie d’une équipe provinciale de la Saskatchewan, elle m’a adressé un courriel me disant qu’elle tenait à me remercier de la confiance que je lui avais faite en la sélectionnant, et au soutien que je lui avais donné par la suite ; elle m’expliquait que cette expérience avait été, pour elle, un moment décisif dans sa vie alors qu’elle vivait une période particulièrement pénible sur le plan personnel.

Comme entraîneur universitaire, de constater la joie sur les visages de notre équipe 2012, entourée de plus de 50 partisans sur notre terrain enneigé alors que nous venions de nous qualifier pour le tournoi des 4 finalistes Canada Ouest.

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6. Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner à un athlète ou à ses parents ?

Aux parents de jeunes athlètes, soutenez votre enfant tout en le laissant trouver sa propre voie et développer ses propres façons de faire face à l’adversité et d’en faire une occasion de croissance, d’apprentissage. Permettez aux jeunes de gérer les contretemps et de persévérer lorsque les choses ne vont pas comme ils l’avaient espéré ; cela ne fera que renforcer leur caractère et les préparer pour le sport universitaire et pour la vie en général.  

À l’athlète, je dirais : suis tes rêves, tes passions, sois humble et respecte les gens qui te soutiennent ; surtout, sache bien pourquoi tu veux poursuivre le soccer au niveau universitaire et ce que tu es prêt à faire/à sacrifier pour atteindre ce but.

7. Comment avez-vous changé en tant qu’entraîneur au fil du temps ? Quelles valeurs/quels principes sont restés identiques ?

Je suis certainement devenu beaucoup plus calme et beaucoup plus axé sur le joueur depuis que j’ai commencé à coacher. Comme je l’ai déjà dit, je m’applique davantage à encourager les personnes exceptionnelles que j’ai dirigées au sein de mes équipes à s’impliquer toujours davantage dans leur propre développement et dans celui de l’équipe. Je demeure fermement engagé à exiger beaucoup de mes athlètes, en matière de comportement et d’engagement, de respect envers les gens qui les soutiennent ; je veux qu’elles servent de modèles à suivre pour leurs partisans.   

8. Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’êtes pas en train de coacher ?

Lorsque je ne suis pas en mode coaching, j’aime passer du temps avec ma merveilleuse conjointe Heather et notre famille. Nos enfants sont maintenant des adultes qui poursuivent leurs propres parcours mais nous avons deux chiens qui nous tiennent occupés. Nous aimons jardiner et profiter, à l’occasion, de vacances tranquilles.