Hockey Féminin
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Des patins de hockey aux patins en ligne, Dana Somerville et Sarah Power ont été coéquipières plus d’une fois.
Les deux faisaient déjà partie de la communauté de hockey pendant des années et ont d’ailleurs déjà vu l’une et l’autre jouer. Cependant, c’était seulement après que Power a décidé de passer à l’uniforme de l’équipe de hockey féminine des York Lions qu’elles se sont liées d’une amitié et ont expérimenté la force du sport.
Somerville a pris sa retraite des Lions en 2017 après avoir joué avec l’équipe pendant cinq saisons. Pendant cette période, elle a aussi participé à quatre championnats du monde avec l’équipe nationale de hockey sur patins en ligne du Canada. Power, couramment dans sa troisième saison comme défenseuse avec les Lions, retournera à l’équipe canadienne de hockey sur patins en ligne cet été pour la quatrième fois. Les deux femmes ont joué un double rôle pour l’équipe nationale, se préparant pour l’équipe junior et séniore du Canada pour quelques années.
Le duo réfléchissait sur leur expérience et sur leur voyage à Asiago, Italie en 2016 avec Équipe Canada pour l’équipe féminine séniore au Championnat du monde de hockey sur patins en ligne où elles ont remporté l’or.
« C’était probablement un de mes moments sportifs les plus mémorables, particulièrement parce que nous avons perdu les deux années précédentes, » dit Somerville, se rappelant de la performance de son équipe qui avait gagné une médaille d’argent en 2013 et en 2014.
Quand nous avons gagné, c’était un énorme moment de soulagement et d’enthousiasme d’avoir surmonté des années de sentir comme si je ne pourrais pas réussir.
Somerville
Le Championnat du monde de hockey sur patins en ligne de 2016 a marqué la dernière fois que Sommerville ait voyagé avec Équipe Canada et la dernière fois qu’elle et Power furent coéquipières. Alors que l’Italie accueillera le championnat de nouveau et que Power s’enfilera l’uniforme d’Équipe Canada encore, Somerville ne la joindra pas.
« C’était bon d’avoir un morceau de chez moi sur ce voyage, » dit Power. « (Dana) m’a aidé à rester centrée quand je deviendrai anxieuse et nerveuse de jouer et elle était toujours là pour me rappeler d’où nous venons, que nous méritons d’être ici et que nous pouvons jouer à ce niveau. Chaque fois que je me doutais, elle était toujours là pour me calmer et pour m’assurer que j’étais correcte. »
Pendant qu’elles jouaient en Italie, les deux étaient émues par l’impacte du sport sur Équipe Iran. Encouragées par la détermination du pays pour engager les femmes à jouer au hockey, c’était un excellent exemple pour Somerville et Power de comment le sport aide à surmonter les barrières.
C’était quelque chose de très spécial. Elles [Équipe Iran] n’étaient pas là nécessairement pour [gagner] une médaille, c’était plutôt pour briser un plafond de verre qui les a enfermés depuis longtemps et elles se sont finalement libérées
Somerville
« Je pense que c’est simplement un générateur de dynamisme non seulement pour d’autres pays, mais pour d’autres filles constatant que si on veut jouer, on peut jouer. »
Quoiqu’elles ne sont plus coéquipières, Power et Somerville sont toujours amies et elles disent qu’elles sont reconnaissantes au hockey – sur glace et hockey sur patins en ligne – pour leur amitié.
« Même si je ne suis plus là avec elle (Sarah) me fait toujours part des jeux, » dit Somerville. « Nous restons en contact, nous passons du temps ensemble toujours donc c’est une amitié pas mal forte. »
Power attribue le sport à plusieurs de ses fortes qualités qu’elle a acquises, et elle souhaite que plus de femmes et de jeunes filles jouent de hockey afin qu’elles puissent expérimenter les avantages tels que le soulagement de stress. Elle ajoute qu’elle a toujours hâte à l’entraînement de hockey parce qu’il l’aide à libérer l’esprit afin pour qu’elle puisse mieux faire face au reste de sa journée.
De la même façon, Somerville dit que sa famille de hockey a contribué à son succès pendant son séjour à York, y compris à son titre d’Étoile académique canadienne lors de ses premières et dernières années d’université.
« J’avais des amis proches sur l’équipe et nous travaillions à l’école ensemble, nous entrainions ensemble, donc je pense que c’était important aussi, » dit Somerville. « Ça vous tient responsable, ça vous garde motivé. On ne se sent pas comme si on a raté quelque chose de social quand on a un fort groupe de personnes qui travaillent pour réaliser les mêmes objectifs que toi. »
Somerville et Power étaient introduites au hockey à un jeune âge et jouent depuis bien plus d’une décennie, et les deux disent qu’elles n’auront jamais pu atteindre leur degré de succès au sport sans le soutien inconditionnel de leurs familles.
Power ajoute que son avenir avec le hockey n’est pas déterminé, mais elle dit qu’elle n’est pas prête à accrocher ses patins et elle a hâte au Championnat du monde de hockey sur patins en ligne de 2018 et la chance de défendre la médaille d’or pour son pays.
Alors que Somerville n’est plus un Lion, elle dit qu’elle n’a pas encore dit adieu au sport, mais qu’elle est heureuse de la façon qu’elle a laissé des choses à York.
« J’ai complété ce que je voulais compléter, » dit-elle. « Et j’ai réussi à ce que je voulais réussir. »
Joti Grewal est étudiante à la maîtrise en journalisme à l'Université Ryerson. Son intérêt pour le journalisme provient de sa passion pour communiquer et se connecter avec les gens à travers les histoires. Avant de déménager à Toronto, Joti a obtenu son baccalauréat en littérature anglaise à l'Université de la Colombie-Britannique à Vancouver. Pendant qu’elle était à UBC, Joti écrivait pour le journal du campus The Ubyssey, suivant principalement le rugby féminin et masculin.
Suivez Joti sur Twitter@JotiGrewal_
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